Frérot, Frangine, Tu l'as remarqué, ici on aime bien les histoires de famille. Y'a tout là-dedans pour plaire à l'oreille : des souvenirs, de l'amour, des secrets, et à coup sûr la confusion des sentiments. Raconter sa famille permet de mêler le passé et le présent, ce que la radio fait très bien. C'est dans sa nature. Les voix d'hier sont toujours d'ici et maintenant, et l'écoute réactive des émotions enfouies. Derya a attendu d'avoir 35 ans pour raconter l'histoire qu'elle trimballe depuis l'adolescence. Ce que ça fait de devoir grandir en petite fille sage à l'ombre d'un frère délinquant. Est-ce que c'est le temps qui a fait son oeuvre, ou le fait d'en faire un podcast ? Entre son intention première et le résultat final, entre le début et la fin, on entend que son récit s'est apaisé. Les blessures se sont pansées. Le dialogue a repris. Rien n'est oublié, rien n'est pardonné, mais la colère a accepté la tendresse. Y'a bien qu'en famille qu'on voit cohabiter des émotions aussi contradictoires. Oublions pour une fois les histoires de grands frères, et écoutons ce que ça fait de
GRANDIR EN PETITE SOEUR ARTE Radio depuis le 5 novembre | | |