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L'administration Trump devra compter sur le consentement de l'Europe pour lever les sanctions contre la Russie et enclencher l'accord de cessez-le-feu en mer Noire récemment conclu. Or, ce contretemps pourrait bien contrarier les Américains, écrivent Alexandra Brzozowski et Thomas Moller-Nielsen.
Si les États-Unis, la Russie et l'Ukraine ont négocié, cette semaine, un accord de cessez-le-feu en mer Noire qui doit déboucher sur une trêve, Moscou a rappelé que sa participation dépendrait d'une série de conditions préalables, notamment l'allègement des sanctions.
Selon un communiqué du Kremlin, l'arrangement doit inclure un assouplissement de certaines restrictions occidentales, en particulier pour les banques et autres services impliqués dans les exportations agricoles, y compris les expéditions d'engrais.
Les modalités russes ne semblent pas poser de problème du côté des Américains, mais, selon The Wall Street Journal, Kiev a indiqué qu'elle n'avait accepté aucune révision des mesures à l'encontre de Moscou.
Il faut dire que l'Ukraine et ses alliés européens craignent que toute concession, même mineure en apparence, ne commence à défaire le cadre punitif mis en place contre la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
Par ailleurs, la prudence est de rigueur, car la Russie pourrait également tenter de diviser les États-Unis et l'Europe sur la politique de sanctions appropriée.
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Sarah N’tsia Éditrice de l’Expresso |