La poudrière des Balkans toujours sous tensions 

« Pour nous, le peuple russe est notre peuple frère, et des siècles d’histoire l’ont prouvé à maintes reprises. Par conséquent, les relations russo-serbes ne peuvent être détruites sous aucune pression », a déclaré M. Vučić, chef d’État serbe.

Alors que la situation dans la région des Balkans est de plus en plus instable, le président serbe réaffirme l’indéfectible lien qui unit la Russie et la Serbie. Actuellement, les tensions sont palpables dans le nord du Kosovo. De nombreuses personnes d’origine serbe ont démissionné de leur poste dans certaines institutions du pays, en opposition à la décision du gouvernement kosovar qui consiste à ce que toutes les voitures de citoyen·ne·s vivant au Kosovo soient immatriculées dans le pays.

La Serbie, candidate à l’UE depuis 2012, est mise en garde par l’Allemagne, car son refus d'alignement sur les sanctions et la politique étrangère menées par l’UE pourrait compromettre ses chances. Plusieurs chefs d’États soupçonnent la Serbie de ne pas vouloir normaliser les relations avec le Kosovo, qu’ils ne reconnaissent toujours pas. Au vu de la situation géopolitique actuelle, les tensions ne sont pas près de s’apaiser.

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