1 500 personnes de massacrées, dont 850 civils, par les tueurs aux ordres d’Ahmed al-Sharaa entre le jeudi 6 mars et le samedi 8 mars 2025…
L’Éborgneur en chef des Gilets Jaunes, Emmanuel Macron, s’est fait deux nouveaux amis le 7 mai 2025 : le nouveau Chancelier allemand qui veut livrer des missiles Taurus à Zelensky afin qu’il raye Moscou de la carte, Friedrich Merz, et l’Égorgeur de Damas, Ahmed al-Sharaa.
Ahmed al-Sharaa, les mains encore tachées du sang à peine séché des massacres perpétrés sous son commandement en Syrie, en mars 2025, il y a tout juste deux mois, a été reçu à l’Élysée avec les honneurs de la Garde républicaine. L’Éborgneur en chef des Gilets jaunes l’attendait sur les marches du palais, comme on attend un héros, auteur d’un nouvel exploit.
Un parcours de tueur très bien documenté
Selon un article d’Al Jazeera du 10 mars 2025, citant le « Syrian Observatory for Human Rights » (« Observatoire syrien des droits de l’homme »), « près de 1 500 personnes, dont 830 civils, ont été tuées entre jeudi [6 mars 2025] et samedi [8 mars 2025] dans la région côtière syrienne, la majorité par les forces de Hayat Tahrir al-Cham et leurs alliés. Ahmed al-Sharaa a promis des enquêtes, mais aucun résultat n’a été publié. »
Ces attaques, qualifiées de « vengeresses » contre des communautés alaouites perçues comme pro-Assad, confirment la brutalité sanguinaire des hommes d’al-Sharaa, y compris depuis qu’il a été reconnu par les dirigeants européens comme « président transitoire » de la Syrie, en janvier 2025. Le 7 mai 2025, alors que l’Éborgneur en chef des Gilet jaunes lui serrait la main le 7 mai 2025, aucun résultat de la moindre enquête sur ces massacres n’avait été publiés.
Formé en 2017 à partir de l’ex-Front al-Nosra, qui était lié à Al-Qaïda, « Hayat Tahrir al-Sham » (HTS) est le groupe jihadiste dirigé par Ahmed al-Sharaa et actif dans le nord-ouest de la Syrie, notamment à Idlib.
Ces massacres révélés par l’Observatoire syrien des droits de l’homme ne sont pas un incident isolé, mais ils s’inscrivent dans une longue lignée de violences orchestrées par le nouvel ami de Macron, al-Sharaa.
Un assassin dont les crimes sont mondialement connus et reconnus, reçu avec les honneurs de la Garde républicaine dans la cour du palais de l’Élysée sur les ordres d’Emmanuel Macron…
En tant que chef du Front al-Nosra (2012-2016), l’Égorgeur de Damas, al-Sharaa, a supervisé des attentats-suicides et des exécutions sommaires, ciblant souvent des civils chiites et alaouites, et ses crimes sont si bien documentés qu’ils sont mentionnés dans de nombreux rapports d’organismes officiels ou non : Nations unies : - Commission d’enquête internationale indépendante sur la Syrie (COI) - Rapport COI, septembre 2024 (A/HRC/57/CRP.6) : « Dans la province d’Idlib, Hayat Tahrir al-Cham a continué de commettre des détentions illégales, des tortures et des exécutions extrajudiciaires dans ses centres de détention. Ces actes constituent des violations graves du droit international humanitaire et peuvent être qualifiés de crimes de guerre. » - Rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés, avril 2022 (A/76/773-S/2022/493) : « Hayat Tahrir al-Cham a été identifié comme responsable du recrutement et de l’utilisation d’enfants dans des activités militaires, une pratique qui constitue une violation grave des droits de l’enfant. » - Rapport COI, mars 2020 (A/HRC/43/57) : « Le Front al-Nosra a été impliqué dans des enlèvements de civils, y compris des membres de minorités religieuses comme les Alaouites, souvent utilisés comme otages pour des rançons ou des pressions politiques. Ces actes ont exacerbé les tensions sectaires dans le nord-ouest de la Syrie. » « Human Rights Watch (HRW) » (« Observatoire des droits humains ») : - « World Report 2025 » (« Rapport mondial 2025 ») du 10 janvier 2025 : « À Idlib, Hayat Tahrir al-Cham a torturé et détenu arbitrairement des manifestants… » - Rapport sur Idlib, avril 2022 : « Les forces de Hayat Tahrir al-Cham ont commis des exécutions sommaires et des actes de torture dans leurs centres de détention, ciblant particulièrement les opposants politiques et les journalistes. » Amnesty International : - Rapport sur la Syrie, 28 avril 2025 : « Hayat Tahrir al-Cham a systématiquement arrêté des journalistes et des activistes à Idlib, les privant d’accès à un avocat ou à leur famille, dans le but de réprimer toute critique de son autorité. » - Rapport sur Idlib, janvier 2024 : « Entre février et juillet 2023, les manifestations à Idlib contre les détentions arbitraires et les conditions socio-économiques ont été réprimées par Hayat Tahrir al-Cham, avec des arrestations massives et des violences. » - Rapport de juillet 2016 : « Le Front al-Nosra a commis des enlèvements, des tortures et des exécutions sommaires, ciblant des civils accusés d’appartenir à des groupes religieux opposés, comme les Alaouites, dans le but d’imposer une domination sunnite radicale. » Al Jazeera : Article : « Who are Hayat Tahrir al-Sham and the Syrian groups that took Aleppo? » (« Qui sont Hayat Tahrir al-Sham et les groupes syriens qui ont pris Alep ? »), 2 décembre 2024 : « Le Front al-Nosra, prédécesseur de HTS, était connu pour ses enlèvements de civils, y compris des membres de minorités religieuses, utilisés comme monnaie d’échange ou pour terroriser les populations locales. » United States Department of State (« Département d’État des États-Unis ») : - Rapport 2020, publié le 12 mars 2020 : « Un rapport de 2019 de la Commission des Nations Unies sur la liberté religieuse internationale a indiqué que Hayat Tahrir al-Cham a réprimé les minorités religieuses dans les zones sous son contrôle, y compris par la confiscation forcée des propriétés de familles chrétiennes à Idlib. Les médias ont également documenté la conversion forcée de Druzes et d’Alaouites, avec des détentions ou des disparitions pour ceux qui refusaient de se conformer. »
Rappelons qu’en 2017, le Département d'État américain avait offert une récompense de 10 millions de dollars pour toute information menant à l’arrestation d'Ahmed al-Sharaa, alors connu sous son nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani (prime annulée le 20 décembre 2024).
De la répression des Gilets jaunes à la réception d’un tortionnaire à l’Élysée : Itinéraire d’un psychopathe sanguinaire à la tête des armées françaises ?
La réception en grande pompe d’Ahmed al-Sharaa par Emmanuel Macron le 7 mai 2025 à l’Élysée, n’est pas seulement révoltante par le passé criminel de ce chef jihadiste qui est aujourd’hui à la tête de la Syrie, mais elle l’est également, et surtout, par ce qu’elle révèle de la psychologie du chef des armées françaises, à l’heure où tant de cinglés souhaitent que nos militaires soient envoyés sur le front pour tuer des Russes, dont Vladimir Poutine.
N’avons-nous pas tout à craindre d’un chef des armées qui a toléré, voire encouragé, des mutilations contre ses propres citoyens (la sanguinaire répression des Gilets jaunes, c’est : 24 manifestants éborgnés, 5 mains arrachées par des grenades GLI-F4, plus de 3 000 arrestations, 1 000 condamnations à de la prison ferme, toujours pour de vagues motifs) ?
À l’heure où le même chef des armées françaises décide, le même jour où il a reçu ce tortionnaire jihadiste, Ahmed al-Sharaa, à l’Élysée, de créer un Conseil de défense avec Friedrich Merz, le petit fils de l’Obersturmführer (« premier lieutenant ») de la Schutzstaffel (SS), Josef Paul Sauvigny, qui adhéra au parti nazi en 1938, ne devons-nous pas craindre l’engagement des armées françaises sur le front ukrainien ?
Les grands de ce monde vont-ils laisser Emmanuel Macron déclencher une troisième guerre mondiale avec l’aide du nazi de Berlin, variant 2025, Friedrich Merz, et celle du pédophile de Londres, Keir Starmer, comme les politiciens français l’ont laissé éborgner et mutiler les Gilets jaunes ? Espérons que non. |