La Banque centrale européenne (BCE) développe depuis 2021 une monnaie numérique de banque centrale (MNBC).
Après une phase d’investigation (2021-2023) et une phase préparatoire lancée en octobre 2023, le déploiement pourrait intervenir à partir de novembre 2025.
Officiellement, d’après le papier cadeau qui l’entoure, l’euro numérique est conçu comme « complément » aux espèces (pièces et billets) afin de fournir un moyen de paiement « souverain » et « alternatif » aux solutions privées (Visa, PayPal, etc.).
Avec l’euro numérique de banque centrale (MNBC), les Européens disposeront d’un « portefeuille numérique BCE » pour :
- Effectuer des paiements instantanés en magasin, en ligne ou entre particuliers (via des smartphones, des montres connectées, des cartes bancaires « euro numérique »).
- Réaliser des transactions transfrontalières sans frais dans la zone euro.
Les pouvoirs exorbitants de la Banque Centrale Européenne, et donc des politiciens au pouvoir
Avec l’euro numérique, la BCE disposera de pouvoirs exorbitants sur la vie quotidienne de chaque Européen, grâce notamment :
- Au contrôle des plafonds de détention d’euros par utilisateur.
- À la définition des règles de convertibilité euro physique (espèces)/euro numérique, ce qui signifie qu’elle aura le pouvoir réel de supprimer et d’interdire les espèces en euro (pièces et billets).
- À la capacité d’imposer des conditions d’usage, avec, par exemple l’expiration programmée de la validité des euros numériques qui devront être utilisés avant une date précise ; la mise en place d’un score social qui limitera plus ou moins drastiquement l’usage des euros numériques pour chaque individu, qui ne pourra pas acheter telle ou telle denrée, tel ou tel produit, telle ou telle énergie, tel ou tel service, à tel ou tel prix et avant telle ou telle date, etc.
- À la programmation des aides sociales et des retraites : les aides sociales et les retraites pourront être programmées pour ne pouvoir être dépensées que dans des catégories de biens ou de services spécifiques et dans un temps voulu (par exemple, nourriture, logement, éducation, énergie).
- À l’incitation ciblée à la consommation : via la BCE, les politiciens pourraient introduire, dans le pays qu’ils dirigent, des réductions temporaires ou des bonus pour encourager les dépenses dans des secteurs économiques spécifiques.
- À la capacité pour les politiciens de faire bloquer ou confisquer des euros numériques présents sur les comptes bancaires de tel ou tel individu, ou groupe d’individus (comme l’a fait Castro-Trudeau au Canada lors du mouvement des camionneurs).
- À la capacité de suppression et d’interdiction d’utiliser des espèces, cela pourra se faire progressivement, ou très rapidement s’ils pensent perdre le contrôle politique de la situation
N’oubliez pas, selon Thucydide (vers 460 av. J.-C. et entre 400 av. J.-C. et 395 av. J.-C) : « tout homme [donc toute institution sociale humaine], tend à aller jusqu’au bout de son pouvoir. »
Et par quoi le pouvoir que l’euro numérique donnera aux politiciens pourra-t-il être limité ?
Pour ceux qui tiennent encore à nos droits d’être humain et à nos libertés fondamentales, arrachées si chèrement, au prix du sang, par tous ceux qui ont lutté contre toutes les formes de tyrannie que les pays européens ont connues, ne faudrait-il pas sérieusement réfléchir à la question ?
Le triptyque annoncé : euro numérique, crédit social et revenu universel européen pour tous
Si la BCE se verra dotée de pouvoirs exorbitants sur la vie quotidienne de chaque Européen, il faut savoir que ce sont les politiciens au pouvoir, qui de fait, la contrôlent, car son président, son vice-président et les quatre autres membres du Directoire sont nommés par les chefs d’État ou de gouvernement des pays de la zone euro, et ce sont eux qui teindront les rênes du crédit social qu’ils mettront rapidement en place, individu par individu, comme ils mettront rapidement en place le revenu universel, tant vanté par les psychopathes qui aiment se retrouver à Davos.
Soyez-en persuadé, l’euro numérique fait partie intégrante d’un triptyque pensé par les mondialonazis, tryptique qui annonce, après celle de l’euro numérique, la venue rapide du crédit social individualisé et du revenu universel européen, pour tous (c’est réellement dans leurs cartons)...
Le temps de la prohibition est-il pour bientôt ?
Si l’euro numérique est présenté comme un moyen de paiement « souverain » et « alternatif » aux solutions privées (Visa, PayPal, etc.), il n’est pas que cela.
Il est également l’arme imaginée par les politiciens Européens pour contrer l’usage des cryptomonnaies décentralisées, qui ont le potentiel de les mettre à terre, et ils ne redoutent rien de plus que cela, même pas un conflit nucléaire, en fait.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils seront finalement contraints d’essayer de prohiber les cryptomonnaies décentralisées, mais cette prohibition aura le même destin que celle de l’alcool aux États-Unis dans les années 1920 : les connaisseurs et utilisateurs des cryptomonnaies décentralisées ne la respecteront absolument pas, tout comme les amateurs d’alcool savaient comment s’en procurer, ce qui correspond à l’achat de cryptomonnaies décentralisées sur des plateformes d’échange non enregistrées par l’Autorité des marchés financiers (AMF), voire à en produire, ce qui correspond au minage des cryptomonnaies décentralisées.
Et s’ils savent s’y prendre, c’est-à-dire si leurs données et leurs ordinateurs sont protégés au maximum contre les intrusions diverses, rien ne pourra les démasquer, et aucune répression ne pourra être exercée contre eux.
Il y a une certitude : les armées de hauts fonctionnaires au service des politiciens ne pourront jamais contrôler ou interdire l’utilisation des cryptomonnaies décentralisées. Tout simplement parce que cela est techniquement, et totalement, impossible, ce que n’ignorent pas, par exemple, Donald J. Trump, Vladimir Poutine ou Jinping Xi.
Toutefois, si les politiciens Européens et leurs armées de hauts fonctionnaires ne pourront jamais contrôler ou interdire l’utilisation des cryptomonnaies décentralisées, faudra-t-il encore que ceux qui auront compris que leur seul moyen de sauver leurs économies et leurs futurs revenus, puisse en acquérir.
Or, s’il on exclut le vol, il n’y a que deux moyens d’acquérir des cryptomonnaies décentralisées : le minage et l’achat.
Le minage demande des moyens matériels qui peuvent être importants, et de réelles compétences, complexes, en informatique, et cela ne s’acquiert pas du jour au lendemain.
En fait, seuls ceux qui s’y seront pris à l’avance pourront s’extraire du nouvel enfer dans lequel veulent nous faire vivre les politiciens, car n’en doutez pas non plus : acheter des cryptomonnaies décentralisées sera soit tout simplement interdit, soit très prohibitif, et seulement autorisé sur les plateformes enregistrées par l’Autorité des marchés financiers (AMF), et à conditions que les dites plateformes conservent les clés privées des cryptomonnaies concernées, ce qui revient à dire qu’elles en auront la réelle propriété.
La mise en service de l’euro numérique est prévue à partir de novembre 2025, cela laisse peu de temps pour réagir à ceux qui, comme nous à Libre Consentement Éclairé, tiennent à leurs libertés fondamentales, et qui ne veulent pas se retrouver sans droits sur leurs économies, leurs finances et leurs biens, sans droits sur leur existence, en fait.