Togo : Protéger les jeunes filles contre les violences Dans le sud-est maritime du Togo, l’association pour la promotion et la protection de l’enfant et de la jeune fille (A2PEJF) sensibilise les populations rurales contre toutes les formes de violence et prend en charge les enfants victimes. Un projet de 18 mois soutenu par le BICE. Abeline a 13 ans. Elle vit à Afagnan, un grand village rural au sud-est du Togo. Là-bas, comme dans les communes voisines, pas de bitume, peu de constructions en béton. Mais des routes et sols dans les tons ocre rouge, des champs de palmiers, de maniocs, de maïs, des maisons en briques de terre et plâtre de boue, recouvertes de chaume.
Orpheline de père, la jeune fille habite avec sa maman et ses sept frères et sœurs dans l’une de ces petites huttes. Un soir d’août dernier, alors qu’elle rentre chez elle après avoir vendu du bois de chauffe au marché, elle est victime d’un viol. « Il était vers 23h, j’ai vu un homme sur la route avec son téléphone portable. Il m’a laissée le dépasser puis il s’est mis derrière moi et m’a frappée. J’étais à terre, il s’est jeté sur moi, a déchiré mes vêtements », raconte Abeline.
Des passants la découvrent peu de temps après, allongée sur le bord de la route. Impossible pour elle de se relever, de marcher. « Quand je l’ai vue comme ça, j’ai eu envie de hurler, se souvient sa maman. Je l’ai portée sur mon dos jusqu’au dispensaire. Là-bas, ils m’ont dit que c’était trop grave et qu’il fallait aller à l’hôpital. Il y en a un à Afagnan, nous nous y sommes rendues tout de suite. »
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Un enfant ou un jeune décédé toutes les 4,4 secondes en 2021 dans le monde Les agences des Nations unies viennent de publier un rapport sur la mortalité infantile dans le monde et ses causes. Des pertes de vie immenses qui pourraient pour la plupart être évitées. |
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Blocus du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan : « Une véritable crise humanitaire » Au Haut-Karabakh, coupé de l’Arménie par les Azerbaïdjanais depuis mi-décembre, la situation humanitaire s’aggrave. Témoignage d’Armine Gmyur, psychologue au sein d’Arevamanuk, partenaire du BICE. |
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Des tuteurs de résilience formés pour accompagner les enfants au Mozambique Une formation en ligne Tuteurs de résilience a été menée au Mozambique fin 2022 auprès de 23 professionnels (éducateurs, coordinateurs, enseignants). Elle permet aux participants de promouvoir la résilience des enfants, ce qui participe de surcroît à créer un environnement éducatif bienveillant et sûr. |
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Crise au Venezuela : soutenir les enfants en souffrance psychologique Au Venezuela, en situation d'urgence humanitaire complexe, le BICE et son partenaire local Cecodap, en lien avec la Fondation de solidarité internationale La Salle, portent une attention particulière aux enfants et adolescents en souffrance sur le plan psychologique et promeuvent la bientraitance. |
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Favoriser l'autonomie alimentaire des familles quechua vulnérables en Bolivie Dans la communauté quechua installée près du marché d’Arocagua dans la banlieue de Sacaba en Bolivie, les familles ont créé fin 2021, avec le soutien de la fondation Bolivia Digna et du BICE, un jardin communautaire. L'objectif ? Favoriser leur autonomie alimentaire. Depuis, les femmes et les adolescents, tout en cultivant leur terrain, perfectionnent leurs connaissances du jardinage et des plantes potagères. Ils participent régulièrement à des ateliers (compostage, jardinage alternatif, utilisation de l'eau, éducation environnementale, alimentation saine et nutritive...). En janvier, ils ont pu utiliser leur premier compost, réalisé avec les déchets organiques du marché. Une nouvelle étape importante. Le compost est en effet essentiel pour améliorer la qualité du sol et augmenter les rendements de leur potager de manière durable. |
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Crédits photos : T. Poidevin / BICE, Unicef, Arevamanuk, Veronica Hurtubia, Adobe Stock, max.damato.77 / Bolivia Digna |
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