Fils ingrat, Bonne mère,
Il est 18h32 ce vendredi et je n'ai toujours pas écrit la newsletter hebdomadaire parce que je travaille trop, parce que je travaille mal. On a cru que le télétravail webique nous aiderait à surmonter la séparation sociale et c'était un mensonge parmi tant d'autres. On a cru qu'un renfort en personnel épongerait les retards de notre sur-production chronique mais c'est encore pire, chaque année c'est pire et du coup, avouons-le, c'est aussi plus excitant. On étouffe, on se noie, on vacille et on repart en riant. C'est mon choix, finalement, de faire passer le travail avant le bonheur. A chacun ses injonctions, la nôtre est de proposer une écoute différente, plus riche, plus questionnante. Dans un paysage dominé par le développement personnel et les mondanités bienveillantes, il nous revient d'explorer les failles, les doutes et le cambouis. Ca pourrait être pire, j'aurais pu avoir des enfants. J'apprends cette semaine que ce n'est pas si facile, LE DUR MÉTIER DE PARENT ARTE Radio depuis le 26 février | | |