Afficher dans le navigateur

Comment ranker sur Google quand on est e-commerçant ? 

Après une première analyse sur le mot-clé « agence SEO », nous avons demandé cette année à RocketLinks de se pencher sur un terrain encore plus exigeant : le monde du e-commerce 🔥
 

Le résultat ? Une étude inédite qui dévoile comment 7 e-commerçants qui vous ressemblent ont boosté leur visibilité grâce au netlinking.

👉 Vous y trouverez des chiffres clés, des stratégies concrètes et des ratios inédits pour guider vos actions.

Professionnels du SEO ou e-commerçants : prenez le temps de la lire jusqu’au bout, elle est dense, mais croyez-nous, ça vaut le détour 🥰

Si vous avez des questions en lisant cette étude, n'hésitez pas à nous les transmettre à contact@abondance.com (on se fera un plaisir de vous répondre)

En préambule

En France, le secteur du e-commerce prend son essor en 2022, après la crise du Covid, avec plus de 207 000 sites marchands actifs en fin d’année. En 2024, il atteint un chiffre d’affaires record de 175,3 milliards d’euros, soit une augmentation de 9,6 % par rapport à l’année précédente, d’après la Fédération du e-commerce et de la vente à distance.

Dans ce contexte ultra-concurrentiel, le SEO reste un levier incontournable, et l’optimisation On Site seule ne suffit, souvent pas. C’est avec une stratégie de netlinking qu’un site e-commerce pourra gagner des positions sur des requêtes concurrentielles et ainsi tirer son épingle du jeu.

Pour vous aider dans votre stratégie de netlinking, découvrez le Benchmark proposé par RocketLinks sur sept e-commerçants ayant ont connu une forte croissance en 2024. Le choix des acteurs analysés se base sur un recueil de croissance entre 2019 et 2022 publié par les Echos, dont le CA est compris entre 1 et 40M€ et la valeur de trafic SEO est au-dessus de 10k€. Une analyse qui peut servir de modèle aux e-commerçants. 

Voici les sept acteurs analysés : 

• www.miliboo.com 
• www.couteauxduchef.com 
• www.sos-accessoire.com  
• www.cuisineaddict.com
• www.50factory.com
• www.maisondelasoie.com  
• www.mypoele.com

Ces sites ont su développer leur chiffre d’affaires en misant la plupart du temps sur plusieurs canaux à la fois : marketing, publicité, ventes directes, SEA et, bien sûr, SEO. C’est parce qu’ils représentent divers business naturellement en pleine croissance, qu’ils ne misent pas 100% de leur acquisition de trafic sur le SEO qu’il est intéressant d’étudier leurs profils de liens. Grâce aux données recueillies par RocketLinks Benchmark, nous pouvons comprendre comment reproduire, de manière naturelle et efficace, le netlinking d’un e-commerce à succès.

• Combien de liens faut-il acquérir pour dépasser la concurrence ? 
• Quels types de liens privilégier et à quel rythme les publier ? 
• Quel budget allouer au netlinking 
• Et, surtout, quel ROI peut-on en attendre ?

A travers ce Benchmark, découvrez toutes les clés pour faire des choix pertinents en matière de netlinking lorsqu’on gère un site e-commerce ! 

Un site e-commerce a-t-il besoin de faire des liens ? 

Pour le savoir, analysons la slide “Top KPI’s : vue d’ensemble” de RocketLinks Benchmark avec le coefficient de corrélation entre la valeur des RD (Referring domains) et la valeur du trafic organique.

Un calcul simple qui prouve l’importance et l’efficacité d’une stratégie de netlinking bien ficelée. Pour les sept e-commerçants étudiés, ce coefficient s'élève à 0,93 ce qui est un score très élevé (1 étant le maximum).  
 

Avec ces chiffres, on constate qu’il y a bien une forte corrélation entre le budget alloué aux backlinks et l’augmentation de la valeur du trafic SEO. On le voit parfaitement avec le site miliboo.com qui est l’acteur investissant le plus en netlinking et qui a le plus de trafic organic. Une chose est sûre pour un site e-commerce : il est absolument nécessaire de lancer une stratégie de backlinks pour rester dans les meilleurs résultats de Google ! 

Quantité et qualité des liens : le duo gagnant !

Faire des liens d'accord, mais combien ? 

Pour estimer le nombre optimal de liens à créer et ainsi dépasser la concurrence, il faut analyser la courbe d’acquisition des liens de ses concurrents. Cet indicateur clé est visible sur la slide “Évolution des RD et du trafic” du Benchmark. 

On peut d’abord analyser les KPIs liés aux RD, en comparant l'historique d'acquisition des liens et l'évolution du trafic des sites depuis 2018. L'objectif ? Identifier une éventuelle corrélation entre ces deux métriques et repérer les sites en croissance grâce à une stratégie de netlinking agressive ou a contrario ceux qui ont stoppé leurs actions.

Avec ces graphiques, on remarque que l’acquisition de liens est au minimum continue pour chaque site voire en croissance pour la majorité. Le volume varie selon les secteurs d’activité et il peut y avoir des variations selon la saisonnalité propre à chaque industrie. Malgré une stratégie de netlinking croissante et régulière pour Miliboo par exemple, on constate une variation de trafic dûe à une certaine saisonnalité : un pic de trafic en janvier toujours suivi d’une chute. Il faut garder à l’esprit que la notoriété d’un site se construit aussi via d’autres leviers comme la publicité, les relations presse ou les Google Ads. Quoi qu’il en soit, pour le rattraper, les concurrents de Miliboo devraient acquérir un nombre régulier de liens, chaque mois et chaque année.

Ci-dessous, voici une slide très utile pour évaluer le nombre de liens obtenus au cours des 12 derniers mois. On constate que ces sites e-commerce ont obtenu en moyenne 40 referring domains au cours des 12 derniers mois. Rappelons toutefois qu’il s’agit ici d’une analyse réalisée dans un contexte multi-thématique, ce chiffre dépend aussi bien sûr de la concurrence propre à chaque secteur.  

Si vous êtes un nouvel acteur, cette donnée est précieuse car non seulement vous devez rattraper votre retard alors même que vos concurrents continuent aussi d’avancer. Il faudra donc intensifier vos efforts en acquisition de liens pour rester dans la course.

Faire toute la différence avec des liens de qualité

Lorsqu’on se lance dans une stratégie de netlinking, il faut certes se concentrer sur la quantité mais pas seulement ! Un des facteurs clés de réussite se trouve aussi dans la qualité des liens choisis. Pour cela RocketLinks Benchmark propose un puissant indicateur, l'Editorial Link Value (ELV) ou Valeur des backlinks. 

Avec le catalogue RocketLinks de plus de 110 000 médias, il leur est possible d’estimer la valeur marchande d’un lien sur un site. Soit le site est dans le catalogue, soit leur algorithme propriétaire basé sur le machine learning peut l’estimer. 

Ainsi, si deux sites ont un nombre de referring domainséquivalent, on peut considérer que le site avec un ELV supérieur aura une plus grosse proportion de liens depuis des sites de confiance à fort trafic où les articles sponsorisés coûteront plus chers. Le second graphique montre la courbe de l’Organic Traffic Value (OTV) : ce chiffre représente ce que coûterait le trafic naturel d’un site s’il devait être acheté via Google Ads. En clair, on estime combien vaudraient tous les mots-clés sur lesquels le site est bien positionné, s’ils étaient payants.

On voit que la valeur des backlinks de chaque site e-commerce est également en progression continue avec des pics ponctuels au fil des années. Pour obtenir des résultats durables, il est essentiel d’obtenir des liens de valeur de manière régulière dans le temps. 

Faire des liens, depuis quels sites et vers quelles pages ? 

Depuis quels sites ? 

Pour identifier sur quel type de site faire des liens, la slide ci-dessous peut aussi nous aider à filtrer les RD en fonction de leur trafic organique : sans doute la métrique la plus importante. 

Par exemple, en observant le trafic des RD entouré en rouge ci-dessous, on peut comparer les typologies de liens acquis des sites analysés et identifier les types de médias sur lesquels concentrer nos efforts. Ici, on constate un bon équilibre avec des liens qui sont faits sur des sites dont le trafic est supérieur ou égale à 50. 

On retiendra principalement que les sites e-commerce bénéficient d’une diversité de liens provenant de RD avec des volumes de trafic faibles, moyens ou élevés :  

• 28,6% des RD des sites analysés ont un trafic de 50 à 499
• 30,4% ont un trafic de 500 à 4999
• 18,7% ont un trafic de 5000 à 49999
• 22,3% ont un trafic supérieur à 50000 (RD qu’on peut considérer comme Premium)

Ces résultats montrent à quel point il est essentiel en netlinking de s’appuyer sur un éventail de domaines référents variés, couvrant différents niveaux de trafic, pour bâtir un profil de liens naturel et impactant. 

Pour compléter la réflexion au sujet de la typologie des RD, regardons  également la slide ci-dessous. Elle permet de visualiser la répartition des RD selon la valeur de leurs backlinks. En clair, on évalue combien de domaines référents appartiennent à une certaine tranche de valeur de liens. Bon à savoir ! On peut retrouver ici le prix maximum, moyen et médian d’un backlink pour nos sites analysés. 

Pour être dans la norme statistique des sites analysés, il faudrait donc obtenir au moins 60% de liens dont le prix est inférieur à 100 €, 25% des liens entre 100 € et 500 € et 13% au-dessus de 500€ (dont 2,5% au-delà de 2500€).
La moyenne de prix des liens obtenus est de 345€ pour ces sites. Toutes ces données permettent de comprendre rapidement quelle gamme de média viser pour l’achat de liens sponsorisés.

Analysons maintenant ce que l’on appelle les « RD des RD » : les domaines référents des domaines référents des sites analysés. Concrètement, nous mesurons la proportion des RD selon leur niveau de popularité à travers cette métrique.

Nos sites analysés ont donc : 

• 16,2% des RD qui ont entre 10 et 49 RD
• 33,5% entre 50 et 199 RD
• 19,1% entre 200 et 499 RD
• 31,3% qui en ont plus de 500 RD

Avoir des referring domains (RD) qui reçoivent eux-mêmes des backlinks renforce l’autorité et la crédibilité des liens. Cela facilite également l’indexation, l’impact du jus SEO et augmente vos chances d’être mieux référencé. 

Lorsqu’il s’agit de choisir des RD, un seul mot d’ordre : rester naturel et respecter les normes statistiques. En bref, lorsqu'on a un site e-commerce, l’idée est d’obtenir une majorité de petits liens et liens médiums tout en intégrant quelques liens premium issus de sites plus importants. Bien qu’ils ne représentent qu’une part minoritaire, ces liens haut de gamme contribuent fortement à la valeur globale de votre profil et sont primordiaux pour obtenir des résultats. 

Vers quelles pages ? 

Une fois les RD identifiés, penchons-nous sur les pages de destination. Bien souvent, une myriade de questions se bousculent dans nos têtes lors de cette étape. Doit-on privilégier des liens pointants vers la homepage (HP) ? Est-ce utile de faire des liens vers des pages internes ? RocketLinks Benchmark vous propose des analyses poussées pour y voir plus clair. 

La slide ci-dessous représente la part des RD qui font un backlink vers une page d'accueil par rapport à ceux qui font un lien vers une page interne. Notons qu’un même RD peut être compté dans les deux catégories s'il fait un lien vers la page d'accueil et un autre vers une page interne. 

On remarque que les deux sites de notre analyse qui semblent avoir le plus de notoriété, miliboo.com et www.sos-accessoire.com, ont une proportion de RD faisant des liens vers leur homepage plus élevées, environ 60%, sans pour autant négliger leurs pages internes. 
 

• miliboo.com : 226 liens vers la HP vs 159 liens vers des pages internes 
• sos-accessoire.com : 131 liens vers la HP et 76 vers des pages internes

Lorsqu’on a un site e-commerce, la page qui recevra le plus de liens sera toujours la page d'accueil mais il ne faudra pas oublier l’ensemble des pages internes afin de garder un bon équilibre.

Pour aller plus loin dans l’achat de liens

Liens multiples depuis un RD

Une idée reçue tenace persiste en netlinking : celle de faire un seul lien par site. Comme si obtenir un second lien sur le même média n’avait aucun intérêt. Pourtant, rien de plus naturel que d’être cité plusieurs fois par une source pertinente pour parler de notre secteur.

Ce n'est pas parce qu’on privilégie à juste titre dans nos analyses la métrique RD plutôt que celle du nombre de backlinks (qui devient souvent vite inexploitable si un petit site sans intérêt génère des milliers de liens vers un même site) que l’acquisition d’autres liens provenant du même site n’apporte rien, bien au contraire ! De plus, publier de nouveaux articles plus récents permet d’assurer des liens toujours proches de la page d’accueil tandis que les plus anciens descendront dans la pagination et perdront petit à petit une partie de leur poids. Cela offre aussi l’opportunité de cibler différentes landing page.

Avec la slide ci-dessous, on analyse combien de liens fait un RD vers un site analysé. 

On constate alors que 25% des RD font effectivement plusieurs liens vers un même site de notre top 7 des e-commerçants, ce qui représente pour Miliboo (qui, rappelons-le, est l’acteur au trafic organique le plus important) 100 RD faisant des liens depuis plusieurs de leurs pages. 

Ce graphique démontre qu’il est important d’avoir une part de ses RD faisant plusieurs liens pour avoir un profil de liens naturel et efficace...

Le relinking 

Le relinking, consiste à acquérir des liens pointant vers les articles qui contiennent vos propres backlinks, qu’ils aient été achetés ou non. Cette pratique peu coûteuse envoie un signal fort à Google.

Elle permet notamment aux articles sponsorisés de conserver leur impact SEO dans le temps, même s’ils sont relégués dans une pagination plus profonde des médias.

D’ailleurs, regardons la proportion de liens vers les sites de ce Benchmark qui ont au moins un referring domain par rapport à ceux qui n’en ont pas. Pour nos sites analysés, 20,4% des pages faisant un backlinks sont relinkées (elles reçoivent elles-même un backlink). 

Investissement vs retour : le coût des BL et les gains

Investir dans le netlinking ne se résume pas à allouer un budget, encore faut-il l’utiliser à bon escient ! A ce stade, toute la question du ROI entre en jeu. 

On sait combien le netlinking peut coûter, mais la vraie question reste : combien cela rapporte-t-il ? Pour y répondre, RocketLinks Benchmark propose une évaluation de la valeur des articles avec l’ELV qui est comparé à la valeur du trafic SEO généré. Cela nous permet d’obtenir le Link Performance Indicator (LPI) 

Concrètement, ce KPI permet de mesurer l’impact d’une campagne de netlinking en la comparant à une campagne SEA. Ce n’est pas un ROI au sens strict, mais c’est l’indicateur le plus fiable pour évaluer et comparer l’efficacité des campagnes de netlinking entre différents sites. Plus le LPI est élevé, meilleur est le retour sur investissement d’une campagne netlinking. 

Ici, le LPI moyen de nos sites e-commerce analysés est de 27,07, il s'étend de 14,58 à 42,81. À titre d’exemple, pour se rapprocher du LPI moyen, un acteur analysé a investi 153 000€ pour ses backlinks pour un trafic organique d’une valeur de 3 672 260 €. Voilà une bonne idée pour estimer le retour sur investissement d’un concurrent ! 

Mais encore une fois, différents éléments comme la vélocité et la moyenne des liens observées sur 12 mois seront à prendre en compte pour rattraper intelligemment ses concurrents.

Dans un secteur de plus en plus concurrentiel comme le e-commerce, le netlinking s’impose comme un des leviers principaux pour booster son SEO et atteindre les premières places sur Google. L’analyse des sept e-commerçants ayant connu une forte croissance en 2024 montre qu’une stratégie de backlinks bien réfléchie qui allie la quantité, la qualité et la diversification des liens, est essentielle en netlinking. 

Vous souhaitez savoir où vous vous situez par rapport à vos concurrents et comment affiner votre stratégie de backlinks ?

Et vous serez accompagné par un expert SEO RocketLinks dans l’analyse et l’interprétation des données.