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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Lundi 20 Mai
Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église, mémoire
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Bernardin de Sienne , St Archange Tadini |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 19,25-34.
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. |
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » |
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. |
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » |
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. |
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. |
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. |
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. |
Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, |
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Saint Anselme (1033-1109) |
Frères en Dieu par Marie
Ô notre Dame, tu es la mère de la justification et des justifiés, de la réconciliation et des réconciliés, du salut et des sauvés. Heureuse certitude et refuge assuré ! La mère de Dieu est notre mère, La mère de notre seule raison d’espérance et de crainte est notre mère. Ô mère bénie et exaltée non pour toi seule mais aussi pour nous, que vois-je nous advenir par toi ? Que c’est grand et digne d’amour ! Cette vue me réjouit d’une joie que je n’ose exprimer. |
Si toi, notre Dame, tu es sa mère, tes autres fils ne sont-ils pas ses frères ? Mais quels frères et de qui ? Dirai-je ce qui réjouit mon cœur, ou me tairai-je par crainte de paraître orgueilleux ? Mais ce que je crois avec ardeur, pourquoi ne pas en proclamer la louange ? Je parlerai donc, non par vanité, mais par gratitude. Car celui qui a voulu, en naissant d’une mère, partager notre nature et, en nous rendant la vie, nous faire fils de sa mère, celui-là même nous invite à nous reconnaître ses frères. Notre juge est donc notre Frère. Le Sauveur du monde est notre Frère. Pour tout dire, notre Dieu s’est fait, par Marie, notre Frère. |
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