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ACTU DES MARCHÉS AU 16 JUILLET 2019

•  Secteur bancaire - La Deutsche Bank fait peur (Eric Lewin)
•  Analyse - Bourse : le moment est-il venu de jouer des profit warning en Europe ? (Mathieu Lebrun)
•  Marchés actions - Wall Street continue de creuser l'écart face à l'Europe (Philippe Béchade)


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La Deutsche Bank fait peur
Par Eric Lewin

14 Mds€. C'est la capitalisation boursière de la Deutsche Bank (DE0005140008-DBK), en très grand danger et qui continue de susciter l’ire des investisseurs.

Si le titre a repris quelques couleurs sur fond de rachats à bon compte au cours des dernières séances, l’état de santé de la vénérable institution allemande n’en demeure pas moins très préoccupant. Suffisamment pour que la direction tranche dans le vif, avec un plan de restructuration marqué par la suppression de quelque 18 000 postes à horizon 2022, en sus d’un arrêt de l’activité sur les marchés actions synonyme de réduction notable de la voilure dans la banque d’investissement.

Maigre consolation : sur les 18 000 suppressions d’emplois susmentionnées, « une partie couvre l'intégration de Postbank », a expliqué le CEO. Or, ces réductions étaient déjà intégrées dans les prévisions de DBK, ce qui ramène les réductions supplémentaires à environ 12 000 postes.

Il n’y a par ailleurs aucun projet de discussion avec Commerzbank (une fusion était pourtant à l’étude ce printemps), a assuré le management, qui travaille néanmoins à un changement stratégique d’envergure, a commenté le broker suisse UBS. Toujours « neutre » sur la valeur, ce dernier vient tout de même de relever son objectif de cours de 5,7 à 6,6 €.

Pour l’heure, l’augmentation de capital tant redoutée par les investisseurs, une opération qui aurait à l’évidence conduit à une forte dilution, n’a pas eu lieu, mais rien n’est encore réglé, loin de là, pour « DB ». D’autant que l’activité de financement des grandes entreprises allemandes, objet de son recentrage et voué à devenir son cœur de métier, est très concurrentielle, avec au surplus des conditions de marché loin d'être optimales pour le secteur.

Le futur Lehman Brothers européen ?


Comment, en effet, gagner de l'argent avec un taux à dix ans à - 0,25% comme c’est le cas actuellement ? Comment réussir à dégager des marges avec des rendements négatifs ? Vous conviendrez, l'équation est loin d'être simple.

Et puis l'Allemagne n'est plus ce moteur traditionnel de l'Europe, avec un modèle économique qui commence sérieusement à tirer la langue, comme en témoigne le flux quasi-continu d’indicateurs décevants depuis de longs mois.

« C'est la fin d'un monde. L'Allemagne tourne avec des industries vieillissantes comme la chimie, l'automobile et le secteur bancaire », m’expliquait la semaine dernière un ami banquier, travaillant pour la BNP à Francfort. Les chiffres lui donnent raison puisqu’il ne faudra vraisemblablement pas espérer plus de 0,5% de croissance outre-Rhin cette année, alors que le PIB devrait augmenter de 1,3% dans l’Hexagone.

Quant à la Deutsche Bank, après avoir échoué à devenir le Goldman Sachs européen, elle pourrait devenir le Lehman Brothers du Vieux Continent, surtout si le plan du nouvel homme fort de la banque, Christian Sewing, échoue...

Sur le plan boursier, le dossier demeure extrêmement dangereux et il n’y a plus qu’à espérer une OPA permettant de trouver un chevalier blanc. Une perspective néanmoins loin d’être acquise dans un secteur qui pense surtout à se restructurer, non seulement en raison de la faiblesse chronique des taux, mais aussi à cause de l’essor des fintechs...


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Bourse : le moment est-il venu de jouer des profit warning en Europe ?
Par Mathieu Lebrun

Depuis le début de l’été, la FED, toujours « dovish » et dont le président Jerome Powell vient de s’engager devant le Congrès pour une baisse des taux imminente, a attisé la course aux records du S&P500 au-delà des 3 000 points.

Toutefois, c’est désormais la microéconomie qui va retenir l’attention des investisseurs avec le début de la traditionnelle saison des résultats trimestriels. Hier, Citigroup (US1729674242 C-C) a ouvert les hostilités (avec au bout du compte beaucoup d’hésitations en clôture malgré des bénéfices meilleurs que prévus). D’autres bancaires comme Goldman Sachs et JPMorgan vont lui emboîter le pas en début d’après-midi ce mardi, avant Bank of America et Wells Fargo demain, puis Morgan Stanley jeudi. D’autres grands noms de la cote comme IBM, Microsoft, American Express ou encore Netflix feront également paraître leurs résultats d’ici vendredi.

En amont de cette mini-avalanche, un premier constat s’impose : les attentes du consensus n’ont eu de cesse d’être abaissées depuis deux mois. Désormais, selon les données compilées par Bloomberg, les bénéfices dégagés par les entreprises américaines appartenant au S&P500 devraient avoir reculé de 2,7% au deuxième trimestre. A en croire le consensus FactSet, la baisse des bénéfices pour la période avril-juin devrait plutôt tourner autour de 1,4%, mais grosso modo, les attentes moyennes tournent autour d’un repli de 2%, ce qui constituerait une première depuis trois ans.

Ces attentes seront-elles dépassées ? D’un point de vue boursier, l’équation a le mérite d’être simple : soit le S&P500, au-delà des 3 000 points, est allé trop haut et les valorisations boursières s’ajusteront en cas de baisse plus marquée que prévu des bénéfices, soit les publications seront « moins pires qu’attendu » et la course aux records pourrait se poursuivre.

Dans une note pleine de bon sens diffusée en fin de semaine dernière, FactSet résumait assez bien le constat actuel, alors qu’historiquement la croissance du bénéfice par action moyen suit « logiquement » celle du S&P500 (voir le graphique ci-après) :

graph 1
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Or, voici ce à quoi nous assistons ces dernières semaines :

graph 1
Cliquez sur l'image pour l'agrandir

En clair, les estimations de bénéfices par action (en noir) baissent, mais le S&P500 (en bleu) poursuit sa progression, à rebours des « normes » historiques.

S’il est évidemment trop tôt pour déterminer qui aura raison, attention toutefois à ne pas trop anticiper du « moins mauvais que prévu ». Car les profit warning ont été nombreux en cette première quinzaine de juillet sur le Vieux Continent.

Une accumulation préoccupante


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Wall Street continue de creuser l'écart face à l'Europe
Par Philippe Béchade

Quel final, quelle semaine ! Wall Street a pulvérisé tous ses records vendredi pour terminer au zénith du jour, de l'année et même de tous les temps ! Excusez du peu !

Et quelle confiance affichée à 48 heures de la déferlante des résultats trimestriels, par-delà des estimations de profits revues successivement à la baisse au fil des dernières semaines.

En ce qui concerne le S&P500, qui pour rappel avait échoué d’un rien sous les 3 000 points jeudi soir (avec une clôture presque impensable à 2 999,9 points, l’un des plus surprenants ratés de la programmation algorithmique depuis plusieurs trimestres), l'erreur a été réparée avec un gain de 0,45% à 3 013,8 points.

En hausse de 0,6%, le Nasdaq a quant à lui inscrit un nouveau doublé « zénith intraday/zénith de clôture » à 8 244 points.

Résultat des courses : les indices américains sont en train d'aligner les trois années consécutives les plus haussières depuis le rally de la période 1997/2000, c'est-à-dire la bulle des « dot.com ».

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