Compte-rendu du comité de surveillance du 06/05/2025

Présentation du bilan, nouveaux soutiens, nouvelles implémentations de la fonctionnalité chez les routeurs, nouveaux déploiements des dates d'expiration chez les expéditeurs, liste des actions à réaliser dans les prochains mois.
On vous dit tout ! Si vous avez des questions ou si vous désirez soutenir le projet, contactez-nous !

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Ma DSI a peur d'utiliser le domaine de notre site web pour l'envoi des emails. Est-ce justifié ?

Nous comprenons la peur. En effet, si les équipes marketing font des bêtises, le domaine global de la marque peut voir sa réputation durablement détériorée. Mais l'inverse est pire. À la fois les solutions anti-spam et les humains destinataires des emails trouveront suspects qu'un ou plusieurs domaines proches du domaine de la marque soient utilisés. À l'heure où l'usurpation d'identité est devenue un fléau, la cohérence et la transparence sont les seules voies à suivre en délivrabilité. Il faut absolument capitaliser sur le domaine principal de la marque avec une stratégie d'usage de sous-domaines pour séparer les différentes typologies de messages.

Est-il bon de prévoir des sous-domaines "au cas où" ? Au cas où incidents, au cas où Covid...

Pour utiliser un sous-domaine, il faut passer par une phase de chauffe de sa réputation. Créer et configurer un sous-domaine "au cas où" n'a donc pas de sens dans la mesure où sa réputation sera neutre et n'aura pas du tout les mêmes performances qu'un domaine utilisé régulièrement avec un trafic engagé. Par ailleurs, les filtres anti-spam sont tout à fait capables de détecter qu'un nouveau domaine reçoit le même trafic qu'un autre domaine préalablement pénalisé. Ce nouveau domaine sera donc lui aussi pénalisé en très peu de temps.

Mes emails de notification tombent en boite promo, que faire ?

Deux choses : d'une part, laisser des indices suffisants dans le contenu de ces emails pour que Google comprenne que c'est de la notif et pas de la promo. D'autre part, utiliser un expéditeur différent de vos envois promo (ou même un domaine ou une IP différente si les volumes sont importants).

Nous collectons nos adresses via des partenaires et techniques externes. Comment limiter les risques sur la délivrabilité des emails ?

En pilotant les sources d’acquisition de contacts !  Technique qui a fait ses preuves mais qui est loin d'être universellement appliquée !
1. S'assurer que pour chaque contact vous avez une source d'acquisition (partenaire, date d’acquisition, campagne d’acquisition…).
2. Suivre les performances délivrabilité et business (bounces, ouvertures, clics, conversions…) par source d’acquisition.
3. Travailler avec les équipes acquisition afin de détecter les sources d’acquisition de faible qualité et de privilégier les sources qui ont de bonnes performances.

Le "display name" de vos emails doit contenir le nom de... l'expéditeur

Logique non ? Pourtant il semblerait que Google se soit senti obligé de le préciser dans ses "Senders guidelines" il y a quelques semaines.
Donc : pas d'emojis, pas de promo ou de trucs créatifs dans votre nom d'expéditeur. Simplement votre nom. Point. Via Brian Sisolak.

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Design : Une ressource complétement dingue sur les différentes strat pour l'élaboration d'un design system

Via Ness de Redesigningdesign.system.

Actito annonce avoir obtenu la certification ISO 27001 ! 

Vous savez, ce truc ultra compliqué à obtenir qui dit que vous cochez plein de cases sur les sujets de sécurité de l’information. C'est tout expliqué sur un article de leur blog.

Brevo devient le premier CRM certifié B Corp

Et c'est vrai. Une occasion de rappeler que Brevo soutient financièrement et techniquement le projet Date d'expiration dans les emails.

Opt-out : Envoyer sur des adresses opt-out (pour de bonnes raisons...), pourquoi pas... 

Mais si on ne l'a jamais fait, comment s'y prendre ? Se planquer et travailler avec un nouveau partenaire, ou capitaliser sur l'existant en prenant des précautions ? C'est la question posée par Léna Hilmoine et à laquelle nous avons répondu sous un post de Akim Demora. 

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Vie privée : La CNIL condamne SOLOCAL à 900.000 euros d'amende 

Pour pour avoir démarché des prospects sans leur consentement (et avoir transmis les données à des partenaires). Intéressant à noter dans la communication de la CNIL, des aspects UX des formulaires qui ne permettaient pas à l'utilisateur de faire un choix éclairés. Alors, toujours envie de jouer avec des dark pattern pour forcer le consentement ?

BIMI : Deux nouveaux acteurs vont pouvoir émettre des certificats BIMI (VMC de son petit nom). 
 
 

Entrust disparaît. GlobalSign et SSL.com arrivent. Digicert est toujours dans la place. L'avantage c'est plus de choix, potentiellement une baisse de prix parce que plus de concurrence, et surtout, GlobalSign n'est pas américain mais européano-japonais ! Merci Sébastien Fischer pour l'info.

Bonnes Pratiques de rédaction des objets d'emails 

Ça a l'air de rien, mais ça continue d'évoluer et ça a besoin de toute votre attention. Un article de Chad S. White

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