| | | PRESQUE C’est une presqu’histoire d’amour / Une histoire d’amour, presque ... Ça s’est passé ici, il n’y a pas longtemps, à peine quelques jours, presque une semaine / Le mec était là, accroché au comptoir, accoudé à son verre, regardant le journal dans le vide / Il m’a demandé une autre bière et commencé à parler doucement / Sa vie en long, son cœur en large et ses amours en travers / Une femme perdue à la fin de sa jeunesse dans un pays lointain il y a presque trente ans, une photo usée, sortie d’une enveloppe qu’il montre à la volée, alpaguant les clients... Cette femme est belle, fière et un peu triste, et se prénomme Layla / Plus le temps passe, moins il l’oublie / Il parle d’elle comme d’hier, de sa peau douce et de son rire / Il n’a plus aucune nouvelle, rien depuis toujours, perdue à jamais, juste une photo, Layla / Il pense bien qu’il ne la reverra plus, définitivement absente / Alors il imagine que là, présentement, elle entre dans le bar / Il se dit qu’il y a une chance sur mille milliards ou presque / Que ferait-elle ici, si loin de chez elle, après tout ce temps, par quel hasard / Presque il en rigole / Puis il finit son verre, se lève et il s’en va, sans un mot... Je vais nettoyer la table désertée, le mec a oublié la photo, je la prends par la main / Pile à ce moment, en levant les yeux je vois une femme qui entre dans le bar, à l’image pareille, avec trente ans de plus, mais encore plus belle / Une chance sur mille milliards / Est-ce vraiment elle ? / Elle s’assoit à la même table et commande une limonade / Mais j’ai fini mon service, alors je me barre sans rien dire, que le destin se démerde ! Ils ne se sont pas croisés, presque mais non / Je ne sais pas si c’est vraiment la fille de la photo, elle reste un filigrane / Les coïncidences ratées, t’en sauras jamais rien / Pour quelques secondes, quelques millimètres qui déconnent, tu rates l’amour … ou la mort, sans jamais en savoir rien / C’est le hasard qui bricole dans l’ombre, ce n’est pas très malin, c’est la vie, baby / Et Clapton qui braille son prénom dans le Juke-Box. Je tiens à préciser que tout ceci est, bien entendu, une histoire vraie ... PRESQUE |
|
---|
| |
|
| | Texte extrait du spectacle Au Comptoir Modeste, cabaret mécanique. Il est diffusé sur un panneau lumineux défilant, à lire pendant le spectacle. Théâtre de rue avec de la lecture, Dynamogène toujours à la pointe de l’innovation ! |
|
---|
| |
|
| AU COMPTOIR MODESTE cabaret mécanique - création 2022 - |
|
---|
|
|
| | | | Avec : Pepe Martinez et Grégoire De Martino Conception & construction machine : Pierre Pélissier Composition & programmation musicale : Pepe Martinez Création collective, mise en scène par Pierre Pélissier Spectacle fixe, durée 60 minutes, jauge 300 personnes max. |
|
---|
| |
|
| | | Palmarès 2022 : Meyrannes (30), prog. Maison de l’Eau / St-Bresson (30) / Alès (30) festival Cratère Surfaces / St-Jean-du-Gard (30), prog. Maison Rouge / les Gets (74), festival Musique Mécanique, prix de la meilleure création instrumentale / Chalon-sur-Saône (71), festival Chalon dans la rue – off / les Jeudis de Frontignan (34) / Nîmes (30), 10 ans de Paloma-SMAC / Nîmes (30), prog. théâtre C.Liger … prochainement dans votre ville ! |
|
---|
| |
|
| | | Après une première saison alléchante & fructueuse, on retourne à l’atelier cet hiver pour peaufiner quelques détails, améliorer le bazar et une reprise de rôle. Ce sera encore mieux en 2023, qu’on se le dise ! |
|
---|
| |
|
| EDITO so what ? / et alors ? / seau ouate ... |
|
---|
|
|
| | Allez, c’est reparti pour un tour. On va faire comme si … On va faire comme ça, l’air de rien. Une étrange fatigue m’envahit, à faire pâlir les sourires, ce doit être l’usure, l’érosion, mais j’y retourne. Tous ces milliers de kilomètres, toutes ces routes parcourues … Ecoutez François Béranger, bordel de merde, en boucle s’il le faut ! Je vous fais une liste de chansons incontournables pour les longues soirées d’hiver qui arrivent. Contactez-moi en MP. Tout ça pour ça, que je me disais, la joue avachie sur la vitre latérale du fourgon, une nuit de retour, sur l’autoroute triste et que même les vaches dorment et que les trains ne circulent plus. Tout ça pour ça. Notre jeunesse a cramé et que reste-t-il ? Les rires, les applaudissements de fin de spectacle et une bière que l’on boit, parfois seul à la terrasse de la pizzeria du centre-ville. Tout ça pour ça, est-ce que ça vaut la peine ? Franchement, je n’ai jamais su répondre à cette question. Mais si tu ne le fais pas, y a rien qui se passe à part la terrible pesanteur de l’ennui. Alors oui, on y retourne. On fait, avec quelques collègues & amis, des spectacles pires que des rêves de gosses … Des à-quoi-bonistes désespérément loufoques, pour vous servir, msieurs-dames ! |
|
---|
| |
|
| BREVES plouf, plouf, plouf ... |
|
---|
|
|
| | M.CULBUTO a 25 ans, quasi 1000 représentations, 32 pays visités, presque toutes ses dents et toujours 320 kg de poésie brute. Pensez à l’inviter dans votre festival ! Prochainement une NewsLetter spéciale pour ce monstre terriblement humain. Si vous avez dans votre cave ou grenier (ou sur l’étagère merdique du salon) un vieil ELECTROPHONE (tourne-disques) en état de marche, on est preneur ! Idem pour les disques 45T, ne jetez plus, on récupère. Mécanismes divers, vélo cassé, instrument de musique hors d’usage, ferraille & tutti quanti : petit prix, don, troc, paiement en nature, y a moyen de s’arranger. PUBLICITE : Toujours sur les routes, nos spectacles d'une exceptionnelle originalité, d'une qualité artistique hors normes et d'une redoutable efficacité. le RastaFerraille, le Rotocloche, la Cymbalobylette, l'Athlétic-Cyclo-Disco-Club, la Torpédo Swing ... |
|
---|
| |
|
| | | EXCUSE … Cet été, dans la chaleur de la création du spectacle, j’ai pété un câble et vociféré quelques insultes velues en public. C’est nul et inacceptable, je m’en excuse vivement auprès des personnes concernées. |
|
---|
| |
|
| | | | | | | ALMOST It's almost a love story / A love story, almost... It happened here, not long ago, a few days only, almost a week / The dude was there, resting on the counter, elbows down, glass in hand, looking through the newspaper, into the void / He asked me for another beer and started softly / All along his life, down to his heart and his loves / A woman he lost towards the end of his youth, in a distant land, almost thirty years ago, a worn photograph, taken from an envelope that he shows on the fly, catching the gazes of other customers... This woman looks beautiful, haughty, with sad eyes. Her name is Layla / The more time passes, the less he forgets her / He talks about her like it was yesterday, about her soft skin and her laughter / He doesn't have any news of her, nothing, forever lost, just a picture, Layla / He really thinks he won't ever see her again, permanently missing / Then, he begins imagining.. there she is, entering the bar / "It's a chance in a trillion or so" he tells himself / What would she be doing here, so far from home, after all this time, by what chance / He almost jokes about it / Then he finishes his drink, gets up and leaves, without a word ... I start to clean the abandoned table, the dude has forgotten the picture, I took it in my hand / Right then, a woman enters the bar, same image as on the picture, thirty years older, but even more beautiful / One chance in a trillion / Is it really her? / She sits at the same table and orders a lemonade / But my shift is over, so I clear off, without a single a word. Let fate play around it ! They didn't meet, they almost did but not / I don't know if it was really the girl in the picture, she remains a question mark / Misfired coincidences, you'll never know / by a few seconds, a few millimeters that mess around, you miss love … or death, without even being aware of it / It's fate tinkering in the shadows, it's not very smart, “that's life, baby” / And Clapton screaming his first name in the Jukebox. Let's make it clear that all this is, of course, a true story ... ALMOST |
|
---|
| |
|
| | Text from the show Au Comptoir Modeste, mechanical Cabaret. It is broadcast on a scrolling light panel, to be read during the show. Street theater with reading, Dynamogène always at the forefront of innovation ! |
|
---|
| |
|
| | AU COMPTOIR MODESTE mechanical cabaret - creation 2022 - |
|
---|
| |
|
| | | | With : Pepe Martinez & Grégoire De Martino Machine design & construction : Pierre Pélissier Composition & musical programming : Pepe Martinez Collective creation, director Pierre Pélissier Fixed show, duration 60 minutes, audience 300 people max |
|
---|
| |
|
| | | Tour 2022 : Meyrannes (F), prog. Maison de l’Eau / St-Bresson (F) / Alès (F) festival Cratère Surfaces / St-Jean-du-Gard (F), prog. Maison Rouge / les Gets (F), festival Musique Mécanique, prix de la meilleure création instrumentale / Chalon-sur-Saône (F), festival Chalon dans la rue – off / les Jeudis de Frontignan (F) / Nîmes (F), 10 ans de Paloma-SMAC / Nîmes (F), prog. théâtre C.Liger … Soon in your city ! |
|
---|
| |
|
| | | After an enticing & fruitful first season, we are returning to the workshop this winter to refine a few details, improve the mess and take over a role. It will be even better in 2023, let it be said ! |
|
---|
| |
|
| EDITO so what ? et alors ? seau ouate … cotton bucket (wonderful translation, isn't it ?) |
|
---|
|
|
| | Come on, here we go again. We’re going to act as if … We’re going to do like that, seemingling noting. A strange fatigue invades me, to make bland smiles, it must be the wear, the erosion, but I return there. All these thousands of kilometres, all these roads travelled … Listen François Béranger, for fuck’s sake, loop if necessary ! I’m making you a list of essential songs for the long winter evenings that are coming. Contact me in PM. All that for that, I said to myself, my cheek slumped on the side window of the van, one night back, on the sad highway and even the cows are sleeping and the trains are no longer running. All that for this. Our youth has burnt and what remains ? Laughs, applause at the end of the show and a beer that we drink, sometimes alone on the terrace of the pizzeria in the city-center. All that for that, is it worth it ? Frankly, I have never been able to answer this question. But if you don’t, nothing happens except the terrible weight of boredom. So yes, we are going back. We put on, with a few colleagues & friends, shows worse than a kid’s dream … Desperately crazy wankers, to serve you, ladies & gentlemen ! |
|
---|
| |
|
| | | M.CULBUTO is 25 years old, quasi 1000 performances in 32 countries, almost all his teeth and still 320 kg of raw poetry. Consider inviting him to your festival ! Soon a special NewsLetter for this terribly human monster. If you have in your basement or attic (or on the crappy shelf in the living room) an old ELECTROPHONE (record player) in working order, we’re a taker ! Ditto for the single vinyl record, do not throw away, we recover. Various mechanisms, broken bike, musical instrument out of order, scrap metal & everything : small price, donation, barter, payment in kind, there is a way to arrange. ADVERTISING : Always on the road, our shows of fantastic originality, exceptional artistic quality and formidable efficiency. The RastaFerraille, the Rotocloche, the Cymbalobylette, the Athlétic-Cyclo-Disco-Club, the Torpédo Swing ... |
|
---|
| |
|
| | | SORRY … This summer, in the heat of creating the show, I freaked out and shouted a few hairy insults in public. This is useless and unacceptable, I sincerely apologize to those concerned. |
|
---|
| |
|
| |
|