Pour recevoir chaque jour notre lettre d'informations, n'oubliez pas d'ajouter news@p.opportunites-technos.com à votre carnet d'adresses. | Paris, 20 Août 2020 [Un sujet à proposer ? Une valeur que vous souhaiteriez voir analysée par l'un de nos spécialistes ? Dites-le nous ici !]
| Cher lecteur, Cet e-mail clôt notre série d’été. Nous profitons de la dernière semaine d’août pour opérer une migration de nos serveurs. Ce développement technique est une nouvelle étape importante pour les Publications Agora : elle nous permettra de parfaire la qualité de nos envois et ainsi de vous faire parvenir nos contenus dans des conditions optimales durant les mois et années à venir. C’est pourquoi vous ne recevrez pas vos articles habituels pendant une semaine, du lundi 24 août au lundi 31 août inclus. Merci pour votre fidélité. Rendez-vous le 1er septembre pour une rentrée sous le signe de la technologie. Edern Rio, rédacteur en chef Opportunités Technos
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Et si l'extra-financier devenait un indicateur de la performance boursière ?
| Plusieurs observateurs ont noté depuis longtemps que les entreprises qui offrent une grande qualité de vie au travail (QVT) surperforment leurs homologues n'ayant pas ce talent. En 2016, déjà, une étude faisait le lien entre le classement Great Places to Work (GPW) et la performance boursière des entreprises !
Source : Great Places to Work®: Resilience in Times of Crisis
Sur le graphique ci-dessus, les périodes de crise sur les marchés boursiers (bear market) sont indiquées en gris foncé et celles de croissance (bull market) sont en blanc. La courbe noire qui se détache clairement en haut est composée des sociétés dans le top 100 du classement Great Places to Work. Les deux autres sont celle du S&P 500 et celle d'un sous-indice ayant le Nasdaq comme principale composante. L'étude révèle que les entreprises du GPW surperforment dans les deux typologies de marché. Le classement GPW et ses méthodes de notation font souvent débat, mais d'autres études pointent dans le même sens. L'université d'Aix-Marseille par exemple a fait une étude complémentaire et s'est concentrée sur une autre crise, celle des dettes de la zone euro de 2010-2011. Le constat est le même : les entreprises du GPW font entre 4 % et 8 % mieux que les autres en termes de retour sur investissement.
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| La confiance, premier actif d'une entreprise La confiance est une notion extrêmement complexe et diverse, qui ne s’exprimera pas de la même manière suivant l’expérience et les origines de chacun. La gagner est donc un travail vraiment difficile, mais apporte une authentique différenciation ! Le premier bénéfice à mon sens du travail sur la QVT et la confiance est que cela écarte une vision court-termiste de l'actionnaire au profit d'une vision long terme du développement de l'entreprise. La notion de confiance est par essence un travail relationnel entre les différents acteurs d'une société dans un temps long. Ainsi, les entreprises qui y travaillent démontrent leur vision à long terme. Maintenir cette confiance dans le temps long est difficile. Lors d'une crise, certains accords peuvent voler en éclats "versement de prime" et "autre avantage", etc. Mais si le salarié a confiance et que la direction et les managers arrivent à faire passer l'idée que c'est une situation passagère et que le mieux est de la combattre ensemble, le collectif sortira plus fort une fois l'obstacle franchi. Il faut pour cela que l'entreprise tienne parole et récompense ses employés quand elle le peut. Même quand l'entreprise doit vraiment licencier, celles ayant un bon score QVT s'en remettent plus rapidement et bien mieux, car elles parviennent à conserver l'envie chez leurs salariés. Une partie de cette surperformance s'explique par plusieurs facteurs clés, une entreprise dans laquelle la confiance est largement présente va permettre aux employer de réagir plus rapidement face aux situations, les employés vont déployer une capacité clés au XXIe siècle, celle de sortir du simple rôle qui leur est attribué. On développe aussi une vision de groupe et une certaine innovation collective. On pourrait dire qu'une fois la confiance totalement transmise dans l'entreprise, celle-ci crée ce que les chercheurs en management appellent un "comportement de citoyenneté et d'innovation organisationnelle" ! Comme l'écrit Adam Grant dans Donner et Prendre, l'employé en confiance donnera pour le collectif, dans le but de créer un lien social favorisant la confiance, ce qui débouchera, pour l'entreprise, sur une plus grande résilience !
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| La mission d'entreprise et la raison d'être, futures clés de l'investisseur ? L'université d'Harvard montre (https://pubsonline.informs.org/doi/10.1287/orsc.2018.1230) qu'au-delà du GPW et du besoin pour l'entreprise de reconnaître et de faire confiance à ses salariés pour que la sauce prenne, il faut aussi une autre composante clé : celle de la mission d'entreprise. Cette dernière dépasse la simple maximisation du profit. La France est en pointe avec ce que le gouvernement Macron a permis à travers la raison d'être. L'exemple de Danone qui vient de passer à un statut d'entreprise à mission est très intéressant. Sa raison d'être est devenue :
"Apporter la santé par l'alimentation au plus grand nombre"
Modèles Danone 2030 voir ; https://www.danone.com/fr/about-danone/sustainable-value-creation/our-company-goals.html A l'époque actuelle, la clarté de la communication est donc clé. Les dirigeants d'entreprise doivent non seulement transmettre de la confiance, mais aussi de la clarté et de la vision ! C'est le ciment entre la confiance et la vision qui permet de transmettre cette raison d'être qui sera la touche finale. Au-delà du faire-savoir, il faut que la direction bâtisse un savoir-faire au niveau managérial pour que cette vision irrigue l'entreprise et lui permette de se dépasser. Dites-vous bien que des entreprises comme Netflix, Google, Facebook ou Microsoft ont toutes innové dans leur marché, mais qu'elles ont aussi innové dans leur vision RH. Le Don't be evil du Google des débuts et sa vision managériale où chacun avait un projet à développer pendant une partie de son temps de travail constituaient une authentique raison d'être pendant son âge d'or et l'explosion du cours de ses actions. D'ailleurs, depuis quelque temps, Google fait moins bien que d'autres GAFAM et cela coïncide bizarrement avec une période de difficulté de vision et de raison d'être. Voilà pourquoi, en tant qu'investisseur, il est également important d'aller au-delà des aspects purement financiers d'une société et de prendre en compte l'analyse extra-financière. Cette analyse est encore peu développée dans les petites entreprises, mais elle commence à arriver et pourrait devenir un indicateur de performance comme ceux, financiers, que nous avons vu cet été.
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Série d'été : Ma recette pour choisir une belle compagnie de croissance sur le long terme. 1. Qu'est-ce qui fait monter une action ? 2. Qu'est-ce qui fait descendre une action ? 3. LT1 : la croissance géométrique, tu rechercheras 4. LT2 : le mantra de la société sera "bénéfice mutuel" 5. LT3 : de l'innovation toujours et de l'expansion tout le temps, tu poursuivras 6. LT4 : sur la vague des tendances, tu surferas 7. LT5 : un détour par les GAFAM 8. LT6 : quelques vedettes de long terme 9. Bonus : et si l'extra-financier devenait un indicateur de la performance boursière ?
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