Vendredi, l'échange houleux entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche a marqué un tournant pour l'alliance occidentale, jusque-là mobilisée derrière l'Ukraine.
Après la vague de soutien public apportée à Kiev, les alliés de Volodymyr Zelensky se retrouvent plus démunis que jamais, mais ne désespèrent pas de pouvoir continuer à compter sur les États-Unis.
Il faut dire que l'Europe a vu défiler ces dernières semaines sans l'émergence d'un plan concret pour l'Ukraine, malgré les rencontres et sommets divers et en différents lieux.
Le continent souffre d'un manque cruel de leadership, sans aucune voix claire pour diriger et accompagner l'effort collectif, écrit Alexandra Brzozowski.
Après la réunion organisée hier à Londres, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé qu’un certain nombre de pays avaient exprimé le souhait de rejoindre une « coalition des volontaires » pour offrir des garanties de sécurité à l’Ukraine si un cessez-le-feu était conclu.
Le Royaume-Uni et la France prendraient l’initiative d'élaborer un projet de plan de paix avec l'Ukraine avant de le soumettre à Donald Trump.
Mais, si l’Europe « doit faire le gros du travail » selon Keir Starmer, pas question pour lui d'agir sans « un soutien fort des États-Unis ».
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Sarah N’tsia Éditrice de l’Expresso |