| Éclairage sur le financement du service public de gestion des déchets |
| La gestion des déchets ménagers et assimilés constitue le premier poste de dépenses des collectivités franciliennes. La difficulté à atteindre les objectifs régionaux de réduction des déchets et l'augmentation des coûts et taxes supposent une augmentation continue du coût du service public et, donc, de son financement. À cet égard, plusieurs leviers sont identifiés : la taxe (ou redevance) d’enlèvement des ordures ménagères, qu’elle soit incitative ou non, mais aussi la redevance spéciale pour financer la gestion des déchets des producteurs non ménagers. Face à l'évolution rapide du contexte règlementaire et fiscal, le département Déchets (ORDIF) de L'Institut Paris Region, à travers son suivi annuel, apporte aux acteurs franciliens des éclairages sur les caractéristiques et les enjeux du financement du service public « déchets » et réalise des focus sur les évolutions impactant la gestion budgétaire des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). |
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| Plus de 760 000 tonnes de déchets dangereux collectées en Île-de-France en 2020 |
| Cette semaine, l'ORDIF publie également les dernières données disponibles sur la collecte des déchets dangereux en Île-de-France. Qu'ils proviennent des ménages (42 %), du BTP (26 %) ou d'autres activités économiques (32 %), la quantité collectée s'élève à 761 461 tonnes en 2020. Fait marquant, les installations franciliennes ont traité 714 000 tonnes de déchets dangereux, dont 38 % (284 158 t) provenaient d’autres régions, tandis que près de 300 000 tonnes ont été traitées en dehors de l'Île-de-France. C'est par exemple le cas pour les terres, les appareils électroniques ou les résidus de traitement de fumées. Ce flux important d’import/export de matières est le signe de la mutualisation de certaines installations dédiées entre les régions. |
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| La méthanisation : enjeux et perspectives pour l'Île-de-France |
| La méthanisation représente un potentiel majeur de développement des énergies renouvelables pour l’Île-de-France, principalement grâce à son gisement important de biomasse agricole. Son développement est soutenu par les politiques énergétiques régionales et ses déclinaisons locales. La Stratégie énergie-climat, adoptée par la Région Île-de-France en juillet 2018, a pour ambition que la méthanisation contribue jusqu’à 5 TWh/an dans la production énergétique à l’horizon 2030. Cet objectif sera affiné lors de la révision du Schéma régional climat-air-énergie (en cours). Par ailleurs, le Plan régional méthanisation, adopté en novembre 2019, se structure autour de six axes pour accompagner de manière durable le développement de la filière. Cette plaquette dresse un état des lieux de la méthanisation en Île-de-France, ses enjeux et ses perspectives de développement. |
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| Mobilité résidentielle en Île-de-France : le grand décalage entre l'envie de déménager et le passage à l'acte |
| L'édition 2023 du baromètre des Franciliens révèle, comme en 2022, qu'un Francilien sur trois répond par l’affirmative à la question « Envisagez-vous de déménager ? ». Cette aspiration est motivée par une multitude de raisons, dont la nature change selon l’âge et l’avancée dans le parcours de vie. La recherche d’un meilleur cadre de vie est la motivation la plus couramment citée par les Franciliens, et ce d’autant plus qu’ils prennent de l'âge. Chez les plus jeunes, les motivations d’ordre familial sont deux fois plus fréquemment évoquées tandis qu'après 35 ans, ce motif apparaît secondaire. Aussi, l’envie de quitter l’Île-de-France croît avec l’âge. Un Francilien sur deux, qui a entre 60 et 75 ans, souhaite changer de logement, contre 16 % pour les 18-24 ans. Notons néanmoins que les candidats au départ de l’Île-de-France sont moins engagés dans leurs projets de vie que les personnes souhaitant rester en Île-de-France. Un constat qui fait écho à la réalité des déménagements observés, qui se réalisent dans leur très grande majorité à proximité du domicile antérieur. |
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| Télétravail et transition, de faux amis ? |
| On prête au télétravail des vertus écologiques : il réduirait les déplacements, et notamment ceux liés aux trajets domicile-travail, accentuerait la dématérialisation du travail, et diminuerait le besoin en surfaces de bureaux. Il s’accompagnerait d’un « exode urbain », qui permettrait un aménagement plus équilibré des territoires. Il favoriserait une proximité renouvelée et permettrait de mieux concilier vies professionnelle et personnelle. À terme, avec son développement, une révolution s’opérerait dans nos modes et lieux de vie, et ainsi répondrait aux aspirations actuelles de nature, de rythme apaisé et de proximité. Et si la réalité était moins idyllique ? Des études récentes font atterrir cet imaginaire sur des réalités plus complexes. Le télétravail ne serait « vertueux » qu’à la condition que nos modes de vie et de production évoluent aussi. |
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| Biothérapies et bioproduction en Île-de-France : un écosystème en prise avec l'explosion des avancées scientifiques et techniques du biomédicament |
| La carte des biothérapies et de la bioproduction en Île-de-France révèle un écosystème particulièrement dynamique. Elle offre la possibilité de localiser les différents acteurs selon leurs secteurs d'activité tels que la thérapie génétique, la thérapie cellulaire, l'immunothérapie, les vaccins, etc. Afin de fournir une vision complète de la filière, la carte intègre également les fournisseurs de technologie (tech providers), les lieux d'hébergement des entreprises (incubateurs, pépinières... existants ou en projet), ainsi que les principaux sites de recherche académique. La carte a été réalisée avec l'appui de la Région Île-de-France, Medicen et Genopole. |
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