Paris, mardi 17 juillet 2018 Simone Wapler : L'effet de la "guerre commerciale" sur l'inflation et sur la bourse La hausse des indices des prix reste commence à peine mais les entreprises citent les barrières douanières comme obstacles à la progression de leurs résultats. Bill Bonner : De gagnant-gagnant à perdant-perdant avec Trump et la Chine Un accord commercial se noue parce que l'acheteur et le vendeur y gagnent. La guerre commerciale, en revanche, ne fait que des perdants, Américains ou Chinois. Nicolas Perrin : Une preuve de la méfiance croissante à l'égard du dollar et du système de crédit mondial (2/5) Le rapport "In Gold We Trust" que nous épluchons nous rappelle que l'or reste une monnaie d'échange dans les négociations internationales. LES NOTES DE SIMONE WAPLER L'effet de la "guerre commerciale" sur l'inflation et sur la bourse Comme vous le savez, Trump a déclaré la "guerre commerciale". Comme toutes les guerres qui ne sont pas des réponses à une agression physique, cette guerre est stupide. Elle consiste à faire payer plus cher à une majorité les produits importés tout en prétendant défendre une minorité qui serait soumise à une concurrence déloyale. Où en sommes-nous des dommages collatéraux, à savoir l'inflation importée par les Etats-Unis du fait des droits de douanes ? Eh bien, pour le moment pas de bobo car le dollar s'est renchéri du fait du changement de politique monétaire de la Réserve fédérale. Donc même si les produits importés sont taxés, les Américains ne le ressentent pas encore puisque le pouvoir d'achat du dollar à l'étranger a augmenté. Voici pour illustrer ces dires l'évolution des prix à l'importation aux Etats-Unis : Source : The Wall Street Journal, Daily Shot du 16 juillet A peine 4,3% d'évolution en rythme annuel, pas encore de quoi fouetter un chat. Trump serait-il vraiment un génie ? Pas si vite... De plus en plus souvent, les droits de douanes sont cités dans les commentaires des entreprises. Donc, pour le moment, même s'il n'y pas trop d'incidence de ces taxes sur les prix à l'importation, les entreprises américaines commencent à émettre des réserves sur leurs résultats futurs et citent les droits de douanes comme un inconvénient. Comme par ailleurs le dollar "fort" pénalise leurs exportations, si elles payent leurs importations ne serait-ce qu'un peu plus cher, cela ne va pas dans le bon sens. 50x plus rentable que le Livret A Voici comment verrouiller 258 408 € de revenu minimum garanti... ... En seulement cinq minutes ! Cliquez ici pour tout savoir. |
Donald Trump s'était jusqu'à présent attribué le mérite de la hausses des marchés actions. Si cette histoire de "guerre commerciale" dont il est l'initiateur la remet en cause, ce n'est pas bon pour son matricule. [NDLR : Dans cette guerre commerciale dont on nous rebat les oreilles, il y a un aspect rarement abordé : celui de la propriété intellectuelle. Découvrez ici comment s'opère un transfert de richesse de ce côté et comment vous pourriez en tirer profit dans vos investissements en suivant les conseils de notre expert.] Comme l'analyse le rapport "In Gold We Trust" dont Nicolas Perrin vous donne la substantifique moelle, toute baisse des actifs financiers verra la Fed faire machine arrière sur sa politique monétaire de normalisation. Ce n'est qu'une question de temps. La fausse monnaie comme les taxes à l'importation n'ont jamais propulsé l'économie d'un pays... Vous voulez multiplier votre investissement par 54 567% ? C'est possible... et c'est très sérieux, puisque cela s'appuie sur le développement d'un marché qui pourrait valoir plus de 15 700 Mds$ – plus que le PIB de l'intégralité de la Zone euro – dans les années qui viennent. Cliquez ici pour découvrir tous les détails. |
LES NOTES DE BILL BONNER De gagnant-gagnant à perdant-perdant avec Trump et la Chine Londres est en pleine effervescence. Enflammée. Pliée de rire. Outragée. Le président américain est venu. Il a vu. Il est devenu dingue. C'est ainsi que la presse britannique présente les choses, du moins. "Trump a semé le chaos derrière lui...", indique un article. Le Sunday Times précise que le prince Charles et le prince William ont refusé de rencontrer le président américain, laissant à leur mère et grand-mère, la reine Elizabeth, le soin de le rencontrer. Mais d'abord, un petit conseil à l'attention de nos lecteurs. Ne venez pas à Londres en juillet ou en août. Les lieux débordent de touristes et d'immigrés. On dirait que le quartier tout autour de Piccadilly est devenu bas de gamme : c'est bruyant et vulgaire. Et vous pourriez tomber sur Donald Trump. Nous avons vécu à Londres plusieurs fois. Mais nous ne nous souvenons pas avoir jamais trouvé cette ville aussi déplaisante. Et chère. Nous avons dîné avec un autre couple dans un restaurant de Mayfair, dont les prix semblaient abordables. Finalement, l'addition s'est élevée à 900 $ (bon... surtout à cause des deux bouteilles de Barolo... hum). Nous savons que bon nombre de nos fidèles lecteurs américains sont fans de Donald Trump. Et bon nombre d'entre eux nous soupçonnent d'être un peu coupé de l'Amérique profonde... d'être indifférent au drapeau américain... et peut-être même de trahir la cause de Donald Trump... Mais le jour de l'épreuve, nous étions prêt. Nous avons pris la défense du Donald. Ici, à Londres, il a insulté la Première ministre Theresa May. Il a suggéré que son adversaire, Boris Johnson "ferait un excellent Premier ministre" à sa place. Johnson, cet ex-maire de Londres, ex-élève d'Eton et historien populaire, nourrit toutes sortes de pensées qui lui sont propres. Voici ce qu'il a dit de Trump, en décembre 2015, lorsque celui-ci était candidat à la présidentielle : "Je pense que Donald Trump est manifestement dingue... La seule raison pour laquelle je ne vais pas à New York [sa ville natale], c'est parce que je pourrais tomber sur Donald Trump". Et puis... Le Donald est arrivé en retard à son rendez-vous avec la reine, qu'il a fait "poireauter" maladroitement. Et lorsqu'ils se sont embarqués tous les deux pour un passage en revue de la garde d'honneur, M. Trump a marché en tête, sans faire attention à la pauvre Reine. Les médias sociaux ont explosé, cancané et se sont indignés. "Je n'en croyais pas mes yeux", a dit l'un de nos hôtes, une femme qui n'avait pas exprimé d'opinions politiques. "Il a tellement manqué de galanterie. Reine ou pas reine, il s'agit d'une femme de 91 ans... Il pourrait faire preuve d'un peu plus d'élégance." "Cet homme n'est pas un gentleman, et puis c'est tout", a-t-elle poursuivi. Nos glandes patriotiques ont saigné. Nous nous sommes empressé de le défendre... "Bien sûr qu'il n'est pas un gentleman : c'est notre président..." La Chine fait comme si de rien n'était L'élégance n'est pas ce qui caractérise M. Trump. Mais ce n'est pas pour son élégance que les électeurs ont voté pour lui. Ils voulaient quelqu'un qui combatte à leur place, pour changer. Alors, examinons la guerre commerciale. Qui gagne ? Deux éminents bavards, Jim Cramer et Mohamed El-Erian, affirment que les Etats-Unis sont en tête. Cramer dit que la Chine a déjà "fait comme si de rien n'était", en ripostant pas immédiatement aux 200 milliards de dollars de taxes supplémentaires infligés par Trump. Stephen Roach, de l'Université de Yale, et ex-PDG de Morgan Stanley Asie, n'est pas d'accord : "'Les guerres commerciales ne sont pas faciles à gagner. On les perd facilement, et les Etats-Unis sont en passe de perdre cette guerre commerciale', a déclaré Roach dans 'Squawk Box', sur CNBC, jeudi. 'Les Etats-Unis comptent énormément sur la Chine, source de ces produits bon marché qui permettent aux Américains de boucler les fins de mois. Nous comptons énormément sur la Chine, pour acheter nos bons du Trésor qui permettent de financer nos déficits budgétaires, lesquels, comme vous le savez, sont en train de se creuser', a-t-il expliqué." Qui a raison ? Cramer ou Roach ? Les accords commerciaux sont gagnant-gagnant Probablement ni l'un ni l'autre. Les accords commerciaux sont des accords gagnant-gagnant. L'un des camps a quelque chose à vendre. L'autre souhaite le lui acheter. Si vous stoppez l'accord, les deux camps sont perdants. Qui souffre le plus ? Autant demander qui profite le plus lorsqu'un enfant ne trouve personne avec qui jouer... ou lorsqu'un auteur ne parvient pas à trouver sa muse. Il n'y a ni gagnant, ni perdant. La moyenne pondérée des tarifs douaniers chinois n'est que de 3,5%. Elle a baissé par rapport aux 32% de 1992. Autrement dit, les barrières commerciales chinoises ont chuté de 90% au cours de ces 26 dernières années ; aujourd'hui, elles ne représentent pas une menace réelle pour le bonheur de l'espèce humaine. Une guerre commerciale, en revanche, pourrait avoir des conséquences néfastes, voire catastrophiques. Les taxes douanières du Donald vont représenter un effort supplémentaire de près de 100 milliards de dollars, pour les consommateurs américains. Mais ce n'est pas tout. Les contre-mesures prises par la Chine auront un coût pour les producteurs américains, également, notamment les agriculteurs qui exportent chaque année en Chine quelque 13 milliards de dollars de soja. Selon le New York Times : "Pékin a fixé un droit de douane de 25% sur le soja américain, la semaine dernière, en riposte aux taxes infligées aux produits chinois par le gouvernement Trump. L'an dernier, les producteurs de soja des Etats-Unis ont vendu près d'un tiers de leur récolte à la Chine. En dollar, seuls les avions américains vendus à la Chine, deuxième économie mondiale, représentent un chiffre supérieur, à l'exportation." La guerre commerciale est une situation perdant-perdant El-Erian et Cramer pensent que la Chine va perdre la guerre commerciale parce qu'elle a plus à perdre, par comparaison. Elle vend plus aux Etats-Unis qu'elle n'achète aux Etats-Unis. Mais ce serait faire totalement fi de l'autre côté de l'accord gagnant-gagnant. Face à tout acheteur se trouve un vendeur, et vice versa. Si vous privez les Américains des importations chinoises, soudain, les "prix cassés chaque jour" de Walmart ne seront plus aussi "cassés". Déjà, les prix augmentent aux Etats-Unis. Les chiffres de juin indiquent que les prix à la consommation augmentent au rythme de 2,9% d'une année sur l'autre, alors que les prix de gros augmentent de 3,4%. Normalement, les prix de gros entrainent les prix publics... Donc, cela nous donne une idée de la direction que nous prenons. A titre de comparaison, ce chiffre de l'indice des prix à la consommation (CPI) est plus élevé que la croissance du PIB, plus élevé que les taux directeurs (Fed Funds) de la Fed, et plus élevé que la progression des salaires. Autant de mauvaises nouvelles pour le citoyen de l'Amérique profonde. Désormais... il est perdant... grâce à la guerre commerciale, ou du moins en partie. Et il pourrait y perdre encore plus si les Etats-Unis font énormément perdre à la Chine. Comme je l'ai souligné à de nombreuses reprises, les Etats-Unis et la Chine sont en symbiose l'un avec l'autre : les deux pays jouent un jeu absurde selon lequel l'un achète avec de l'argent qu'il n'a pas, et l'autre vend à des gens qui n'ont pas les moyens de payer. [NDLR : Notre spécialiste Jim Rickards – qui avait prévu le Brexit – a des révélations choquantes à faire sur l'Amérique de Donald Trump. En tant qu'investisseur français, un événement proche vous ouvre une petite fenêtre de tir pour votre retraite. Découvrez-le ici et surtout comment en faire profiter votre portefeuille.] Des deux, c'est l'économie chinoise, probablement, qui court davantage le risque de s'effondrer. Mais comme c'est également le plus grand acheteur de matières premières dans le monde, ce risque est partagé par tous ses partenaires commerciaux, y compris les Etats-Unis. Autrement dit, si la Chine devait entrer dans une dépression, les Etats-Unis ne tarderaient pas à lui emboîter le pas. Gagner ou perdre, c'est bon pour la Coupe du Monde, la politique et arts martiaux... mais pas pour le commerce mondial. LES NOTES DE NICOLAS PERRIN Une preuve de la méfiance croissante à l'égard du dollar et du système de crédit mondial (2/5) Est-il encore besoin de présenter le rapport "In Gold we Trust" ? Chaque année depuis 2007, Ronald-Peter Stöferle et Mark J. Valek (Incrementum Liechtenstein AG) nous brossent un panorama de l'économie et de la finance qui en est donc à sa douzième édition. C'est la publication que les passionnés attendent chaque printemps (le rapport 2018 (1) a été publié le 29 mai). Ronald-Peter Stöferle et Mark J. Valek (S&V) considèrent que l'or (exprimé en dollars US) se situe "aux premiers stades d'un nouveau marché haussier." Je vous propose aujourd'hui de revenir en détails sur ce qui a fait bouger le cours du métal précieux au cours l'année 2017. L'or s'est bien défendu en 2017 et a surperformé pratiquement toutes les autres classes d'actifs depuis 2001 Commençons par noter qu'en dépit du fait que l'or exprimé en euros a enregistré une performance légèrement négative en 2017 (-1,02%), le métal s'est très bien défendu dans toutes les autres grandes devises. Il s'est en moyenne apprécié de 6,30% en 2017. Sur la période 2001-2008, sa performance moyenne en euros est de 8,78% par an, ce qui est assez proche de la moyenne mondiale qui s'inscrit à 9,40%. Au final, "l'or a surperformé pratiquement toutes les autres classes d'actifs, en particulier les devises, en dépit de corrections intermittentes parfois substantielles." Le resserrement monétaire de la Fed n'a pas pénalisé l'or Une idée reçue voudrait que des taux courts en augmentation soient systématiquement défavorables à l'or. Comme le font remarquer S&V, cela n'est pas le cas. L'or a en fait suivi le mouvement à la hausse entamé fin 2015 par les taux directeurs de la Fed. Pour ce qui est de la réduction de la taille du bilan de la Fed entamée au Q4 2017 (-420 Mds $ en 2018 et -600 Mds $ prévus en 2019), S&V estiment que ce quantitative tightening (QT – resserrement quantitatif) aura des conséquences qui sont aujourd'hui "massivement sous-estimées par la plupart des intervenants sur les marchés." La baisse d'une classe d'actifs signera la fin de la normalisation de la politique monétaire Pour eux, la "bulle de tout" [...] "est en grand danger d'éclatement alors que de plus en plus de liquidité sera retirée". Au final, "ce plan de normalisation monétaire est peu susceptible de survivre à une baisse significative sur une seule, et encore moins sur plusieurs classes d'actifs (actions, obligations, immobilier)." Voilà ce que l'on peut escompter lorsqu'un revirement de politique monétaire se fait attendre aussi longtemps. Désormais, "les bilans de nombreuses banques centrales ressemblent de plus en plus à ceux des hedge funds hautement spéculatifs". Voyez donc l'effet de levier et la taille du bilan (en comparaison du PIB concerné) de ces monstres financiers, en particulier ceux de la Banque du Japon...
D'où le fait que S&V s'attendent à une "sévère perte de confiance dans les banques centrales" [...] si la Fed échoue ses efforts de normalisation et que les Etats-Unis sombrent dans la récession", ce qui est le scénario favori des auteurs. Des taux d'intérêts réels toujours négatifs "L'inflation prend de l'ampleur partout dans le monde", relèvent les auteurs. Pour ce qui est des Etats-Unis, l'inflation des prix à la consommation a clairement diminué entre fin 2011 et début 2015 mais, depuis, les tendances inflationnistes ont repris. Cela est important car plus que le seul niveau de l'inflation, c'est sa tendance qui affecte le cours de l'or.
Difficile cependant d'imaginer que l'inflation ira beaucoup plus haut sans augmentation du prix du pétrole, estiment les auteurs. Cela a permis au taux d'intérêt réel américain – c'est-à-dire au taux d'un placement sans risque diminué de l'inflation – de s'afficher en dessous de zéro. Comme un taux d'intérêt réel négatif constitue l'environnement idéal pour l'or, c'est cette donnée qui importe, et non le seul niveau des taux directeurs. Toutes les principales zones monétaires affichent d'ailleurs des taux réels négatifs, y compris la Zone euro, et ce depuis 2016. Or, selon S&V : "Une chose est certaine [...] : il est peu probable que les taux d'intérêt réels augmentent fortement ou soient clairement positifs dans les années à venir, compte tenu des niveaux d'endettement existants. Nous sommes pris dans un piège à taux zéro." Ce facteur devrait donc continuer de jouer en faveur de l'or. La répression financière est ainsi toujours d'actualité et les épargnants ne sont pas près de revoir leur épargne rémunérée à 4,78%, soit la moyenne du taux réel observé en Angleterre au cours des 700 dernières années. [NDLR : Pour contrer cette répression monétaire, faites comme les banques centrales : achetez de l'or, mais pas des lingots ou des barres. Découvrez les atouts de cette pièce bien spéciale à la fiscalité douce, même en France. Tout est ici.]
Les banques centrales continuent à acheter de l'or S&V rappellent que 2008 a marqué un tournant au niveau du comportement des banques centrales vis-à-vis de l'or. Alors que leur stock global était en diminution constante depuis 2000, les banques centrales ont ajouté 4 000 tonnes d'or à leurs stocks depuis 2008.
Comme le relèvent S&V : "La totalité de cette augmentation est due à l'accumulation de réserves d'or par les banques centrales des marchés émergents. Alors que les réserves d'or détenues par les pays développés ont fluctué autour de 25 000 tonnes, les réserves d'or des pays émergents ont régulièrement augmenté depuis leur plus bas de 2006. Partant d'un stock cumulé de 4 596 tonnes en 2006, elles sont passées à 8 755 tonnes en 2017. Soit une augmentation assez stupéfiante de 90,82%." Certains émergents, en particulier la Chine, la Russie, la Turquie et l'Inde, n'ont cessé au cours des dernières années de mettre en garde les Etats-Unis vis-à-vis des conséquences néfastes de leur politique monétaire. Le message est limpide : cette "augmentation des réserves d'or devrait être considérée comme une preuve manifeste de la méfiance croissante à l'égard de la prédominance du dollar américain et du système monétaire et de crédit mondial qui y est associé."
Les pays émergents considèrent l'or comme "le ticket d'entrée aux négociations dans le cadre d'un nouvel ordre monétaire mondial". Quel crédit accorder à ceux qui prétendent encore que le métal jaune ne serait pas de l'argent ? S&V rappellent cette citation de Jim Rickards : "Si ce n'est pas de l'argent, pourquoi les Etats-Unis en ont 8 000 tonnes ? Pourquoi le FMI en a-t-il 3 000 tonnes ? Pourquoi la Russie a-t-elle triplé ses réserves d'or au cours des 10 dernières années ? Pourquoi la Chine achète-t-elle tous les morceaux d'or [...] à la plus grande production minière du monde, sans en exporter le moindre gramme ?" L'exubérance des marchés actions reste le plus grand frein à l'augmentation du cours de l'or Au 29 mai, le marché haussier sur le S&P 500 en était à son 108ème mois de progression, pour une performance de 262% depuis la fin du dernier marché baissier, ce qui en fait le sixième bull market le plus long du XXème siècle. Nous verrons prochainement ce qui pourrait mal se passer sur la planète économique et financière, en tout cas selon S&V... 1-Téléchargeable en anglais ici https://ingoldwetrust.report/igwt-2018-en/?lang=en |