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Ces habitudes alimentaires qui intoxiquent vos reinsChère amie, cher ami, J'ai déjà eu l'occasion de vous parler de l'ouvrage du Pr Gilbert Deray sur le rein1. L'auteur est néphrologue. Il connaît le rein par coeur. L'intérêt de sa prose est qu'il part du rein pour traiter du tout, c'est à dire l’être humain dans son environnement. Il m'a semblé, à la lecture de ce document, que si “les mandarins” eux-mêmes commencent à prendre en compte l'environnement dans lequel nous vivons, les choses pourraient changer plus vite. Il est temps. L’auteur met notamment l'accent sur les toxiques industriels et alimentaires qu'il vous conseille d'éviter. Vous êtes ce que vous mangezNotre alimentation joue un rôle crucial pour changer nos corps mais aussi l’environnement dans lequel nous vivons. Il y a des champs de blé partout en France parce que la demande en blé est importante : les Français consomment du pain à tous les repas, des céréales au petit déjeuner, des pâtes et du couscous… C'est un aliment de base bien que le blé moderne soit devenu toxique2. De même, il y a de nombreux champs de maïs parce que la consommation de viande et de lait est importante et qu'il faut nourrir les vaches. Ces champs du reste ne suffisent pas. En hiver, une grande partie du fourrage vient d'Amérique latine3. C'est du soja OGM que l'on importe par cargos entiers. Sans le savoir, si vous ne consommez pas de viande ou de lait issus de l'agriculture biologique, vous consommez des OGM ! Ainsi, la demande a une influence directe sur votre environnement et sur celui de millions de personnes que vous ne connaissez pas. Les toxiques volontairesSi vous fumez, que vous consommez plus d'un ou deux verres d'alcool par jour ou que vous fumez du cannabis, vous ingurgitez déjà des toxiques très régulièrement. Au niveau du rein, ces toxiques sont délétères. Fumez par exemple double le risque d'insuffisance rénale1… Arrêter n’est jamais facile mais il existe des techniques efficaces comme l’acupuncture ou l’hypnose. Vous pouvez aussi tenter de faire plus de sport ou de pratiquer le chant et la sophrologie. Ces activités vous donneront envie d’arrêter ou de limiter votre consommation parce que vous aurez envie de “retrouver du souffle.” Certains comportements alimentaires relèvent également de l’intoxication lente et continue. C’est le cas des sodas bus régulièrement ou de la consommation de tout ce qui est “allégé” ou “light”. Pour les enfants, les céréales au petit-déjeuner, les bonbons ou les biscuits au goûter sont de véritables bombes à retardement. Ces aliments sont sucrés et contiennent des additifs, dont il est désormais avéré qu’ils causent l’hyperactivité4 !
Suite de la lettre de ce jour : Gare aux apéros !En ces temps estivaux, il est possible que certains membres de votre famille enchaînent les apéros. Maintenant, qu’il est permis de se retrouver, certains espèrent rattraper le temps perdu… Attention toutefois, tout ce qui est proposé dans le commerce pour les apéros est franchement mauvais. Les chips, les “biscuits apéros”, les amandes grillées, les rosés très frais de médiocre qualité, la charcuterie industrielle etc. Tout cela est à éviter ! Ceux qui suivent ce régime sortent épuisés de leurs vacances. Et les reins en prennent un coup ! Vous faites le plein de sel, d’additifs, de graisses trans, etc. Pour recevoir vos amis, innovez ! Préparez par exemple des assiettes avec des rondelles de concombre bio au chèvre frais bio, des petites tomates bio, des crudités à l'huile d'olive, des olives, et pourquoi pas des tartines de pain au sarrasin légèrement grillées au thym et à l’huile d’olive. Prenez pour accompagner ceci, un vin rouge très léger et surtout bio. Car c’est dans la vigne que l’on trouve les concentrations de pesticides les plus élevées. Les toxiques quotidiens involontairesPeut-être appliquez-vous cela depuis fort longtemps. Bravo ! Mais est-ce que cela vous permet d’éviter pour autant les plastiques, les métaux lourds, les pesticides, les perturbateurs endocriniens et la pollution de l'eau ? A moins de vivre dans une zone très reculée et de tout faire soi-même (le jardin, le filtrage de l’eau, ses produits ménagers) c’est quasiment impossible ! Ces substances sont désormais très présentes dans notre environnement. Pire, elles se combinent entre elles, ce qui les encore plus toxiques. C’est l’effet cocktail. L’effet toxique est plus que proportionnel à l’addition des toxiques. Mais il est difficile à évaluer. Au-delà de trois substances, les évaluations sont compliquées et aléatoires. Le glyphosate et les reins du Sri LankaEn 2015, le Sri Lanka a fait interdire le glyphosate, massivement utilisé dans l’agriculture. Celui-ci était responsable de l’accroissement rapide des dialysés dans le pays. Mais la molécule elle-même n’était pas la seule cause de cette tragédie. C’est aussi le rôle “chélateur” du glyphosate qui a été mis en cause, c’est à dire sa capacité à agréger des métaux lourds5. Les paysans s’intoxiquaient en buvant l’eau des puits de village, chargée en glyphosate et en métaux lourds. C’était trop pour leurs reins ! En France, ce produit est toujours utilisé dans l’agriculture... Haro sur les plastiquesL'inquiétude du Pr Deray se porte essentiellement sur les plastiques. Il faut bien commencer quelque part ! Voici la définition qu'il en donne : " Je suis du pétrole, noir, poisseux et extrêmement toxique qui s'est déguisé en un objet multicolore, résistant, sympathique, indispensable qui est dans votre cuisine, vos voitures, vos avions en fait partout. J'ai envahi votre planète, jusqu'au plus profond des océans et sommet des montagnes." 1 Il ajoute : " Le plastique ce sont aussi des milliers d'additifs pour modifier sa rigidité, sa résistance au feu ou sa solidité et ils sont bien sûrs hautement toxiques. Vous connaissez les phtalates, le Bisphénol A (...) Contrairement à ce qui a été affirmé, ils seront libérés dans vos aliments, dans l'eau que vous buvez et dans l'air que vous respirez.” 1 Et c'est un professeur de médecine qui parle ! Evidemment la planète elle-même se relèvera du plastique. Il finira par se dissoudre dans l'environnement au bout de quelques milliers d'années... Mais le monde vivant ? Les oiseaux, les baleines, les poissons, même le krill s'étouffent au plastique6 ! Il se décompose en minuscules particules que nous finissons par ingérer dans nos aliments. C’est la raison pour laquelle Gilbert déconseille de manger plus de deux fois par semaine des fruits de mer… Quelle tristesse ! Alors qu’il s’agit d’aliments excellents pour votre santé, riche en minéraux notamment. Par ailleurs, il préconise d’éviter : de stocker des aliments et des boissons dans des containers en plastique : c’est la fin des tupperware et des bouteilles en plastique…de filtrer le riz ou les pâtes chaudes avec un écumoir en plastique : les toxiques du plastique comme les phtalates iront dans vos aliments ! de mettre des contenants en plastique au micro-ondes - mais il faudrait limiter, voire éliminer l’usage du micro-ondes tout court ! les sachets de thé qui sont souvent en plastique. Lorsque vous mettez votre sachet bouillant dans l’eau, les polluants s’échappent. Il conseille enfin d’éviter au maximum l’utilisation du plastique dans vos vies et si vous devez en utilisez, vérifiez qu’il est écrit le chiffre 2, 4 ou 5. Les autres chiffres sont à proscrire. Et les masques ?L’épidémie de coronavirus semble avoir fait passer tous les autres défis du monde contemporain après la lutte contre le virus. Et c’est dramatique. Car, à l’heure actuelle, des millions de masques en plastique sont jetés partout dans le monde et s’ajoutent à la pollution au plastique des rivières et des nappes phréatiques. En plus tous ces masques viennent de Chine alors qu’ils pourraient être fabriqués en tissu et localement, ce qui aurait le mérite d’aider les entreprises françaises ou européennes du textile durement touchées par la crise économique liée au confinement… Bref, notre mode de vie détermine aussi ce que nous mangeons ! C’est le rein qui le dit ! Naturellement vôtre, Augustin de Livois | |||
Cette newsletter est la lettre d’information gratuite sur la Santé Naturelle éditée par l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle. Si vous ne la recevez pas déjà, il vous suffit de vous inscrire ici . Votre adresse ne sera jamais transmise à aucun tiers. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment, grâce à un lien se trouvant en début et fin de chaque message. Pr Gilbert Deray, les pouvoirs extraordinaires du rein, Fayard, 2020 Julien Venesson, Quand le blé moderne nous intoxique, Editions Thierry Souccar 2012. https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-animaux-d-elevage-francais-gaves-de-soja-ogm-importe_1383879.html http://www.psychomedia.qc.ca/hyperactivite-hda-/2007-09-06/un-lien-clair-entre-additifs-alimentaires-et-hyperactivite-chez-les-enfants https://ecosociete.org/livres/le-roundup-face-a-ses-juges https://www.futura-sciences.com/planete/breves/baleine-baleine-echouee-100-kg-dechets-plastique-ventre-493/ Pour découvrir le site ipsn.eu, édité par l'IPSN, rendez-vous ici Pour découvrir nos prochains événements, rendez-vous ici. Notre lettre d’information gratuite Alertes Santé est éditée et diffusée par l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle. Institut pour la Protection de la Santé Naturelle 21 rue de Clichy 75009 PARIS www.ipsn.eu Vous recevez ce message à l'adresse newsletter@newslettercollector.com suite à votre inscription à Alertes Santé, la lettre gratuite d'information sur la Santé Naturelle éditée par l'IPSN. Si vous ne souhaitez plus recevoir Alertes Santé, cliquez ici. | |||
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