Antibiotiques et équilibre microbien et personnel. Une clé de la vie.
Nous avons, vous le savez tous, une flore intestinale microbienne qui est essentielle à notre équilibre. Elle a de très nombreuses fonctions de digestion, de protection, d’immunité, de fabrication de vitamines etc… Toute perturbation va retentir sur notre équilibre et être présente dans de nombreuses maladies.
Cette flore intestinale est en lien, et en équilibre avec la flore microbienne extérieure, celle du monde. Là où se génèrent les infections et les épidémies. Une bonne flore interne est le meilleur garant contre les infections extérieures.
Elle a aussi un rôle antidépresseur majeur.
Seulement voilà, l’être humain, fort de sa capacité à générer des médicaments, a cru pouvoir tout contrôler sans cet allié irremplaçable. Pire, il l’a abîmé au détriment de notre santé, et excité jusqu’à faire naitre de nouvelles maladies.
Voilà cette semaine plusieurs éléments à ce dossier.
Une antibiothérapie précoce chez le nouveau-né vient perturber la mise en place de la flore intestinale.
Elle diminue la présence de bactéries essentielles à la structuration de l’immunité comme Bifidobacterium bifidae et Enterobacteriaceae, espèces qui permettent aussi le développement d’une flore plus riche et large, pour laisser se développer d’autres bactéries comme Entérococcus qui correspondent aux deux premières semaines de l’enfant et dont le présence est beaucoup plus réductrice.
L’organisme finira par rattraper, mais partiellement et avec retard, un équilibre bactérien.
Nous pouvons retenir de cela qu’une antibiothérapie n’est jamais anodine et doit vraiment se peser. Un raisonnement du type « ça protège et ça peut pas faire de mal » n’a pas sa place .