Décidément, Apple ne veut pas de moi (pourtant j’adore les produits). « Je me suis fait virer » alors que j’aurais pu finir mes jours au chaud chez le géant californien. L’épisode 1 du feuilleton “je me suis fait virer” raconte comment, au début de ma carrière, Apple, l’entreprise dont je rêvais, m’a montré la porte de sortie. Dans l’épisode 2 du feuilleton « je me suis fait virer », je partage que ce chapitre-là de mon histoire professionnelle aurait pu m’être fatal, que j’ai commis une série d’erreurs lourdes d’enseignement. Début avril, midi, je me dirige vers la salle de réunion où vient de se tenir le conseil d’administration de la start-up pour laquelle je travaille depuis bientôt 8 mois à Montréal. Je vais développer mon projet de réorganisation de la boite que j’ai présenté rapidement aux fondateurs 4 jours plus tôt. Dans la salle, les 2 fondateurs et le président. Il faut moins de 5 minutes : « tu es viré ». Depuis des semaines, j’entends dire : « tu n’es pas en danger ». Je ne peux pas croire ce que j’entends. Dans ma tête, tout se bouscule tellement la surprise est forte : - ma femme, de l’autre coté de l’Atlantique en train de préparer le déménagement avec 2 enfants, puisque nous sommes séparés par un océan depuis l’automne - mon permis de travail fermé qui m’interdit de travailler pour une autre entreprise - aucun accès au chômage puisque j’ai un contrat de consultant - aucun parachute doré - aucune protection santé - très peu de connexions à Montréal puisque depuis mon arrivée, je travaille à l’international et en particulier avec le premier client de l’entreprise basé à… Sydney (Australie) Ma réaction est volcanique. Pendant les minutes qui suivent, je me mets dans une colère mémorable. Une des plus grosses colères de toute ma vie (j’ai alors 58 ans). Je suis submergé, anéanti, perdu. Je sais que c’est irréversible. Dans le feu du moment, je fais simplement une demande : je souhaite annoncer que je suis viré à la directrice de projet que j’ai embauchée 3 semaines plus tôt, pour laquelle j’ai mouillé chemise et veste afin de réussir ce recrutement. Tellement stupéfaite quand je lui annonce la nouvelle, elle me serre un instant dans ses bras. 12h20, je suis dans la rue, à la rue. J’ai pris mon ordinateur (Apple of course) qui m’appartient. Je ne remettrai plus jamais les pieds dans ces locaux où j’ai connecté avec quelques dizaines de personnes, tenté d’apporter ce que la vie m’a appris. J’appelle ma femme : « tu es bien assise ? »… |
Après 15 minutes de discussion, nous décidons qu’elle me rejoint tout de même au Québec, avec 2 enfants, que je vais tout faire pour reprendre le dessus. Mais ça c’est une autre histoire. Le lendemain, je tombe malade (tiens tiens, le corps aurait-il son mot à dire)... Lire la suite de l'article pour comprendre mes hypothèses sur ce grand coup de pied dans les fesses, comprendre qu’est-ce qu’Apple a à voir avec ça...
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Bonne lecture, Bien à toi, |
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