| Ah, l'air de la campagne. Pas la campagne électorale. La vraie, la pure, celle où l'air sent le purin et où des cœurs neufs sont prêts à battre pour de belles causes. Les grincheux parisiens sont déjà en train d'étriller Raphaël Glucksmann, lequel a fait, ce week-end, sa rentrée politique, au fond fin de la Gironde, dans la commune de La Réole, cité médiévale de 4 000 habitants, située au bord de la Garonne. Ils moquent l'intello parisien parti se dégourdir les jambes aux champs, histoire de sortir du piège dans lequel il aurait pu tomber en restant sur son Aventin du gentil vainqueur des élections européennes. Rappelons qu'avec ses 13,8 % des voix, il avait pour ainsi dire sauvé la gauche du désastre. Ses amis du PS l'avaient alors humilié en signant, dans son dos, pour les législatives, un pacte faustien avec Jean-Luc Mélenchon. Un coup de poignard peu élégant qui l'a, si on peut dire, « déniaisé » de la politique. Lire la suite de l'édito de Serge Raffy ici |
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