Comment l'IA booste les newsletters
Déjà plébiscitée par les éditeurs, la newsletter pourrait connaître un nouvel essor avec l'intelligence artificielle. Dernière expérience en date : celle du quotidien britannique The Times. S'appuyant sur une aide d'un million d'euros du fonds Google, le journal a développé une newsletter alimentée par l'intelligence artificielle. Grâce à cette méthode, le contenu est non seulement personnalisé mais est délivré au moment où vous êtes le plus susceptible de l'ouvrir.
Pendant neuf mois, The Times a livré cette newsletter personnalisée à 117 000 abonnés payants choisis au hasard. L'opération est une réussite : plus de 70 % des personnes ciblées ont ouvert leurs mails. Qui plus est, les désabonnements ont chuté de 49 %. « Cette newsletter a créé des habitudes parmi les groupes les moins engagés, et qui sont les groupes les plus difficiles à retenir pour nous », a précisé Mike Migliore, chef de la relation client du journal.
Un modèle à suivre donc, comme nous l'indiquait déjà Benoît Raphaël, fondateur de "Flint", une newsletter média conçue par des robots.
| | | | UN PAVÉ DANS LA JUNGLE | L'univers de la publicité compte aussi ses bad boys. La marque The North Face – spécialisée dans les équipements sportifs – s'est illustrée par son comportement borderline. Celle-ci n'a pas hésité à détourner Wikipédia, « dernier bastion du Web sans pub », à des fins publicitaires, en remplaçant certaines photos de paysage par les siennes. Avec à chaque fois un logo bien visible de la marque.
Pourquoi c'est un pavé ? Si cette combine improbable a été parfaitement assumée par la marque (du moins au départ), elle reste fermement réprouvée par la Wikimedia Foundation. Pour elle, il ne s'agit ni plus ni moins d'un acte de vandalisme et d'appropriation d'un « bien public ». Même en publicité, il faut savoir se fixer des limites !
| | UN FORMAT À LA LOUPE | | | Après Mélenchon et son hologramme, qui avait créé la surprise en 2017, le monde de la communication s'intéresse à son tour à cette technologie. En effet, BNP Paribas a présenté au salon VivaTech, en collaboration avec les startups Magic Leap et Mimesys, spécialistes de la réalité augmentée, un projet d'organisation de réunions par téléportation sur cinq sites (Hong Kong, Dubaï, Londres, Francfort et Paris). Les membres seront équipés de casques de réalité augmentée afin d'assister à des réunions à distance. Un des intérêts avancés ? La réduction de l'impact environnemental des collaborateurs. Surréaliste mais sympathique.
| | LE CONTENU QU'ON AURAIT ADORÉ FAIRE | | | Épileptiques s'abstenir ! Le duo néerlandais Weval vient de sortir un clip complètement fou intitulé Someday. Emporté dans un tourbillon d'images qui se succèdent à la vitesse de la lumière, l'internaute est pris de vertige. Escalators, métro, stations de bus, chemins de fer, trains, panneaux publicitaires, monuments : le mobilier urbain prend vie de façon vertigineuse et géométrique. Si la musique laisse de marbre, le résultat n'en est pas moins hypnotisant ! On applaudit cette « motion sickness » !
| | UNE DERNIÈRE LIANE POUR LA ROUTE | Booba n'intéresse pas seulement son (énorme) fan base, mais aussi le monde feutré de France Inter. Le rappeur était l'invité ce lundi d'Augustin Trapenard dans l'émission culturelle Boomerang. On aurait pu s'attendre à un choc des cultures, mais l'interview, limpide et joyeuse, a rapidement effacé toute frontière. Le « Duc de Boulogne » (comparé à Louis-Ferdinand Céline et Antonin Artaud par La Nouvelle Revue française, oui, oui !) y a évoqué notamment son manque de reconnaissance par le milieu, avec son sens inégalable de la formule : « C'était comme si j'étais champion du monde, mais on ne me donne pas ma médaille et je ne monte pas sur le podium. » B20BA en toute modestie.
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