| Cher(e)s lecteur(trice)s,
Les rencontres reprennent à la librairie avec un très joli programme en perspective. Découvrez-le dès à présent. Plusieurs beaux événements à venir nécessitent d'avoir un compte fidélité Armitière pour pouvoir s'inscrire, n'hésitez pas à venir en créer un à la librairie (gratuit et simple d'utilisation) ! Au plaisir de vous accueillir, L'Armitière | |
| | Rencontre avec Jean-François Corty Le mardi 15 mai 2018 à 18h00 L'Armitière "La France qui accueille" Ce livre est un véritable tour de France des expériences réelles d’accueil de réfugiés et de migrants qui ont lieu aujourd’hui. Une dizaine de récits d’expériences donne la possibilité de mettre un pied dans le réel de cette hospitalité. Face à l’inquiétude et au sentiment de rejet trop souvent manifestés à l’égard des réfugiés et des migrants précaires, il y a une autre France, ouverte et hospitalière, qui voit en l’accueil un synonyme de cohésion sociale, de plus-value économique et humaine, et de rénovation du pacte républicain. En racontant des expériences réelles d’accueil qui ont lieu aujourd’hui en France, cet ouvrage montre que l’accueil est non seulement possible, mais, plus que cela, souhaitable. Médecin et directeur des opérations internationales à Médecins du Monde, Jean-François Corty est engagé depuis plus de quinze ans au sein d’ONG dans l’action humanitaire et médico-sociale en France et à l’international, et particulièrement impliqué sur les questions de migrations. | |
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| | Atelier/Signature avec Sophie Lebot Le mercredi 16 mai 2018 à 15h00 L'Armitière 2018 l’année du Père Castor ! Venez participer à l’atelier créatif autour de l’univers de l’illustratrice Sophie Lebot ! (À partir de 5 ans) Sur inscription, animation réservée aux détenteurs d’un compte fidélité Armitière.
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| | Rencontre avec Thomas Snégaroff Le jeudi 17 mai 2018 à 18h00 L'Armitière "LITTLE ROCK, 1957 L’HISTOIRE DES 9 LYCÉENS NOIRS QUI ONT BOULEVERSÉ L’AMÉRIQUE" 4 septembre 1957, Little Rock, Arkansas, rentrée des classes sous le signe de la fin de la ségrégation scolaire. Les neuf enfants noirs inscrits au lycée jusque-là réservé aux seuls blancs sont encerclés par une foule hystérique. La photographie de l’une des Neuf, Elizabeth Eckford, 15 ans, huée et insultée, fait la une des journaux le lendemain. L’Amérique est bouleversée. Commence alors un bras de fer qui oppose le gouverneur de l’Arkansas Orval Faubus au président des États-Unis Dwight Eisenhower. Thomas Snégaroff, spécialiste des États-Unis, est allé sur place pour enquêter sur cet épisode majeur de l’histoire de la lutte pour l’égalité des droits. Grace à des témoignages inédits et des archives publiques exploitées pour la première fois, il nous livre un récit captivant et émouvant qui brosse un portrait de l’Amérique d’hier et d’a ujourd’hui. Une plongée captivante dans un pays toujours hanté par la ségrégation. | |
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Dossier: Oh les beaux jours ! Des livres qui nous font du bien, des livres sur le bonheur ! Quand bien même ce mot peut nous paraître grand et difficilement accessible, il suffit parfois de se touner vers les petits bonheurs du quotidien et vers l'écoute de notre coeur pour trouver le sens de nos vies. | |
| | vendredi 13 avril 2018 à 15h13 Par Amélie C. (Librairie L'Armitière) Avec sa si géométrique couverture jaune, ce roman ne laisse pas indifférent et ce qui est encore plus agréable c'est que l'on peut en dire autant pour le texte qu'elle protège. Salvador Beckett est un chercheur qui invente des nouveaux lieux de détention, la prison "Lucile" est destinée bien plus qu'à l'emprisonnement à la perpétuité : à l'éternité. Cette idée lui a été largement inspirée par le vieil homme Grégoire Sisik qui semble, par son mode de vie, avoir stoppé le temps. Il est le doyen de l'humanité. Ce solitaire a conditionné tout son quotidien par une grande répétition d'activités desquelles il ne déroge pas, tous les jours sont les mêmes et rien ne vient perturber cette ritualisation. Nouvel héros mythologique, parce qu'il semble avoir stoppé le temps, il éveille la curiosité de toute une population jusqu'à sa mort en 2084 à l'âge de cent quarante-neuf ans. Il faut alors imaginer que nous sommes plongés dans une société où les capteurs de pensées ont été inventé, que la surveillance est accrue, les libertés de chacun sont amoindries, l'incarcération commune, les prisons surpeuplées. Dans ce conte philosophique, Laurent Graff manie finement l'humour noir et sublime l'absurdité d'un monde où la pensée est aussi répréhensible qu'un crime. | |
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| | lundi 23 avril 2018 à 15h00 Par Hélène B. (Librairie L'Armitière) "Après le majestueux "Bain de lune" (Prix Fémina 2014), Yanick Lahens nous offre un nouveau roman intitulé "Douces Déroutes", un titre intrigant, ambivalent qui nous emporte aux confins de la beauté et de la force. Ambiguïté fascinante, failles déroutantes et séduisantes d’Haïti, - "la à jamais foutue mais qu’on arrive pas à achever" - et, tant mieux, parce que par la plume talentueuse de son auteure, elle même haïtienne , elle nous entraîne au plus près de l’ile, sans atermoiements ni masque. Vérité «crasse»,essence viscérale, mots vitaux. La littérature que l’on étreint, une musique qui entête, un refrain comme un écho en chacun d’entre nous. Pas d’accommodement, aucune concession. Un regard juste,acéré, aiguisé et tendre. Le roman débute par une lettre d’aur evoir du juge Raymond Berthier à son épouse, préfigurant sa mort prochaine. Il sait qu’elle est imminente. Il ne s’est jamais plié face à la corruption ambiante. Il va le payer de sa vie. Cet évènement terrible est un tremplin inaugural qui permet à Yanick Lahens de nous plonger sans tarder au cœur de Port-au-Prince - « cette ville est une étrange géhenne. Où le feu ne peut pas être complètement feu » - en compagnie de celles, ceux qui ont compté ou approché de près ou de loin l’intègre juge Berthier. Se tenir au chaud les uns contre les autres, s’écouter, se parler, se regarder, s’apprécier, se respecter, c’est ce que sous-tend l’écriture de Y. Lahens qui passe du « il » au « je " dans les différents chapitres ponctués de citations poétiques, d’œuvres musicales, souffle romanesque de l’Universalité et profonde affection pour un pays, son peuple. « Ic i, il faut tout prendre. Marcher sur des braises, l’incandescence dans les yeux, la tête dans des nuages, de merveilleux nuages. Oui, il faut prendre le feu et les nuages. L’ombre et la lumière. » Pas à choisir entre fiel et miel. La nature humaine est cette douce alliance. « La terre s’embrase. L’amour, vite. La vie, vite. La vie quand même". | |
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