Chères lectrices, chers lecteurs de l'Expresso, Emmanuel Macron et les chefs d’état-major des pays désireux d’envoyer des troupes en Ukraine tenteront, aujourd'hui, de préciser les contours d’une éventuelle force de maintien de la paix, y compris le nombre de soldats à mobiliser. Les négociations sur un accord de paix entre Kiev et Moscou restent pourtant hors de portée de l’influence européenne, alors qu'une délégation ukrainienne doit rencontrer aujourd'hui des représentants américains en Arabie saoudite. Mais rien ne semble freiner Emmanuel Macron, déterminé à examiner les aspects opérationnels d’un déploiement militaire occidental en Ukraine. Pour l'heure, les objectifs politiques d’une telle opération sont flous, tout comme les ressources financières et logistiques nécessaires. Lors de son allocution télévisée la semaine dernière, le président de la République a toutefois expliqué que les troupes « ne participeraient pas aux combats de première ligne », mais auraient plutôt pour mission de « garantir le respect total de l’accord de paix une fois signé ». Selon des responsables britanniques, une vingtaine de pays seraient prêts à rejoindre une « coalition des volontaires » pour soutenir l’Ukraine, dont la Suède, la Belgique, le Danemark, le Royaume-Uni, donc, et même l’Australie. Les États-Unis ont indiqué depuis longtemps qu’ils n’avaient aucune intention d’envoyer des soldats en Ukraine, comme l’a rappelé le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, et Moscou reste fermement opposée à toute présence militaire occidentale en Ukraine. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à team@euractiv.fr. Sarah N’tsia Éditrice de l’Expresso |
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NUUK Groenland : les relations avec Copenhague, principal enjeu des élections législatives. Les Groenlandais se rendent aujourd'hui aux urnes pour élire leurs députés. Alors que le monde entier se focalise sur l’intérêt des États-Unis pour l’île arctique, les électeurs sont davantage préoccupés par les relations avec Copenhague. Par Magnus Lund Nielsen. ROME Face à la menace des droits de douane américains, l’Italie élabore sa stratégie. L’Italie a mis en place un plan pour préserver ses entreprises au cas où les États-Unis imposeraient des droits de douane, et a envoyé hier une délégation à Washington pour discuter de l’épineux dossier. Par Alessia Peretti. STOCKHOLM L'Iran convoque l'ambassadeur de Suède après les « déclarations inappropriées » du ministre de l'Éducation. L'Iran a convoqué l'ambassadeur de Suède à Téhéran, Mathias Otterstedt, après des « déclarations inappropriées » du ministre suédois de l'Éducation, Johan Pehrsson, selon le journal suédois Aftonbladet. Le média cite l'agence de presse iranienne Isna selon laquelle le ministre de l'Éducation a porté des « accusations sans fondement et interventionnistes [...] contre la république islamique d'Iran ». Fin février, Johan Pehrsson a écrit sur X que « les agents iraniens en Suède doivent être surveillés de près », après la révélation qu'un doctorant de l'université de Lund avait travaillé pour les services de renseignement iraniens. Selon les médias iraniens, les autorités souhaitent également discuter de la fusillade du 4 février dans une école d'Örebro, avec l'ambassadeur de Suède, qui a coûté la vie à une ressortissante iranienne. Brève par Charles Szumski. TALLINN Les sociaux-démocrates quittent le gouvernement estonien. Les sociaux-démocrates estoniens ont été évincés du gouvernement, rapporte Reuters, citant la chaîne publique estonienne ERR. Outre le Parti social-démocrate, le gouvernement était composé du Parti réformiste libéral et du Parti Estonie 200, qui détiennent toujours la majorité au parlement national. Le Premier ministre estonien, Kristen Michal, a déclaré au site d'information Delfi que les sociaux-démocrates avaient été contraints de quitter le gouvernement parce qu'ils étaient en désaccord avec leurs anciens partenaires libéraux sur les projets de réforme fiscale, à savoir la suppression de l'impôt sur les sociétés. Brève par Charles Szumski. PRAGUE La République tchèque va interdire le transport d'animaux en provenance de Hongrie et de Slovaquie. La République tchèque bannit le transport de tous les animaux en provenance de Hongrie et de Slovaquie en raison de la fièvre aphteuse. Le ministre tchèque de l'Agriculture, Marek Výborný, a annoncé cette mesure en réponse à l'épidémie de la semaine dernière dans le nord-ouest de la Hongrie. Brève par Aneta Zachová. |
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L'actu des institutions européennes |
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Entre réductions des dépenses publiques et investissements dans la défense, la zone euro prise entre deux feux. Les pays de la zone euro restent déterminés à réduire les dépenses publiques nettes comme convenu depuis le mois de décembre. Mais après les récentes promesses d'Ursula von der Leyen d'augmenter les investissements dans la défense et les annonces de l'Allemagne en faveur d'un programme dédié à la défense, l'UE devra trouver le bon équilibre financier. Par Thomas Moller-Nielsen. Ursula von der Leyen appelle à des discussions régulières sur la sécurité avec les commissaires européens. Face au contexte géopolitique changeant, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé qu’elle tiendrait désormais des sessions régulières avec ses 26 commissaires sous un nouveau format désigné « Collège de sécurité ». Par Alexandra Brzozowski. |
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