En Europe, on se penche à la fois sur la multiplication des aides à la conduite (les Adas), les droits de douane des productions chinoises et les émissions des véhicules thermiques. Avec des œillères pour ne pas regarder la vérité en face. On en a encore un exemple avec Smart, qui se fit connaître jadis avec une petite deux-places urbaine, parfaitement complémentaire de la gamme Mercedes, le propriétaire d'alors. Cédée pour moitié à Geely, avec son siège et son président chinois, Smart se transfigure en partageant ses plateformes techniques avec Volvo, autre label phagocyté par Geely. Avec la #5 (prononcez hashtag 5), Smart complète vers le haut une offre décoiffante amorcée avec les #1 et #3. Plus question de Fortwo ni de Forfour, ce Jekyll automobile s'est mué, sous couvert de respect de la planète, en Hyde à l'agressivité hors normes. Bien loin de l'image de douceur et de protection de l'environnement véhiculée par la traction électrique. | |