Le point de Saxo Banque sur les marchés financiers - Il est surprenant de voir la réaction de beaucoup de commentateurs à l’annonce de l’alliance entre Alstom et Siemens. Elle m’amène à faire quatre remarques : 1) Cette alliance n’est en rien surprenante et est dans les cartons de Bercy depuis des années. Elle était déjà évoquée au tout début des années 2000. 2) Lors de la cession des activités d’Alstom à GE, la direction du géant français avait laissé la porte ouverte à une alliance dans le domaine des transports afin de renforcer le positionnement de l’entreprise nouvellement créée. Dans les milieux financiers, ce n’était qu’une question de temps avant qu’Alstom ne s’allie à un autre partenaire. Il y avait deux possibilités évidentes, soit le Canada, soit l’Allemagne. Comme Alstom est un dossier aussi fortement politique, en cette période de relance de l’UE, il parait assez logique de vouloir créer un géant européen des transports qui possède une taille critique apte à lui permettre de gagner des parts de marché à l’international. 3) Rappelons au passage que si les Allemands semblent être les grands gagnants de cette alliance, cela est complètement logique. En effet, les entreprises allemandes sont meilleures que les françaises. Le rapport de force nous est défavorable. 4) On a souvent tendance à oser la comparaison avec notre voisin outre-Rhin. Cependant, dans le dossier Alstom, c’est bien la comparaison avec la Chine qui prévaut. La création d’un géant européen des transports doit permettre de faire face à la concurrence chinoise. Il y a trois principales entreprises positionnées sur le domaine du ferroviaire en Chine, qui sont largement subventionnées par les autorités, à l’inverse de nos entreprises, et qui évoluent sur un marché local en pleine expansion. Il y a dix ans de cela, il n’existait pas de ligne à grande vitesse (LGV) en Chine. Désormais, 60% du réseau LGV mondial se trouve dans le pays, avec des tronçons où les trains peuvent aller jusqu’à 400km/h. La révolution technologique et l’électrification de la Chine est un défi majeur qui oblige les Européens à s’allier, qu’on le veuille ou pas. |
| | [ALSTOM/SIEMENS] A QUOI BON… | |
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| | | Le point macroéconomique de Saxo Banque : | | |
| | | | En résumé : | "Il est surprenant de voir la réaction de beaucoup de commentateurs à l’annonce de l’alliance entre Alstom et Siemens. Elle m’amène à faire quatre remarques : 1) Cette alliance n’est en rien surprenante et est dans les cartons de Bercy depuis des années. Elle était déjà évoquée au tout début des années 2000. 2) Lors de la cession des activités d’Alstom à GE, la direction du géant français avait laissé la porte ouverte à une alliance dans le domaine des transports afin de renforcer le positionnement de l’entreprise nouvellement créée. Dans les milieux financiers, ce n’était qu’une question de temps avant qu’Alstom ne s’allie à un autre partenaire. Il y avait deux possibilités évidentes, soit le Canada, soit l’Allemagne. Comme Alstom est un dossier aussi fortement politique, en cette période de relance de l’UE, il parait assez logique de vouloir créer un géant européen des transports qui possède une taille critique apte à lui permettre de gagner des parts de marché à l’international. 3) Rappelons au passage que si les Allemands semblent être les grands gagnants de cette alliance, cela est complètement logique. En effet, les entreprises allemandes sont meilleures que les françaises. Le rapport de force nous est défavorable. 4) On a souvent tendance à oser la comparaison avec notre voisin outre-Rhin. Cependant, dans le dossier Alstom, c’est bien la comparaison avec la Chine qui prévaut. La création d’un géant européen des transports doit permettre de faire face à la concurrence chinoise. Il y a trois principales entreprises positionnées sur le domaine du ferroviaire en Chine, qui sont largement subventionnées par les autorités, à l’inverse de nos entreprises, et qui évoluent sur un marché local en pleine expansion. Il y a dix ans de cela, il n’existait pas de ligne à grande vitesse (LGV) en Chine. Désormais, 60% du réseau LGV mondial se trouve dans le pays, avec des tronçons où les trains peuvent aller jusqu’à 400km/h. La révolution technologique et l’électrification de la Chine est un défi majeur qui oblige les Européens à s’allier, qu’on le veuille ou pas." |
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| | | Les derniers faits marquants : | | | En zone euro, la masse monétaire M3 est ressortie en forte progression, +5% en août sur un an alors que le consensus tablait sur une progression de 4,6%. | | On notera enfin la publication de bons chiffres en Europe sur le plan macroéconomique. L’indice ZEW des perspectives conjoncturelles en Suisse a atteint 28,0 (vs 25,0 précédemment) pour le mois de septembre. En outre, l’Italie a publié de solides chiffres concernant la confiance en septembre. La confiance des entreprises atteint désormais 110,4 tandis que la confiance des consommateurs a fait un bond à 115,5. En revanche, mauvaise nouvelle pour la France avec une confiance des consommateurs en léger repli à 101 en septembre (contre 103 précédemment). | | Le graphique du jour : Productivité horaire du travail en Catalogne vs Productivité horaire du travail en Espagne.
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| | | | A suivre aujourd'hui : | | | On fera le point plus longuement vendredi sur la situation économique en Catalogne en lien avec le défi du référendum sur l’indépendance. | | Cette journée sera encore marquée par beaucoup de discours de banquiers centraux : Praet (10h), Debelle de la RBA (11h), Lautenschläger de la BCE (13h10), George (15h45) et Fischer (16h15). On surveillera surtout les propos de Fischer, fin connaisseur de la régulation bancaire, qui a décidé de démissionner du FOMC à l’issue de la réunion d’octobre. Il s’agit certainement de l’un des meilleurs banquiers centraux de la dernière décennie, notamment au regard de son action très positive lorsqu’il était à la tête de la Banque d’Israël. | | Enfin, la publication du PIB américain au T2 (3% attendu) risque d’éclipser les revendications hebdomadaires au chômage et également le PCE Core. |
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| | | | Calendrier économique du jour | |
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| | Heure | Pays | Indicateur | Période | Prévision*** | Précédent | Impact | 08:00 | | Confiance des consommateurs | Octobre | 11.0 | 10.9 | Fort | 10/03 | | Prix des maisons Nationwide (GM) | Septembre | -- | -0.1% | Fort | 11:00 | | Confiance des consommateurs | Septembre | -1.2 | -1.2 | Fort | 11:00 | | Confiance économique | Septembre | 111.9 | 111.9 | Faible | 14:00 | | IPC - Indice des Prix à la Consommation (GM) | Septembre | 0.1% | 0.1% | Fort | 14:30 | | PIB annualisé (GT) | 2Q | 3.1% | 3.0% | Majeur | 14:30 | | Indices des prix du PIB | 2Q | 1.0% | 1.0% | Moyen | 14:30 | | Consommation de base des ménages (GT) | 2Q | -- | 0.9% | Moyen | 14:30 | | Nouvelles Demandes Allocations chômage | -- | -- | 259k | Majeur | 14:30 | | Stocks de grossistes (GM) | Août | -- | 0.6% | Fort | 14:30 | | Consommation personnelle | 2Q | 3.2% | 3.3% | Moyen |
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| | | | Calendrier économique des entreprises du jour | |
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| | Il n'y a pas d'annonce majeure. | |
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| | | | Instrument financier | Niveaux importants | | | France 40 | 5259 - 5316 | | | Germany 30 | 12 591 - 12 752 | | | UK 100 | 7250 - 7366 | | | SPX 500 | 2497 - 2513 | | |
| Instrument financier | Niveaux importants | | | EURUSD | 1,1673 - 1,1786 | | | USDJPY | 112,26 - 113,79 | | | USDCHF | 0,9681 - 0,9807 | | | GBPUSD | 1,3345 - 1,3443 | | | AUDUSD | 0,7804 - 0,7878 | | | USDCAD | 1,2380 - 1,2526 | | |
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| | | | | | | * Niveau de 8h30 - Pourcentage de variation relatif au fixing de la veille ** Dernier cours de clôture *** Source Bloomberg au 28/09/2017 Ce contenu vous est communiqué à titre purement informatif et ne constitue ni un conseil d’investissement, ni une offre de vente, ni une sollicitation d’achat, et ne doit en aucun cas servir de base ou être pris en compte comme une incitation à s’engager dans un quelconque investissement. Les performances passées ne sont pas constantes dans le temps et ne préjugent pas des performances futures.Cette newsletter ne prend pas en compte votre situation financière et vos objectifs. L’investisseur est seul juge du caractère approprié des opérations qu’il pourra être amené à conclure. Les opérations de change (Forex) et certains des instruments financiers proposés par Saxo Banque (France) présentent, en raison notamment de leur effet de levier, un fort caractère spéculatif et peuvent vous exposer à des risques de pertes supérieures au montant investi. Ils nécessitent un bon niveau de connaissances et d’expérience en matière financière. Nous vous recommandons de lire notre avertissement sur les risques, de suivre nos formations et de vous assurer que la réalisation d’opérations de change ou la réalisation d’investissements à partir des instruments financiers proposés par Saxo Banque (France) est adaptée à votre situation et à vos objectifs financiers. Ces produits sont destinés à une clientèle avisée pouvant surveiller ses positions de manière quotidienne voire plusieurs fois par jour et ayant les moyens financiers de supporter un tel risque. Il est impossible de garantir que les communications par messagerie électronique arrivent en temps utile, sont sécurisées ou dénuées de toute erreur, altération, falsification ou virus. Aussi, Saxo Banque (France) décline toute responsabilité du fait des erreurs, altérations, falsifications ou omissions qui pourraient en résulter. Saxo Banque (France) est agréée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en qualité de banque. | | | Cliquez ici pour vous désinscrire | |
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