Du 21 octobre au 1er novembre, se tient à Cali, en Colombie, la seizième édition de la Conférence des parties (COP) sur la diversité biologique. L’objectif est la mise en œuvre de l’accord de 2022, ratifié à Montréal lors de la COP15, dont l’ambition est de stopper la perte d’espèces et d’écosystèmes d’ici à 2030. L’enjeu est colossal tant l’érosion de la biodiversité semble accélérer. C’est vrai à l’échelle globale, même si, parfois, localement, une tendance inverse semble s’observer. Tel est le paradoxe dit du « pigeon ramier », dont l’écologue Anne Teyssèdre nous rappelait les ressorts en 2016. C’est important de comprendre, pour mieux agir ! |