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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Mardi 19 Avril
Le mardi de Pâques
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St Elphège , Bx Isnard de Chiampo |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,11-18.
En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. |
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. |
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » |
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. |
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » |
Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. |
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » |
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022) |
« Femme, qui cherches-tu ? » (Jn 20,15)
Ne te relâche pas, mon âme, dans la poursuite du Maître, |
mais comme une âme qui s’est une bonne fois livrée d’elle-même à la mort, |
ne tâtonne pas à la recherche de tes aises, ne poursuis pas la gloire, |
ni la jouissance du corps, ni l’affection de tes proches, |
ne jette pas un coup d’œil à droite, pas un coup d’œil à gauche, |
mais, comme tu as commencé, et même de plus belle, cours, |
hâte-toi sans répit pour atteindre, pour saisir le Maître ! |
Quand bien même il disparaîtrait dix mille fois et dix mille fois t’apparaîtrait, |
et qu’ainsi l’insaisissable serait pour toi saisissable, |
dix mille fois, ou plutôt tant que tu respires, |
redouble d’ardeur à sa poursuite et cours vers lui ! |
Car il ne t’abandonnera pas, il ne t’oubliera pas, |
peu à peu, au contraire, de mieux en mieux il se montrera, |
plus fréquente se fera pour toi, mon âme, la présence du Maître |
et, après t’avoir parfaitement purifié par l’éclat de sa lumière, |
lui-même tout entier viendra en toi, lui-même habitera en toi, |
lui-même sera avec toi, lui l’auteur du monde, |
et tu posséderas la richesse véritable que le monde ne possède pas, |
que seuls possèdent le ciel et ceux qui sont inscrits dans les cieux. (…) |
Celui qui a fait le ciel, le Maître de la terre |
et de tout ce qui est dans le Ciel et de tout ce qui est dans le monde, |
le Créateur, lui le seul Juge, lui le seul Roi, |
c’est lui qui habite en toi, c’est lui qui se montre en toi, |
qui tout entier t’éclaire de sa lumière et te fait voir la beauté |
de son visage, qui t’accorde de le voir en personne |
plus distinctement, qui te donne part à sa propre gloire. |
Dis-moi, qu’existe-t-il de plus grand que cela ? |
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