8-9 septembre : Le rêve d'un homme ridicule

Bonjour ! En ce jour un peu frais avec un petit goût d’automne, voici le premier spectacle de la saison qui s’annonce au Théâtre Alizé. Deux belles soirées, joyeuses et intimes, avec le magnifique comédien Jacques Maeder. Il nous raconte une sorte de conte fantastique où Dostoïevski, dans la dernière période de sa vie, s’interroge sur notre capacité à saisir le bonheur lorsqu’il est à nos côtés.

« Le rêve d’un homme ridicule » de Dostoïevski.

vendredi 8 et samedi 9 septembre 2017 à 20h15

Drôle, émouvant, prenant, Jacques Maeder nous parle, tout simplement, dans une grande intimité.

Réservez vite au 078 728 00 56 (NOUVEAU!) ou reservation@alize-theatre.ch

www.alize-theatre.ch

A la façon du personnage de ce récit, Jacques Maeder a ressenti l’impératif de le dire, avec ce pressentiment qu’il apporte une lueur et un espoir. Car le miracle de Dostoïevski, c’est qu’il a toujours voulu atteindre son auditoire par le cœur. Chez lui, le personnage est engagé émotionnellement, il y a toujours une adéquation entre l’émotion et le sens, l’un au service de l’autre, il doit traverser toutes les profondeurs de l’âme humaine.

Plus nous entrons dans le récit plus se fait jour une dimension thérapeutique. Ce texte administre au plus profond de nos nerfs un choc vibrant et magnétique qui ébranle les recoins secrets et les ressorts cachés de nos mobiles les plus enfouis. On ressort nettoyé de nos ombres, pour révéler la lumière de la vie.

“Nous vivons tous au paradis mais nous ne voulons pas nous le rappeler, si nous le voulions, la vie dès demain deviendrait le paradis. Le paradis est caché dans chacun d’entre nous, si je le veux, il se réalisera demain en moi et pour toujours.”

Le public passe du rire aux larmes, conquis par un texte débordant d’humanité. À la fin du spectacle, on a juste envie de communiquer et de rester ensemble.

Quelques mots sur Jacques Maeder

Suite à sa rencontre en 1979-80 à travers des stages, André Steiger, metteur en scène et pédagogue, l’a engagé dans ses spectacles, notamment au théâtre Vidy-Lausanne.

En 1983 après une audition à Lyon, organisée par l’Attroupement , il est engagé par Patrick Lemauff pour jouer dans La Tempête de Shakespeare et Arturo Ui de Bertold Brecht et à Toulon avec Denis Guenoun pour être dans le Printemps.

En Suisse et en Belgique il travaille avec Charles Joris et Evgeni Korin au Théâtre Populaire Romand, Dominique Catton et Philippe Morand au Théâtre Am Stram Gram, Phillipe Van Kessel au Théâtre National de la Communauté Française à Bruxelles, Mathias Langhoff au théâtre de Vidy, Séverine Bujard et Raoul Pastor au Théâtre des Amis à Carouge, Georges Wod et Jean Liermier au Théâtre de Carouge, Julien Georges au Théâtre du Loup, Pierre Naftule dans la Revue de Genève.

Ses derniers rôles principaux sont : Porphire dans « Crime et Châtiment », Arnolphe dans « Le malade imaginaire », Le bon gros géant Woland dans « Le Maître et Marguerite »