| | | | | | | Fêtes | | | Aujourd'hui, nous fêtons les Geoffroy ainsi que les Clair de Tours et Godefroy. Fêtes et prénoms bretons : Treveur ainsi que Tremeur. Demain, nous fêterons les Théodore ainsi que les Dora, Dorine et Teddy.
| Citation | « On étouffe les clameurs, mais comment se venger du silence ? »Alfred de Vigny
| Dicton | Proverbe | | | | « à Saint-Geoffroy, les oisons sont des oies. »
| « Les bons coqs sont toujours maigres. »
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Ãvénement du jour | | 1998 : Un monstre sacré disparaît. Jean Marais, qui incarna au théâtre et à l'écran le double poétique de son Pygmalion Jean Cocteau, meurt à l'âge de 84 ans. Selon des membres de son entourage, Jean Marais aurait succombé à la maladie de Kahler, une sorte de cancer du sang. "Ca n'allait plus, il ne pouvait plus tenir", a précisé Joseph Pascali, très ému, qui s'occupait des affaires de Jean Marais et en particulier de sa boutique à Vallauris. Jean Marais, Jean Villain-Marais de son vrai nom, était né le 11 décembre 1913 à Cherbourg et a joué pour les plus grands : Renoir, Allégret, Guitry, Visconti, Carné, Pabst... Mais c'est Jean Cocteau, son "créateur", et son double, qui lui aura offert ses plus beaux rôles : "Les Parents Terribles" au théâtre, puis au cinéma, "La Belle et la Bête" (avec René Clément, 1945), "L'Aigle à deux Têtes", en 1947, "Orphée" en 1949, et enfin "Le testament d'Orphée" en 1960. Sa rencontre avec Jean Cocteau remonte à 1937. Il a 24 ans et se présente avec un groupe de camarades pour jouer "Ådipe-Roi". Non seulement il fait partie de la distribution, mais l'auteur lui offre de remplacer Jean-Pierre Aumont dans sa prochaine pièce "le Chevalier de la Table ronde". Deux mois plus tard, le poète désenchanté qui s'adonne à l'opium appelle le jeune premier fougueux et ambitieux. "Il y a une catastrophe, je suis amoureux de vous". De cette catastrophe, naîtront des pièces de théâtre, des films, des poèmes, des dessins. Une Åuvre et une histoire d'amour qui prendront fin en 1963 avec la mort de Jean Cocteau. Jean Marais va avoir 50 ans. Désormais, déclare-t-il, il fera "semblant de vivre". Jean Marais passera ensuite avec panache de l'univers du poète à celui de l'aventure et de l'humour : dans les années 60, il prêtera sa carrure athlétique à des héros de cape et d'épée, Le Capitan, le Capitaine Fracasse, Le Bossu, Le Masque de fer, puis à l'inoubliable "Fantômas" aux côtés de Louis de Funès. |
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