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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Dimanche 6 Décembre
Deuxième dimanche de l'Avent
Calendrier ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Nicolas de Myre , Bx Jean Scheffler |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,1-8.
Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu. |
Il est écrit dans Isaïe, le prophète : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. |
Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. |
Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. |
Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés. |
Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. |
Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. |
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Homélie attribuée à saint Grégoire le Thaumaturge (v. 213 – v. 270) |
« Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire ses sandales »
[« Jésus vient à Jean pour se faire baptiser par lui. Jean voulait l'en empêcher et disait : ‘C'est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi !’ » (Mt 3,13-14)] En ta présence, Seigneur Jésus, je ne peux pas me taire, car « je suis la voix, la voix qui crie à travers le désert : Préparez le chemin du Seigneur. C'est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c'est toi qui viens à moi ! » (...) Tu étais au commencement, tu étais auprès de Dieu, et tu étais Dieu (Jn 1,1) ; toi qui es le reflet resplendissant de la gloire du Père, toi qui es l'expression du Père parfait (He 1,3) ; toi qui es la vraie lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde (Jn 1,9) ; toi qui, lorsque tu étais dans le monde, es venu là où tu étais déjà ; toi qui t'es fait chair, mais qui habites en nous (Jn 1,14; 14,23), et qui t'es fait voir de tes serviteurs dans la condition de serviteur (Ph 2,7) ; toi qui as uni la terre et le ciel par ton saint nom comme par un pont : c'est toi qui viens à moi ? Toi qui es si grand, vers le pauvre que je suis ? Le roi vers le précurseur, le Seigneur vers le serviteur. (...) |
Je sais quel est l'abîme qui sépare la terre et le Créateur. Je sais quelle est la différence entre le limon de la terre et celui qui l'a modelé (Gn 2,7). Je sais combien ton soleil de justice l'emporte sur moi qui ne suis que la lampe de ta grâce (Ml 3,20; Jn 5,35). Et, bien que tu sois revêtu par la nuée très pure de ton corps, moi, pourtant, je reconnais ma condition servile, je proclame ta magnificence. « Je ne suis pas digne de défaire la courroie de tes sandales. » Et comment oserai-je toucher le sommet immaculé de ta tête ? Comment étendrai-je la main sur toi « qui as déployé les cieux comme une tenture » et qui as « affermi la terre sur les eaux ? » (Ps 103,2; 135,6) (...) Quelle prière vais-je faire sur toi, qui accueilles même les prières de ceux qui t'ignorent ? |
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