Chers amis Eveilleurs, Après dix années de service auprès des Eveilleurs, le temps est venu pour l'équipe fondatrice de passer la main. Nous avons élu notre nouvelle présidente, Camille Renard, jeune mère de quatre enfants, femme courageuse, énergique et talentueuse qui saura impulser à notre association un dynamisme sûr pour les années à venir. Elle sera secondée en cela par l’excellent Brieuc Clerc, notre nouveau secrétaire général, jeune homme brillant qui, tout occupé depuis quelques années à reconstruire Notre Dame, trouve encore le temps de s’engager au service du bien commun. Et enfin notre nouveau trésorier, Gonzague Debay, business man redoutable qui veillera mieux que personne sur nos finances. Il est temps pour moi plus largement de remercier tous ceux qui nous ont accompagnés depuis que nous avons lancé il y a dix ans les Eveilleurs. - Vous tous qui avez assisté aux dizaines d’événements que nous avons organisés ; - Toute cette superbe équipe : je nomme évidemment en premier lieu mon beau-frère Cyrille de Gourcy, responsable de notre pôle digital, Amélie Bonneau, notre ancienne trésorière, Jérome Dupont, responsable logistique, Louis-Marie et Camille Renard, longtemps aux réseaux sociaux, Gonzague et Pauline Debay, Victoire de Jaeghere et tous ceux qui viennent de nous rejoindre, Augustin et Angélique de Rosnay, Quitterie de Lagoutte, Jean-Lin Touchagues, Clémence Touche, Quentin, Charles Pinoteau ; - Je terminerai par mon frère Nicolas et mon ami de tous les combats Pierre Nicolas avec qui nous avons fondé les Eveilleurs il y a dix ans. Mon frère, cette force incarnée de l’optimisme et de la fougue créatrice, d’une fidélité infaillible, et d’une intelligence de situation incomparable ; Pierre, aussi petit physiquement que grand par sa bonté, cet homme pressé qui ose tout, organisateur hors pair et homme d’orchestre redoutable. Sans eux deux, et plus largement tous ceux cités ci-dessus, les Eveilleurs ne seraient pas ce qu’ils sont devenus aujourd’hui. Il y a dix ans, nous voulions à la suite de Camus empêcher le monde de s’effondrer. C’était probablement un peu audacieux mais nous avons quand-même réussi à notre petit niveau à hisser très haut la défense de ces attachements vitaux qui enracinent l’homme dans une culture, des coutumes, une histoire et des racines spirituelles. Je forme le vœu que les Éveilleurs puissent rester encore longtemps ce temple d’exigence et de gaieté où l’on vient s’abreuver aux sources du savoir et de l’amour de la France, où l’on se retrouve pour se consoler des malheurs de notre temps, où l’on continue à débattre sans œillère des solutions qui permettront de reconstruire le monde qui vient, et enfin où l’on peut encore trouver les nombreuses raisons de s’engager pour notre beau pays. Benoit Sevillia |