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Frania Eisenbach-Haverland, juive d'origine polonaise, est rescapée d'Auschwitz-Birkenau et d'autres camps. A 93 ans, elle est une des dernières survivantes qui continue sans relâche à témoigner. Après son retour, 75 ans après, sur les lieux où toute sa famille a péri, elle réédite son livre-témoignage « Tant que je vivrai… »

Septembre 1939, Frania Eisenbach d'origine juive polonaise est une jeune adolescente de 13 ans lorsque l'armée allemande envahit la Pologne. " Avec ma musique je vais te faire rire et te faire pleurer lui disait son père, musicien et chef d'orchestre, disparu dans la tourmente nazie comme plus de soixante membres de sa famille. Meurtrie à jamais par l'enfer du ghetto et de la vie concentrationnaire, six longues années durant, elle attendra plus de cinquante ans avant de pouvoir témoigner.
Sa rencontre avec Dany Boimare, l'amitié et la confiance qui en naîtront, auront permis enfin la naissance de ce livre. Il n'existe aucune parole, quelle que soit la langue, pour décrire l'indescriptible, et aucun mot pour nommer l'innommable. Tous les survivants de cette catastrophe ou d'autres génocides le savent et peut-être quelques rares autres personnes. Il nous faut alors apprendre à lire entre les lignes, entre les mots et écouter les silences...

Rémi Picard l'a accompagnée en Pologne. A partir de ce voyage, il évoque l'amitié qui le lie à Frania dans un récit qui renvoie à quelques épisodes de sa jeunesse.

Ils dialogueront autour de cette amitié aussi belle qu'imprévue.

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" Ce n’est pas une autobiographie. C’est ma vie réenchantée, rapiécée, réparée, dédommagée par le rêve, l’amour, le rire.
J’ai écrit sans reculer. Sur mon enfance. Elle devait être mûre.
Et tout le monde m’a rendu visite. Tous les fantômes.
Tous, tels qu’ils étaient avant. En mieux comme en pire. Plus fous, plus drôles, plus terribles, plus perdus, plus cruels. Ceux qui m’ont sauvé et ceux qui ne m’ont pas sauvé… Mon père et sa mort. Mon grand-père et son amour. Mon oncle et son psychia tre. Ma mère et sa collection de cactus. Sans compter le cheptel de camés et d’emmerdes avec les flics.
Ce livre, c’est moi, gamin, dans une barque sur l’océan. J’avais un grand sourire, les dents de travers, et pas les moyens d’avoir un appareil.
J’ai été un enfant heureux dans une enfance malheureuse.
Il a fallu attendre quarante ans avant de m’autoriser à écrire, à me revivre, avant de pouvoir gueuler : Moi aussi j’ai vécu. "

Hélios Azoulay est né en 1975, il est un compositeur et un clarinettiste éclectique. De son goût du sabotage et de ses affinités avec le mouvement dada et le pop art naît l’Ensemble de Musique Incidentale dont il est le directeur musical. Moi aussi j’ai vécu (Flammarion, 2020)est son premier roman.

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Une sélection d'albums réalisée et lue par vos libraires ! Qu'il s'agisse d'une ode aux femmes, d'un hommage aux mamans, ou de tordre le cou au stéréotypes, les oeuvres proposées le font avec poésie et humour.

"Regarde, c'est maman !", Emiri Hayashi (Nathan)
"Une maman, c'est comme une maison", Aurore Petit (Fourmis rouges)
"La dictature des petites couettes", Ilya Green (Didier Jeunesse)
"Même les princesses pètent", Ilan Brenman (Glénat)

Né à l’ombre de Versailles en 1780 et filleul de Louis XVI, Alexandre
Le Breton des Chapelles est, par nature, aussi insaisissable qu’un caméléon. Si l’Histoire en a conservé la trace, le mystère pèse encore sur ce personnage haut en couleur qui traversa la Révolution et l’Empire,assumant un rôle de premier plan dans le Paris mondain de l’époque.

Soldat, instigateur des émeutes de 1832, il fut également champion du monde des échecs et de whist, laissant son nom à ce jeu sous celui de coup « Deschapelles ». Mort sous le règne de Louis-Philippe, son extravagance, son intelligence et sa réputation dans l’Europe des années 1820 ont transformé son existence tumultueuse en légende.

Par sa flamboyance, acteur majeur de la vie parisienne durant une
cinquantaine d’années, il a marqué les esprits de son temps. De Berlin à Saint-Pétersbourg, de Londres à Cadix, il ne cessa de susciter la curiosité de ses contemporains.

« Le hasard, mêlé à ma curiosité naturelle, ont été les artisans de ce projet. Alexandre Le Breton des Chapelles, personnage perché sur une branche collatérale d’un arbre généalogique, attira soudainement mon attention. Son pedigree excita très vite mon imagination. Il me fallait en savoir davantage. Je me lançai dans l’aventure comme l’on conduit une enquête policière. Je remontai à la source. C’est ainsi que j’entrai dans sa vie, traversant le temps et l’Histoire. »

Ph. P.

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Philippe Priol né à Rouen, en 1952, germaniste et philosophe de formation, ancien conseiller politique, est l’auteur de plusieurs ouvrages à caractère biographique dont Pierre Corneille en son temps, Tolmer, ou encore Gide, d’Ici et d’Ailleurs. Il est également poète et essayiste. Il est chevalier des Arts et des Lettres.

Pour la 5ème année consécutive, le festival littéraire Victor dans la Ville aura lieu du 18 janvier au 2 février 2020 à Saint-Jacques-sur-Darnétal et Rouen.

Lectures, rencontres d’auteurs, poésie, projection, et même un grand bal seront au programme de cette édition organisée par la compagnie Alias Victor, sur le thème « Populaire ». Populaire parce que le mot renvoie à la notion de peuple... et parce qu’il est porteur d’un potentiel joyeux et fédérateur.
Les invités : Gérard Mordillat, romancier et cinéaste, Pierre Dardot, philosophe, Marion Fontaine, historienne, Vincent Jarousseau, documentariste et photographe, Arno Bertina, écrivain, Olivier Saladin, comédien et Boris Lanneau, écrivain musical. Ce sont au total 16 rendez-vous qui vous sont proposés, en compagnie de comédiens et musiciens professionnels, de lectrices et lecteurs amateurs, d’élèves du Conservatoire, et de toute l’équipe d’Alias Victor.

Toute la programmation est disponible sur le site https://aliasvictor.fr/victor-dans-la-ville5/