L'essentiel de l'info ce matin
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| | Des surprises, des premières et une vague verte. À l’issue du second tour des élections municipales, la carte des villes de plus de 100.000 habitants a bien trois couleurs principales: le bleu de la droite, le rose du parti socialiste et le vert des écologistes qui font encore mieux qu’espéré. Sur cette carte apparaissent aussi deux couleurs différentes: au Havre où Édouard Philippe a réussi son pari et à Perpignan où Louis Aliot offre au Rassemblement national sa première ville de plus de 100.000 habitants depuis 25 ans. |
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| | C’est au-delà de leurs espérances. Les écologistes, déjà vainqueurs du 1er tour le 15 mars dernier en étant arrivés en tête dans de nombreuses villes comme Marseille, Lyon ou Bordeaux ou Besançon confirment ce 28 juin, lors du second tour, leur percée historique lors d’un scrutin municipal. En plus de transformer l’essai sur ces quatre villes, ils emportent au passage Strasbourg, Annecy, Grenoble, Tours, Nancy ou Poitiers. Des exploits pour des candidats pour la plupart inconnus du grand public et un sévère avertissement pour Emmanuel Macron. |
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| | C'est sans appel: à l'issue du second tour des municipales, c'est une véritable déroute pour le parti présidentiel qui affichait pourtant de hautes ambitions il y a encore quelques mois. Candidats balayés, alliances infructueuses... Au-delà des résultats individuels, c'est surtout la stratégie choisie par LREM qui en prend un coup. En pactisant quasi exclusivement avec des candidats LR face à des challengers EELV, la formation d’Emmanuel Macron apparaît désormais comme celle qui a raté le train de l’écologie, au profit d’un rétrécissement sur sa droite. |
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| | Beaucoup, dans leur ville et plus encore à l’échelle nationale vont découvrir leur visage dans les jours à venir. Le second tour des élections municipales 2020 a fait apparaître beaucoup de nouveaux visages. Particulièrement à gauche où les écologistes ont réussi le tour de force de l’emporter dans huit villes de plus de 100.000 habitants. Deux personnalités incarnent particulièrement cette vague verte: Michèle Rubirola à Marseille et Grégory Doucet à Lyon. Mais l’on pourrait citer aussi Jeanne Barseghian à Strasbourg ou Pierre Hurmic à Bordeaux. |
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| | Emmanuel Macron peut remercier les Citoyens de la Convention pour le Climat. Ils viennent de lui apporter sur un plateau vert-argenté la possibilité de faire passer les résultats des élections municipales au second plan, mais aussi la chance de respecter rapidement sa promesse de réinvention. Comment? Avec le rapport de 149 propositions auquel le président de la République doit apporter ce lundi 29 juin une première réponse. Mais dans ce large “projet de société” salué par les ONG spécialistes de la défense de l’environnement, certains pointent d’emblée un grand absent: la question de l’énergie nucléaire. |
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| | La participation au second tour des municipales de ce dimanche 28 juin a encore baissé par rapport à celle enregistrée au 1er tour en mars, déjà historiquement faible en pleine épidémie de Covid-19. Et d’après les projections de différents instituts de sondage, l’abstention à 20h, lors de la clôture des derniers bureaux de vote, devrait se situer aux alentours de 60%. Un désaveu inédit pour des municipales sous la Ve République, alors même que ce scrutin séduit traditionnellement les électeurs. |
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