À découvrir cette semaine dans Pour La Science...

Bonjour ,

Cette semaine, dans Pour la Science, les mathématiciens font une avancée spectaculaire dans l’étude de la distribution des nombres premiers ; faut-il faire confiance à l’IA pour les diagnostics médicaux ? Et aussi : pourquoi les spécialistes des neurosciences peinent à s’accorder sur une théorie de la conscience.

Bonne lecture !

● François Lassagne, rédacteur en chef de Pour la Science.

LA SCIENCE, CETTE SEMAINE

Une avancée spectaculaire dans l’étude de la distribution des nombres premiers

Disputes entre spécialistes, multiplication des théories : la recherche en neurosciences peine à avancer d’un seul pas quand il s’agit de saisir la nature de la conscience. De récentes expérimentations tentent de faire converger les différentes approches.

● Par Mariana Lenharo, journaliste spécialisée en science de la vie.

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Comment l’empreinte énergétique du numérique évolue-t-elle ?

La consommation électrique de 800 000 foyers : c’est la quantité d’énergie que Microsoft s’est assuré d’avoir à disposition, à partir de 2028, en investissant plus de 1 milliard d’euros auprès du fournisseur Constellation, qui redémarrera pour l’occasion l’unité 1 de la centrale nucléaire de Three Mile Island, en Pennsylvanie, fermée depuis 2019. Les géants du numérique se rapprochent de l’industrie nucléaire pour garantir, notamment, que l’entraînement de modèles d’IA toujours plus gourmands en électricité sera possible à l’avenir. Au point de peser de plus en plus lourd dans le budget énergétique des pays accueillant leurs centres de données… Il y a cinq ans, diverses études situaient entre 10 et 15 % la part de l’électricité mondiale consommée par le numérique, comme le rappelaient en 2020 Anne-Cécile Orgerie (CNRS-Irisa) et Laurent Lefèvre (Inria-ENS).

Surfer sur Internet, utiliser une application, regarder une vidéo en streaming, discuter en visio… toutes ces activités qui paraissent aujourd’hui naturelles à nombre d’entre nous sont loin d’être anodines pour l’environnement.

● Par Anne-Cécile Orgerie, chargée de recherche CNRS au sein de l'équipe Myriads du laboratoire Irisa, à Rennes et Laurent Lefèvre, chargé de recherche de l’Inria au sein du Laboratoire de l’informatique du parallélisme, à l’École normale supérieure de Lyon.

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