L'impact urbain des Jeux de Paris 2024 : comment mener la démarche évaluative après l’événement ? |
Cet été, les Jeux olympiques et paralympiques vont mettre la France, l’Île-de-France et Paris au « centre du monde ». Viendra ensuite le temps de l’héritage. Dès les Jeux de Barcelone en 1992, les candidats ont tiré argument de l’effet de levier urbain de l’événement, mais c’est seulement à partir de ceux de Londres en 2012 que l’héritage urbain devient officiellement l’un des critères de sélection de la ville hôte par le Comité international olympique (CIO). Avec le soutien de la Région Île-de-France et de l’État, L'Institut Paris Region évaluera les transformations urbaines à l’œuvre pour les territoires concernés ainsi que leur cortège d’effets à court, moyen et long termes pour les habitants. Trois questions seront traitées en particulier : les projets urbains atteindront-ils les objectifs visés au moment de leur conception ? De façon plus générale, quels seront leurs impacts directs et indirects, voulus ou inattendus, à court et long termes ? Répondront-ils, in fine, aux besoins de la population en termes d’héritage urbain ? Pour y répondre, l'Institut mettra en place, avec l'aide des acteurs concernés, des études de terrain et des enquêtes dès 2024-2025, puis en 2029-2030, voire dix ans après les Jeux. |
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| Silver Tech francilienne : start-up et grands groupes métamorphosent les perspectives du bien vieillir |
Face au défi majeur du vieillissement de la population, les produits et services technologiques s’imposent comme l’une des réponses pour améliorer la qualité de vie des seniors, garantir leur autonomie et les maintenir à domicile le plus longtemps possible, sans venir se substituer aux relations humaines, fondamentales. En Île-de-France, l’écosystème des Silver Tech est particulièrement bien implanté et en pleine mutation, notamment du fait de l’introduction de l’intelligence artificielle prédictive. Il bénéficie d’un accompagnement renforcé de la part de la Région. Les efforts conjugués des pouvoirs publics et des structures de soutien au développement de l’innovation, de même que l’intensification des coopérations entre PME et grands groupes, seront indispensables pour déployer cette filière. |
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| L'habitat pavillonnaire en Île-de-France à la loupe |
Avec 1,5 million de logements, le pavillonnaire francilien loge aujourd’hui un peu plus d’un quart des ménages de la région. C’est une forme d’habitat désirée et souhaitée par une grande partie des Français et qui permet d’accueillir des populations aux profils divers. Néanmoins, le pavillonnaire est un sujet qui divise les élus au motif de son manque de mixité générationnelle et sociale, de la dépendance à l’automobile de ses occupants ou encore de son empreinte environnementale. La loi Climat et résilience a amplifié ces oppositions avec l’objectif de réduire l’urbanisation d’espaces naturels, agricoles et forestiers et aussi, de poursuivre la construction de logements en France en intensifiant l’existant. Face aux injonctions contradictoires, l’équation paraît difficile à résoudre : comment continuer à construire près de 70 000 logements de qualité par an en Île-de-France, qui répondent aux besoins et aspirations des Franciliens, sans urbaniser et artificialiser des espaces naturels et de pleine terre ? Comment loger les ménages, notamment les plus modestes, en évitant leur éviction vers des territoires plus éloignés ? Comment préserver les qualités du pavillonnaire tout en accompagnant ses évolutions ? L'Institut Paris Region documente régulièrement les mutations, les opportunités et les vulnérabilités liées à l'habitat individuel. Retrouvez dès à présent les principaux travaux réalisés par nos experts. En septembre prochain, nous publierons un nouveau rapport qui proposera, pour la première fois, un classement du tissu pavillonnaire francilien en cinq trajectoires, afin d’examiner la diversité des dynamiques et de permettre aux collectivités de mieux intégrer ces espaces dans une cohérence territoriale. |
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| Tarification incitative : comment dynamiser son déploiement en Île-de-France ? |
Afin d’accélérer les efforts en termes de réduction des déchets et d’amélioration des performances de tri, la tarification incitative permet aux usagers du service public de gestion des déchets de payer en fonction de leur production réelle. La loi de Transition énergétique pour une croissance verte a ainsi fixé un objectif de généralisation de ce mode de financement. En Île-de-France, la Région a décliné cet objectif dans son Plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD) : quelque 1,8 million d’habitants seront concernés dès 2025 (15 % de la population) et 3,6 millions d’habitants à l'horizon 2031 (30 % de la population). Cette deuxième chronique de l'économie circulaire rappelle les grands enjeux autour de la mise en œuvre de la tarification incitative et détaille le potentiel de son déploiement en Île-de-France, notamment à l'aune des facilités de mise en œuvre introduite par la Loi de finances 2024. |
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| Tri des déchets alimentaires, où en est-on cinq mois après l'échéance ? |
Depuis le premier janvier 2024, conformément au droit européen et à la loi anti-gaspillage de 2020, le tri des biodéchets est une obligation qui concerne tous les professionnels et les particuliers. Dans ce contexte, à l'occasion de la présentation des résultats de l'enquête annuelle menée par l'ORDIF (département Déchets de l'Institut) sur la gestion des déchets ménagers et assimilés auprès des collectivités de l’Île-de-France, un point a été fait sur la généralisation du tri à la source des biodéchets. Plusieurs collectivités ont eu l'occasion de partager leurs expériences et leurs enseignements tirés de la mise en place de cette mesure. Des retours d'expériences précieux pour comprendre les défis rencontrés et identifier les bonnes pratiques. Ce fut aussi l'occasion d'échanger sur les financements et les accompagnements techniques que peuvent apporter l’État et la Région Île-de-France. |
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| Félicitations aux lauréats 2024 des « Territoires engagés pour la nature » ! |
Le 3 juin dernier, la Région Île-de-France, l'Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France (ARB ÎdF, département de L'Institut Paris Region) et l'Office français de la biodiversité ont organisé la cérémonie des reconnaissances 2024 des Territoires engagés pour la nature (TEN). La démarche TEN est une initiative phare de la Stratégie nationale biodiversité 2030, visant à récompenser les collectivités qui s’engagent dans la mise en œuvre de projets favorisant la flore, la faune et les milieux naturels. L’ARB ÎdF et ses partenaires déploient cette reconnaissance au niveau régional, veillant à sa cohérence avec les défis régionaux définis dans la Stratégie 2020-2030 pour la biodiversité en Île-de-France. L’ARB ÎdF anime le dispositif en région et accompagne les communes et intercommunalités dans la reconnaissance de leurs projets en faveur de la biodiversité. En 2024, le réseau francilien a accueilli quatorze nouveaux territoires, consolidant ainsi l'Île-de-France à la première place des régions comptant le plus grand nombre de territoires engagés, soit 20 % de l’effectif national. Revivez la cérémonie du 3 juin en replay pour découvrir des retours d’expériences de lauréats des éditions précédentes, des témoignages de collectivités, et la remise des diplômes aux lauréats 2024. |
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