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La Chambre des députés a adopté, ce mercredi, à une très large majorité l’amendement qui doit permettre la création de la fonction d’ombudsman pour les enfants, autrement dit de médiateur ou de défenseur des droits des enfants.
À compter du mois de juillet prochain, cette nouvelle autorité, qui veillera à la promotion des droits dans divers domaines comme la santé, la justice, l’éducation ou encore la protection sociale, commencera à travailler à l’intérêt supérieur de l’enfant au sein du Service du défenseur public des droits.
Avec l’Allemagne, l’Autriche et le Portugal, la Tchéquie est jsuqu’à présent l’un des quatre pays de l’Union européenne à ne pas posséder de médiateur pour les droits des enfants, et ce, malgré l’insistance du Comité des droits de l’enfant des Nations unies. L’amendement va désormais être examiné par le Sénat, où le gouvernement est majoritaire.
Invitée d’un forum appelé « Excellence in Finance » qui réunissait banquiers, économistes et autres industriels à Prague, ce mercredi, la ministre de la Défense a souligné à cette occasion la nécessité pour la Tchéquie et les autres pays européens de renforcer leurs investissements dans la défense. Selon Jana Černochová, la dissuasion est le meilleur moyen d’empêcher la Russie d’attaquer les pays de l’OTAN.
Alors que pour la première fois depuis son adhésion à l’OTAN, la Tchéquie consacre 2 % de son PIB aux dépenses militaires, la ministre a déclaré qu’elle considérait ce seuil comme un minimum et qu’augmenter celui-ci à un niveau de 3 % était possible dans les conditions tchèques.
« Notre volonté est d’éviter tout affrontement militaire entre la Russie et l’OTAN. L’objectif premier de l’OTAN est de dissuader la Russie, de lui montrer que toute agression contre nous se retournerait contre elle », a déclaré Jana Černochová. « Et c’est pourquoi l’Alliance maintient des troupes sur son flanc oriental ». Mais en même temps, a-t-elle encore rappelé, les investissements dans la défense doivent être plus importants qu’ils ne le sont actuellement.
La Cour suprême tchèque (NS) a annulé l’acquittement dont avait bénéficié l’enseignante Martina Bednářová, qui est accusée d’avoir nié l’existence de crimes de guerre russes en Ukraine devant ses élèves lors d’un cours donné au printemps 2022, peu après le début de l’agression russe.
Le tribunal de district de Prague 6, qui avait rendu un deuxième verdict en faveur de l’enseignante en début d’année, en estimant qu’elle ne pouvait pas être reconnue coupable d’un acte criminel pour une opinion personnelle, est donc appelé à juger de nouveau l’accusée. La Cour suprême s’est penchée sur l’affaire à la demande du ministère public et a statué en décembre dernier sans audience publique. La porte-parole de la Cour a annoncé le verdict, sans plus de détails, ce mercredi.
Initialement, les procureurs avaient demandé une peine avec sursis et une interdiction d’exercer toute activité pédagogique, éducative ou autre avec des enfants pour une durée de cinq ans.
Ce n’est pas une surpise, néanmoins, comme dans beaucoup d’autres pays, l’évolution du conflit en Ukraine, près de trois ans après le début de l’invasion russe, intéresse de moins en moins les Tchèques.
Selon une enquête effectuée par le Centre pour l’étude de l’opinion publique (CVVM), dont les résultats ont été publiés ce mercredi, au dernier trimestre 2024, 43 % des personnes interrogées affirment continuer à s’intéresser à l’évolution de la situation et au sort de l’Ukraine, soit 14 points de moins qu’au début de l’année. Par ailleurs, pour la première fois depuis le printemps 2022, cet intérêt est inférieur à 50 %.
Inversement, le nombre de Tchèques qui désapprouvent, plus ou moins fortement, les actions menées par le gouvernement tchèque en faveur de l’Ukraine augmente. Ils sont même désormais majoritaires, puisque cette position concerne 58 % des personnes interrogées, soit le taux le plus élevé depuis février 2022 et le début des grandes manœuvres de l’armée russe. Seulement 30 % indiquent être d’accord avec la politique du gouvernement en la matière.
Le président tchèque poursuit sa visite de deux jours au Monténégro. Après avoir confirmé, mardi, le soutien de Prague à la procédure d’adhésion du petit pays des Balkans à l’Union européenne, alors que le statut de candidat lui a été accordé par Bruxelles en 2010, Petr Pavel a exprimé, ce mercredi, la volonté de la Tchéquie d’approfondir la coopération dans le domaine de la cybersécurité ainsi que les échanges commerciaux bilatéraux.
En décembre dernier, le Monténégro, avec l’aide financière de l’UE, a inauguré, à Podgorica, un Centre de développement des capacités cyber des Balkans occidentaux, qui doit permettre d’améliorer les capacités de résistance des pays de la région face aux menaces de plus en plus nombreuses, notamment en provenance de la Russie.
Directeur de l’Agence nationale tchèque de cybersécurité et de sécurité de l’information (NÚKIB), Lukáš Kintr a rappelé à cette occasion que la Tchéquie est le premier pays au monde à avoir adopté une loi sur la cybersécurité. « Le Monténégro, en raison de la région dans laquelle il se trouve, est peut-être soumis à une plus grande pression en termes de cybersécurité que, par exemple, la Tchéquie. Mais on peut également inverser la situation en affirmant que la Tchéquie peut apprendre des pays des Balkans », a-t-il ajouté.
Grosse déception pour l’équipe de Tchéquie de handball au championnat du monde, qui, malgré son statut de léger favori, a été nettement battue par l’Italie (18-25), mardi soir à Herning (Danemark), pour son premier match de groupe comptant pour le tour principal.
Sans victoire et avec un seul point au compteur après quatre matchs disputés depuis le début de la compétition, la Reprezentace occupe la cinquième et avant-dernière place de son groupe et a déjà perdu pratiquement toute chance de se qualifier pour les quarts de finale.
Pour leurs deux derniers matchs de groupe, jeudi et samedi, les Tchèques affronteront encore la Tunisie et le Danemark.
Pour son premier match officiel de l’année 2025, en attendant la reprise du championnat de Tchéquie le 1er février, le Sparta Prague accueille l’Inter Milan, ce mercredi soir dans son stade de Letná, à l’occasion de la 7e et avant-dernière journée de la Ligue des champions.
29e au classement avec quatre points, mais un match de moins que les clubs qui ont joué mardi soir, le double champion de Tchéquie doit absolument s’imposer contre le champion d’Italie pour conserver une petite chance de qualification pour les barrages, et ce, avant un dernier déplacement en Allemagne sur la pelouse du Bayer Leverkusen, la semaine prochaine.
Ce jeudi, en Ligue Europa cette fois, le Viktoria Plzeň accueillera les Belges d’Anderlecht, tandis que le Slavia Prague affrontera le PAOK Salonique en Grèce.
C’est un temps nuageux et pluvieux qui est attendu sur l’ensemble du territoire pour ce jeudi, jour de la fête des Zdeněk. Quelques chutes de neige sont également annoncées dans les massifs montagneux, ainsi que du verglas dans le nord-est.
Les températures varieront entre 1 °C dans le nord de la Bohême, 2 °C à Brno, 4 °C à Prague ou à Plzeň et 6 °C en Moravie-Silésie, dans l’est du pays.
Le micocoulier, l’érable de la caspienne, le chêne du Liban ou encore l’orme de Chine font partie de trente espèces d’arbres tolérantes aux températures élevées et à la sécheresse qui seront plantées à Prague au cours des quinze prochaines années. D’autres villes tchèques également adaptent leur palette végétale au changement climatique.
Entre le 15 septembre 1944 et le 9 mai 1945, la ville de Dunkerque a été assiégée par les armées alliées – en première ligne face à cette poche de résistance allemande, la Brigade blindée indépendante tchécoslovaque qui mènera ce véritable duel d’artillerie face à des Allemands galvanisés par la détermination du commandant, l’amiral Friedrich Frisius. Si déterminé qu’il ne signera la capitulation que le 9 mai – et non le 8 – devant le général Alois Liška. Nous aurons l’occasion de revenir sur cet épisode et le rôle fondamental de la brigade tchécoslovaque, mais aujourd’hui, nous nous intéresserons aux hommes qui la composaient. Et tout particulièrement aux nombreux combattants juifs qui ont participé à ce siège historique, en compagnie de Jean-Marc Alcalay qui a rédigé un livre sur le sujet :
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