Rapport d'activité 2016 et 1er semestre 2017 de la très officielle Miviludes ou « Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires » (pour le télécharger Cliquez ICI).
Qu'on y prenne garde car ceux qui sont contre la vaccination obligatoire, ne sont que de dangereux sectaires qu'il faut surveiller et contrôler !
Chères amies et chers amis,
Je termine la lecture des pages 113 à 138 de ce rapport d'activité de la Miviludes dans lequel on découvre d'emblée qu'elle s'octroie un rôle très important.
Celui de se « féliciter ».
Se féliciter de quoi, me direz-vous ? De la lutte contre les effets secondaires, parfois mortels, de la vaccination infantile de masse ? De l'absence d'informations publiques objectives sur les dangers de la vaccination de bébés de 2 mois ?
Non, cette Mission se félicite « de la décision annoncée par le Premier ministre et la ministre de la Santé de porter à 11 les vaccinations obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. »
Après des magistrats de la Cour des comptes, voici de nouveaux experts ès vaccinations, porte-voix du Premier ministre, de la ministre de la Santé et de l'industrie pharmaceutique vendeuse de vaccins, dont on va pouvoir apprécier le niveau de compétence dans les lignes qui suivent.
Avant même cette lecture, je me suis rappelé avoir intérieurement souri à celle d'un mail m'annonçant, il y a quelques mois, que son auteur me dénonçait à ladite Mission interministérielle (dont j'ignorais alors l'existence), pour : « activité sectaire qui remet en cause la vaccination obligatoire et met en danger la vie de jeunes enfants ». Je m'étais alors dit, « allez-y, dénoncez-moi également à l'Office central de lutte contre le crime organisé pendant que vous y êtes, lutter contre la vaccination obligatoire et dangereuse doit bien faire partie du « crime organisé » dans le cerveau de quelques demeurés ».
J'avais intérieurement souri, mais, à la lecture de ce rapport, j'ai eu tort. J'aurais dû m'inquiéter.
Cette vingtaine de pages est présentée comme une « étude » d'une certaine Lucie Guimier, « docteure » en « géopolitique » officiant à l'Institut français de géopolitique. Elle est intitulée : « La résistance aux vaccinations : d'un défi de santé publique à un enjeu de société ».
Naturellement, on se demande en quoi la géopolitique concerne les produits chimiques dangereux qui vont être inoculés en France dans le corps de bébés de 2 mois sous couvert de vaccination ? Mais, bon, pourquoi pas.
Toutefois, dès la page 115, on a compris qu'il ne nous serait épargné aucun lieu commun et aucun mensonge que les idiots utiles de l'industrie pharmaceutique, pro vaccins obligatoires, veulent nous faire passer pour des vérités.
Géographe, Lucie Guimier termine son introduction sur un : « Dans un premier temps, je propose de mettre en évidence les conséquences du refus vaccinal pour en comprendre les enjeux. »
On se demande alors si elle a des compétences particulières en immunologie ou en pharmacologie qui lui permettraient d'avoir, sur ces questions compliquées, un avis autorisé, c'est-à-dire autre que celui de tout un chacun ?
Manifestement, ce n'est pas le cas. Il n'est fait nulle part état à son sujet d'études supérieures qu'elle aurait suivies sur ces questions ou d'ouvrages qu'elle aurait publiés après de longues et fastidieuses recherches documentées. On assiste donc à un détournement de compétences scientifiques où une géographe va nous asséner des « vérités d'expert » qui échappent à son domaine d'expertise.
D'ailleurs, nous pourrons également profiter de ses lumières en sociologie et en psychosociologie car, nous dit-elle : « Dans un second temps, je présenterai des éléments explicatifs permettant d'identifier les conditions sociales dans lesquelles les discours anti-vaccinaux se créent et se propagent (On appréciera le choix du verbe « propager ». Commentaire de Pierre Lefevre). »
On remarquera qu'il n'est fait nullement référence aux nombreuses études publiées par des chercheurs indépendants de l'industrie pharmaceutique, comme celles de la revue Cochrane au sujet des vaccins pour prévenir la grippe chez les adultes en bonne santé, ou celle intitulée « Administration d'un vaccin combiné pour protéger les enfants contre la rougeole, les oreillons et la rubéole » qui conclut : « La conception et la notification des résultats sur la tolérance dans les études réalisées sur le vaccin ROR, avant et après sa mise sur le marché, sont clairement inadaptées. Les preuves concernant des événements indésirables suite à l'immunisation avec le vaccin ROR ne peuvent pas être séparées de son rôle pour la prévention des maladies ciblées. »
Il s'ensuit 10 pages qui tendent à démontrer, graphiques et cartes coloriées à l'appui, la corrélation qu'il y aurait entre « l'épidémie » de rougeole qui aurait sévi en France entre 2008 et 2012 et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X ou encore avec les écoles adeptes de la pédagogie Steiner-Waldorf (on comprend enfin le message : ces affreux adeptes de l'anthroposophie ou ces catholiques intégristes sont les dangereux sectaires responsables de l'épidémie de rougeole , et sans doute des autres, en France).
Pour Lucie Guimier, il y aurait eu en France « entre 2008 et 2012 plus de 22 000 cas de rougeole dont 15 000 cas pour la seule année 2011 » et qui auraient été la cause de 14 décès.
À l'appui de ses affirmations chiffrées, Lucie Guimier nous renvoie à la note suivante : « La source concernant les décès est le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l'Inserm. Les autres données épidémiologiques proviennent de : Antona et al., (2012) ; données comprises entre janvier 2008 et mai 2012 (soit pendant quatre années. Précision de Pierre Lefevre). »
Or, ces dates et ces chiffres sont faux et ils posent des problèmes !
Si la consultation du site du CépiDc, utilisé comme référence par la géographe, ne permet pas d'avoir accès à la moindre donnée chiffrée sur la rougeole alors que celle de « Antona et al » est muette sur Google, sur le site de l'Institut de la veille sanitaire, nous avons accès à ces informations au sujet de la rougeole :
« Du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2017 (Soit sur 10 années et non pas 4 comme l'affirme Lucie Guimier. Précision de Pierre Lefevre), plus de 24 500 cas de rougeole ont été déclarés en France (dont près de 15 000 cas pour la seule année 2011). Après avoir fortement diminué en 2012, le nombre de cas déclarés est resté stable en 2013 et 2014 (respectivement 859, 259 et 267 cas). En 2015, le nombre de cas augmentait de nouveau (364 cas), en lien avec un important foyer épidémique en Alsace (230 cas). En 2016, une circulation moindre du virus de la rougeole a été notée avec seulement 79 cas déclarés, mais elle s'est intensifiée en 2017 avec un total de 519 cas déclarés, en lien surtout avec des foyers épidémiques en Lorraine, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie (pour en savoir plus : bilan épidémiologique rougeole 2017). Au cours de ces dix années, plus de 1 500 de ces cas ont présenté une pneumopathie grave, 38 une complication neurologique (35 encéphalites, 1 myélite, 2 Guillain-Barré) et 11 sont décédés. Mais 9 décès supplémentaires ont pu être identifiés lors de l'analyse des certificats de décès parvenus à l'Inserm CépiDC entre 2008 et 2014, portant à 20 le nombre total de décès de rougeole survenus sur la période 2008-2017 (Il ne s'agit donc pas de 14 décès sur 4 ans, mais de 20 sur 10 ans, selon les chiffres des autorités officielles, ce qui statistiquement change beaucoup de choses. Précision de Pierre Lefevre). »
La répétition de ces dates et chiffres, à la fois dans le titre du chapitre, dans le corps du texte et dans les notes, rend difficile l'idée qu'il s'agit de coquilles et les mauvais esprits, dont je ne fais pas partie, y verront une volonté de falsification des faits. Toutefois, sans aller jusque-là, on peut, pour le moins, trouver étrange qu'une « docteure » en géopolitique rende un travail officiel destiné au Premier ministre avec de telles erreurs et de telles approximations. C'est dire le sérieux de cette Mission interministérielle, dont certains membres semblent plus forts dans le « léchage de bottes » des autorités étatiques que dans le respect des règles et de la rigueur scientifiques.
Une « étude » farfelue et inquiétante
Non seulement cette géographe comprime, volontairement ou involontairement, des données sur 4 ans alors qu'elles concernent une période de 10 ans, mais le reste est du même acabit : affirmations non étayées par des faits contrôlables, citations de propos anonymes invérifiables ou, encore, points de vue personnels moralisateurs.
Lisons, parmi d'autres, ce simple passage qui peut être le fruit de l'imagination de son auteur : « J'ai rencontré au cours de mes recherches un père de famille ardéchois qui m'a expliqué avoir retiré son enfant d'une de ces écoles (Pédagogie Steiner-Waldorf. Précision de Pierre Lefevre), jugeant que le projet pédagogique n'était pas celui qu'il espérait. Ayant perdu confiance envers l'Éducation nationale après avoir « souffert dans le système classique », il n'a pas hésité à débourser 2 400 euros de frais de scolarité annuels pour assurer une bonne éducation à son enfant. Il m'a par ailleurs expliqué avec désarroi que la mère de l'enfant avait dû accepter de travailler quelques heures par semaine au sein de l'établissement pour combler les frais de cantine s'élevant à une centaine d'euros par mois. »
De la page 129 à 132, on a droit à une attaque quasiment délirante du professeur Henri Joyeux par cette géographe, dont on se demande si elle ne va pas finir par réclamer son internement d'office. Elle tente d'ailleurs d'assimiler l'éminent professeur et cancérologue à « un dissident parmi les siens ».
En effet, dans ce passage, on peut lire sans qu'il y ait le moindre retour à la ligne : « un dissident parmi les siens : ancien cadre de laboratoires pharmaceutiques, prescription de thérapies alternatives lui ayant valu d'être rayé du Conseil de l'Ordre des médecins, ou toute autre attitude dissidente. Dans ses textes, Henri Joyeux s'adresse davantage aux femmes (20 fois) qu'aux hommes (12 fois). Le choix de cibler son message vers un public féminin n'est pas neutre. Il est en effet admis qu'en matière de santé, les décisions prises pour les enfants incombent majoritairement aux mères. »
Après s'être également attaqué à l'Institut pour la protection de la santé naturelle (IPSN), notre géographe, fâchée avec les chiffres, les dates et les faits vérifiables, nous assène une conclusion qui fait froid dans le dos :
« L'invocation du complot étatique ou des laboratoires pharmaceutiques est également fréquente dans les milieux réfractaires à la vaccination, qui mêlent dans leur discours des éléments véridiques à des arguments non fondés scientifiquement. Au terme de cette réflexion, la vaccination apparaît ainsi être en lien avec des idéologies dont des mouvements de nature sectaire peuvent se servir pour gagner des parts de marché. Face à l'idée aujourd'hui répandue que toutes les données disponibles se valent, de l'information scientifique aux « faits alternatifs », la question se pose de savoir comment renforcer la vigilance, notamment pour défendre le symbole que représente la politique vaccinale dans la construction du projet national de santé publique. Internet doit bien sûr être investi par les autorités de santé publique et les scientifiques pour faire la transparence sur les interrogations qui entourent les vaccins. Enfin, il est nécessaire que les principales institutions de l'État soient vigilantes à la propagation de théories et pratiques vaccino-sceptiques en leur sein, comme par exemple à l'école publique, lieu de socialisation et de promotion du vivre-ensemble par excellence. »
****
Ce rapport de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, qui classe parmi les agents propagateurs des dérives sectaires ceux qui, comme moi, se battent contre cette vaccination obligatoire insensée et scientifiquement totalement injustifiée, mérite quelques observations et rappels.
Selon les chiffres officiels, l'épidémie de rougeole a provoqué 20 morts en 10 ans. Pendant la même période, les infections nosocomiales et les médicaments vendus par les pharmacies sur ordonnances des médecins ont provoqué un total qui se situe entre 215 000 et 250 000 morts :
- Les médicaments ont été à l'origine de 180 000 à 200 000 morts.
- Les infections nosocomiales : entre 35 000 et 50 000 morts.
À l'instar de cette « étude » publiée dans le rapport de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, nous pourrions avec des graphiques et des schémas coloriés, dresser la carte de France des 215 000 ou 250 000 morts de ces 10 dernières années et mettre en corrélation, dans une étude, la situation géographique des pharmacies dans lesquelles ils ont acheté les médicaments mortels et celle des médecins qui leur ont prescrit les ordonnances.
Et nous pourrions suggérer d'inclure dans le prochain rapport de la Miviludes cette étude qui serait intitulée : « La dérive sectaire des pharmaciens et de médecins a causé entre 215 000 et 250 000 morts ces dix dernières années en France » et de suggérer au gouvernement de prendre des mesures efficaces pour mettre fin à cette dérive et à l'hécatombe.
Bonne continuation à toutes et à tous et bien amicalement.
Résistons !
Pierre Lefevre
Nouvelle adresse email : lefevrepierre@gcpww.org
Pour télécharger le rapport d'activité 2016 et 1er semestre 2017 de la MIVILUDES, Cliquez ICI Notre action est soutenue par MEDECINE & PHARMACOPEE CHINOISES FRANCE qui se met bénévolement à notre service pour la gestion administrative de notre collectif - Vous pouvez nous soutenir action en faisant un don par virement bancaire, même pour 1 euro !
Coordonnées bancaires :
IBAN : FR76 1820 6002 5765 0396 8037 242 BIC : AGRIFRPP882
RIB : BANQUE : 18206 GUICHET : 00257 N° de COMPTE : 65039680372 CLÉ : 42
DOMICILIATION : PARIS ORDENER (00257)
TITULAIRE DU COMPTE : ASSOC. MÉDECINE ET PHARMACOPÉE CHINOISE FRANCE
Ou par chèque à l'ordre de « ASSOC. MÉDECINE ET PHARMACOPÉE CHINOISE FRANCE » adressée à :
M&PCF
C/O Maître Serge Lewisch
132 bld du Montparnasse
75014 Paris