Ursula von der Leyen sera donc parvenue à convaincre 401 des 707 eurodéputés présents dans l’hémicycle de Strasbourg jeudi (18 juillet). En 2019, la présidente de la Commission européenne avait été élue avec une marge de neuf voix seulement, contre 41 cette fois-ci. Dans les faits, la réélection d'Ursula von der Leyen s'explique par sa main tendue aux groupes centristes et de gauche, après avoir exclu toute collaboration avec l’extrême droite. Tous les détails racontés par le réseau d'Euractiv. Elle aurait ainsi obtenu 45 voix chez les Verts, exception faite des suffrages des Verts français, d'après des sources internes à Euractiv. Certains membres des Conservateurs et Réformistes européens (CRE) d’extrême droite pourraient également avoir voté pour l’Allemande. Mais au-delà des compromis politiques, Ursula von der Leyen a aussi bénéficié du soutien de presque tous les eurodéputés de son alliance pro-européenne composée de son Parti populaire européen (PPE) de centre droit, du groupe Renew (libéraux) et des Socialistes et démocrates européens (S&D). Reste à voir comment elle parviendra à manoeuvrer au sein d'un paysage politique européen contrasté. Pourra-t-elle tenir ses promesses auprès des différents groupes ? L'équation s'annonce complexe. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture, et bel été ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à team@euractiv.fr. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |