L’aspiration à vivre en maison individuelle se heurte aux impératifs écologiques de sobriété foncière, et en particulier à l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN), qui exige de répondre aux besoins de logements sans consommer de terres naturelles. Au regard de son mode de construction en extension urbaine et de la densité relativement faible des formes produites, l’habitat individuel est aujourd’hui montré du doigt, et sa production décline. Ce faisant, il est en passe de devenir un produit rare et cher. En parallèle, les périodes de confinement ont réveillé des envies d’un logement plus spacieux ou d’un jardin, auquel s'ajoute le développement du télétravail qui est venu élargir les horizons résidentiels et modifier les mode de vie : moins de transport du quotidien, travail à domicile, vivre plus loin... Alors, comment concilier le ZAN et l’envie de maison ? |