| La disparition d’Alain Delon lui a volé la vedette. Pourtant, Jean-Luc Mélenchon avait bien mijoté son coup : réclamer la destitution d’Emmanuel Macron, rien de moins. S’appuyant sur l’article 68 de la Constitution, le chef des « insoumis » brandit face au chef de l’État une menace absurde : le renvoyer de l’Élysée. Une initiative ridicule à plusieurs titres. Le calendrier : d’une part, les parlementaires, auxquels il revient de décider d’enclencher ou non une telle procédure, ne siégeront pour la prochaine session que début octobre ; d’autre part, le président semble enfin bouger, puisqu’il a annoncé recevoir vendredi 23 août les chefs de partis et les présidents de groupes parlementaires. La faisabilité : les obstacles institutionnels à sa réalisation sont tels qu’aucun juriste sérieux ne lui donne la moindre chance d’aller à son terme. L’objet du chantage : il ne s’agit pas de sommer Emmanuel Macron de nommer au plus vite un Premier ministre pour en finir avec cette vacance floue et délétère, mais de l’enjoindre d’installer à Matignon la candidate du Nouveau front populaire (NFP), Lucie Castets, et personne d’autre. > Lire la suite de l'édito de Sophie Coignard. |
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