Ce matin, mercredi, je n'ai pas mis le réveil. Aujourd'hui, un seul rendez-vous dans l'après-midi et je suis à jour de tous les livrables pour mes clients.
Ne pas mettre le réveil en semaine, c'est l'un des luxes d'être à son compte.
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Un très bon ami m'écrit... "Je ne connais rien a ton métier mais il me semble qu’il manque un chapitre 3 dans ta description d'accompagnement : profiter pleinement de son indépendance, être son propre chef, prendre du plaisir quand on s’installe le matin a son bureau, ne pas déprimer parce que c’est la fin du week-end, VIVRE quoi !"
Depuis 20 ans, je suis tellement habitué à décider de chaque minute de ma vie que j'en oublierais presque le poids mental de se dire : il faut que j'aille au boulot.
C'est vrai que, à son compte, si le sujet correspond à ce qui fait vibrer, il n'y a plus de dimanche soir morose, ni de soupir pour se mettre à la tache. A vrai dire, je n'ai plus l'impression de "travailler" avec ce que cela implique souvent de contraintes subies. J'ai plaisir à bosser avec mes clients. J'aime ces rendez-vous.
Entendons-nous bien. Si je fais la grasse matinée tous les jours, et que je me prélasse, les clients ne tombent pas du ciel, les mauvais payeurs "oublient" de régler les factures, les démarches administratives ne se résolvent pas d'un coup de baguette magique.
Mais, comme le dit très justement mon ami Laurent, je vis. Je suis en choix permanent de mes priorités (hier soir, super partie de tennis à 17h), de mes engagements, de mon temps finalement.
= > Les contraintes ne disparaissent pas. Elles sont choisies. => Les inquiétudes ne disparaissent pas. Elles sont assumées. => Les problèmes ne disparaissent pas. Ils deviennent des équations à résoudre.
Je n'ai plus de réunions emmerdantes, de rapports ridicules à remplir. Personne ne m'impose des outils à la noix (ahhhh, vivre joyeusement la Macintosherie, la suite Apple et mettre au rancart la Microsofterie bancale).
Les moments difficiles, il y en a. J'ai plein d'histoires à raconter. La contrepartie, c'est, comme le dit mon ami Laurent, prendre du plaisir au boulot parce qu'il est 100% choisi.
Pourtant, je le sais, il y a 2 défis principaux :
- trouver des clients - vaincre la lutte avec l'imposteur intérieur ("avec" car il est possible d'en faire un copain, le démasquer, écouter son cadeau caché).
Mardi 26 à 18h (France), 12h (Québec) pendant le webinaire consultant libre, je parlerai de cette vie-là et je répondrai à toutes les questions sur le métier de consultant libre.
Inscrivez-vous. Peut-être qu'une autre vie est possible... |
NB : la photo, c'est quand j'ai perdu en tournoi de tennis contre la jeune femme assise derrière (sacrée bonne joueuse). Consolation : elle a mis 6-0, 6-0 au joueur qui tapait comme une brute au match après moi, puis gagné le tournoi.
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