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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Lundi 30 Octobre
Le lundi de la 30e semaine du temps ordinaire
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
Bse Bienvenue Bojani , Bx Ange d'Acri |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,10-17.
En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. |
Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. |
Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » |
Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu. |
Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » |
Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? |
Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? » |
À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Saint Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010) |
« À l'instant même, elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu »
Il fut un temps où je n'étais pas, et tu m'as créé. |
Je n'avais pas prié, et toi, tu m'as fait. |
Je n'étais pas encore venu à la lumière, et tu m'as vu. |
Je n'avais pas paru, et tu as eu pitié de moi. |
Je ne t'avais pas invoqué, et tu as pris soin de moi. |
Je n'avais pas fait un signe de la main, et tu m'as regardé. |
Je n'avais pas supplié, et tu m'as fait miséricorde. |
Je n'avais pas articulé un son, et tu m'as entendu. |
Je n'avais pas soupiré, et tu as prêté l'oreille. |
Tout en sachant ce qui allait m'arriver actuellement, |
tu ne m'as pas dédaigné. |
Ayant considéré avec tes yeux prévoyants |
les fautes du pécheur que je suis, |
tu m'as cependant façonné. |
Et maintenant, moi que tu as créé, |
moi que tu as sauvé, |
moi qui ai été l'objet de tant de sollicitude, |
que la blessure du péché, suscité par l'Accusateur, |
ne me perde pas pour toujours ! ... |
Liée, paralysée, |
courbée comme la femme qui souffrait, |
mon âme malheureuse reste impuissante à se redresser. |
Elle fixe la terre sous le poids du péché, |
à cause des durs liens de Satan... |
Penche-toi vers moi, seul Miséricordieux, |
pauvre arbre pensant qui est tombé. |
Moi qui suis desséché, fais-moi refleurir |
en beauté et splendeur, |
selon les paroles divines du saint prophète (Ez 17,22-24)... |
Toi, seul Protecteur, |
veuille jeter sur moi un regard |
sorti de la sollicitude de ton amour indicible... |
et de rien tu créeras en moi la lumière même. (cf Gn 1,3) |
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