L’industrie pétrolière nigériane a longtemps été dominée par des multinationales, notamment sur les champs terrestres. Cette configuration évolue, avec la montée en puissance d’acteurs locaux qui reprennent le contrôle d’actifs cédés par ces acteurs.
Malgré des avancées substantielles dans la mise en œuvre de la transition énergétique, des défis persistent, notamment en matière d’évolution des compétences. L’Afrique n’échappe pas à cette situation.
À travers le monde, la transformation numérique bouleverse la manière dont les gens travaillent, entre autres. Selon la Banque mondiale, environ 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne nécessiteront des compétences numériques d’ici 2030. 
Le 26 juin, le groupe CMOC a annoncé avoir finalisé l’acquisition de 100 % du capital du projet aurifère Cangrejos, en Équateur, marquant une étape majeure dans son expansion stratégique sur le marché mondial de l’or. La transaction a été conclue le 24 juin 2025.
En Afrique du Sud, le fournisseur public d’électricité Eskom fait face à une pression croissante sur ses offres traditionnelles. Alors que ses difficultés financières persistent, de nouveaux acteurs privés émergent sur le marché de l’électricité.
Dans le cadre d’un accord conclu en 2024, IRH a acquis une participation de 51% dans la mine de cuivre Mopani en Zambie. Cette transaction, qui a vu se réduire la participation de la compagnie publique ZCCM à 49%, visait notamment à relancer la production de la mine.
« Nous devons produire ce que nous mangeons et manger ce que nous produisons ». Plus que jamais, cette phrase de Thomas Sankara, ancien président du Burkina Faso de regrettée mémoire semble résonner dans la tête de certains africains visiblement déterminés à vaincre l’insécurité alimentaire. Dans certains pays, les pouvoirs publics accompagnent les initiatives privées comme celle de PORTEO GROUP au Togo.
Malgré les progrès, le commerce africain reste fragile face à la volatilité des marchés internationaux, soulignant l’urgence d’accélérer l’industrialisation, la diversification et la production à plus forte valeur ajoutée pour assurer une croissance durable.
En Afrique, l’adoption rapide des moyens de paiement électroniques s’accompagne d’une recrudescence des fraudes ciblant ces canaux. Le Cyber Africa Forum 2025 a été l’occasion de mettre en lumière les stratégies efficaces pour lutter contre ces cybermenaces.
Premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire affiche pour ambition d’assurer 100 % de la première transformation de sa récolte annuelle à l’horizon 2030. Un objectif soutenu par des investissements croissants, aussi bien du secteur privé que du secteur public.
Dans un échange avec le Dr Yemi Kale, économiste en chef et directeur de la recherche chez Afreximbank, quelques journalistes en charge de l’actualité économique africaine ont pu explorer plusieurs sujets liés à la résilience africaine face aux chocs mondiaux, à la dynamique du commerce intra-africain, aux défis de financement, à l’essor des devises locales via le système panafricain de paiement (PAPSS), à la nécessité d’une agence de notation africaine et aux alternatives à l’AGOA.
A travers cette mesure, le gouvernement burkinabè met fin à une exonération non encadrée, qui a engendré des pertes fiscales importantes pour l’Etat.



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