La colère monte. Manifestations qui dégénèrent, usagers qui agressent des guichetiers ou des médecins, parents d’élèves furieux, invectives sur les réseaux sociaux, rixes entre jeunes… Que se passe-t-il dans notre société ? Le cerveau humain « disjoncte » quand il est frustré. Autrement dit, quand il accumule trop de stress et de contrariétés. C’est ainsi que les rythmes de vie, la charge mentale, le stress, les incertitudes sur l’avenir peuvent amener chacun à un point de rupture où il perdra le contrôle de lui-même. Mais un autre facteur nous est inhérent : notre cerveau perd le contrôle quand il n’arrive pas à gérer les contrariétés, qu’il démarre au quart de tour pour trois fois rien. Sur ce plan, chacun peut développer sa tolérance à la frustration, et s’entraîner à la régulation émotionnelle. Ce dossier propose des moyens d’y arriver, notamment en apprenant à réévaluer ses propres ressentis. Car ce ne sont pas les situations qui nous font réagir, mais la façon dont nous les interprétons. C’est pourquoi le regard que nous portons sur les événements peut faire de nous, soit des bombes prêtes à exploser, soit des individus capables d’ex-primer leurs besoins posément. C’est bon signe : parfois, la cognition l’emporte sur l’émotion. Bonne lecture ! Sébastien Bohler - Rédacteur en chef de Cerveau & Psycho.
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