Le Qi en question

   Rappel

   En chine, les longues études de médecine chinoise (entre 4 ans pour le cycle le plus court et 11 ans pour le plus long) commencent par la découverte de ce qu’est le « Qi ».

   À son sujet, l’auteur du livre « « LA DIÉTÉTIQUE DES EMPEREURS DE CHINE – POUR VIVRE EN FORME, LONGTEMPS, HEUREUX » (voir infra) nous apporte dans son ouvrage d’importantes précisions que je vous communique avec son autorisation. 

  

   Que représente le Qi ?

   « Il représente les forces fondamentales universelles qui participent à la transformation de toutes choses, c’est le mouvement perpétuel de transformation de « matière » en « énergie » et « d’énergie » en « matière » qui modèle tout ce qui se passe dans la nature et dans l’univers.

   Ainsi, « tout » est du Qi , c’est-à-dire le résultat d’un phénomène de transformation de matière en énergie et d’énergie en matière. »

   Que représente le Qi en physiologie humaine ?

   « En physiologie humaine, le Qi représente tous les processus de transformation de « matière » en « énergie » et « d’énergie » en « matière » qui animent notre être depuis l’union du spermatozoïde et de l’ovule qui est à notre origine, jusqu’à notre mort (il n’y a pas de matière sans énergie ni d’énergie sans matière en médecine chinoise).

   Ces processus sont les particularités des interactions des forces fondamentales de l’univers qui sont à l’œuvre en nous pour permettre notre existence. Ne doutons pas un instant que ces interactions nous animent au même titre qu’elles animent l’univers, elles produisent simplement d’autres effets en nous qu’elles n’en produisent sur les galaxies, les planètes, la météorologie ou la pousse des végétaux. »

   De quoi est fait le Qi ?

   « On a l’habitude de traduire le mot « Qi » par « énergie », ce qui n’est pas faux, mais ce qui n’exprime pas totalement la réalité du Qi. On considère que le Qi est une substance invisible qui circule sous de multiples formes dans l’intégralité de notre organisme. « L’énergie » et la « matière » forment un couple physiologique indissociable dans notre organisme, et ce, jusqu’à notre mort, l’instant où l’énergie physiologique se dissocie de la matière physiologique (on parle de la dissociation du YinYang).

   L’origine naturelle des maladies

   « Dès que la théorie universelle du Qi est utilisée comme socle des sciences médicales chinoises, on considère très justement que la maladie apparaît parce qu’un processus physiologique naturel a été entravé (il y a maladie lorsque les lois de la nature sont entravées dans notre organisme), ce qui n’est pas une simple avancée théorique. »

   Ce qu’il faut retenir du Qi en physiologie humaine

   « En physiologie, le Qi représente les phénomènes énergétiques qui permettent à nos Organes et à nos Entrailles d’assurer leurs fonctions de production d’énergie et de substances vitales, et à nos entrailles d’évacuer de notre organisme les déchets de substances et d’énergie.

   Plus concrètement, en physiologie humaine, le Qi permet :

   - les phénomènes biochimiques qui interviennent dans notre corps ;

   - la production des mini-volts nécessaires aux battements de notre cœur ;

   - la respiration ;

   - le tonus musculaire ;

   - l’activité neurologique. »

   Les multiples expressions physiologiques du Qi

   « En physiologie humaine, le Qi est associé à de nombreux phénomènes différents et l’on parle par exemple du Qi du Cœur, du Qi de la Rate-Pancréas ou du Qi de la Vessie (chaque Organe et chacune des Entrailles a son propre Qi), tout comme on parle de Wei Qi, notre Qi protecteur contre le Vent et le Froid et qui circule entre la peau et les muscles, tout comme l’on parle de Ying Qi, le Qi nourricier des Méridiens et des Organes-Entrailles… »

   Comment est produit le Qi dans notre organisme et à partir de quoi ?

   Si le Qi représente les phénomènes énergétiques qui permettent à nos Organes et à nos Entrailles d’assurer leurs fonctions de production d’énergie et de substances vitales, il n’est pas inintéressant de savoir comment il est produit par notre corps, comment, et à partir de quoi ?

   Comme toutes les substances et énergies vitales qui animent notre « être », tout comme le sang par exemple, le Qi est produit à partir de l’air que nous respirons et des aliments que nous ingérons (boissons comprises).

   Le Qi, comme le sang et les autres substances et énergies vitales, est produit par la combinaison de l’air pur qui est sélectionnée par le Poumon au moment de l’inspiration et par Gu Qi, le Qi des aliments que nous consommons.

   Au sujet de l’air pur

   Lors de l’inspiration, le Poumon conserve la partie « Pure » de l’air et rejette la partie « impure » grâce à l’expiration (le couple de lobes pulmonaires ne forme qu’un Organe en médecine chinoise).

   La partie « Pure » de l’air utilisée par le Poumon se marie avec le sang, qu’elle oxygène, et avec Gu Qi, le Qi des aliments, afin de produire le Qi à partir duquel seront produites les différentes sortes de Qi qui sont utilisées par notre organisme.

   Au sujet de Gu Qi, le Qi des aliments

   « Gu Qi signifie « Qi des céréales », il représente donc plus largement le Qi des aliments que nous consommons. C’est le fruit de la première Transformation opérée par la Rate-Pancréas à partir des quintessentielles substances qu’elle a extraites de la partie « Pure » des aliments qui ont macéré dans l’Estomac.

   Cette forme de Qi est encore immature pour assurer des fonctions physiologiques et la Rate-Pancréas la transporte jusqu’au Poumon pour qu’elle se combine au Qi de l’air pur, ce qui formera Zong Qi, le Qi de la Poitrine, qui sera par ailleurs utilisé en partie par le Cœur pour être transformé en Sang.

    (…) Gu Qi permet aisément de comprendre pourquoi la médecine chinoise accorde une importance primordiale à l’alimentation et à sa qualité.

   C’est tout simplement parce qu’avec l’air que nous respirons ces quintessentielles substances constituent les substrats à partir desquels sont produits tous les Qi Physiologiques qui interviennent dans notre être.

   Est-il utile de rappeler que notre santé et notre espérance de vie dépendent de ces Qi Physiologiques ? »

  Au sujet de Zong Qi, le Qi de la Poitrine

   « Il est le produit de l’interaction de Gu Qi et du Qi de l’air pur qui est orchestrée par le Poumon et c’est un Qi Physiologique immédiatement utilisable par l’organisme, contrairement à Gu Qi.

   Les principales fonctions de Zong Qi sont de :

   - Nourrir le Cœur et le Poumon.

   - Renforcer le Qi du Poumon et en particulier ses fonctions respiratoires.

   - Renforcer le Qi du Cœur et des Vaisseaux Sanguins et en particulier leurs fonctions propulsives du Sang jusqu’aux extrémités corporelles.

   - Tonifier la force de la voix.

   On peut lire dans le Suwen à son sujet : « L’énergie qui sort sous le sein gauche et que l’on peut sentir sous ses doigts est Zong Qi. », cela signifie simplement que Zong Qi participe avec le Poumon et le Cœur à la propulsion du Sang et du Qi jusqu’au bout des doigts. »

   Ce que je vous invite à conclure de ces extraits, c’est qu’il faut apporter à nos poumons l’air le plus pur qui soit, et certainement pas un air surchargé de la partie « impure » qu’ils viennent de rejeter lors de l’expiration (dont le CO2).

   Une autre conclusion que je vous invite à partager avec moi, c’est qu’il ne faut absolument pas faire confiance à des médecins ou des thérapeutes qui portent un masque respiratoire en expliquant que cela les protège des virus.

   Le port du masque en Chine et en Asie n’a rien à voir avec les virus

   En Chine et en Asie plus généralement, on porte parfois un masque (absolument pas constamment), mais c’est pour se protéger de la pollution atmosphérique chimique, des odeurs des rues qui sont souvent nauséabondes lorsqu’elles se mêlent à la chaleur et à l’humidité, ou encore pour se protéger des tempêtes de sable, comme à Beijing dernièrement (on n’y voyait pas à 10 mètres et l’air était quasiment rouge).

   Les réels dangers du port du masque

   Le port du masque provoque une perte minimum de 20 à 30 % d’oxygénation du cerveau et du cœur, avec une réintroduction dans les poumons de 20 à 30 % du CO² que nous venions d’expirer.

   À ce sujet, s’il est criminel d’obliger des adultes à porter un masque respiratoire, que dire de l’obligation qui en est faite pour les enfants pendant de longues heures, alors que cela est dangereux pour leur développement, pour leur santé et que cela porte atteinte à leurs capacités cognitives ?

*

   Le port protège-t-il des virus et des bactéries ? qu’en dit la science ? La science nous dit que les masques ne protègent de rien et qu’ils sont nuisibles pour notre santé.

   Dans une de ses lettres confidentielles, Pierre Lefevre a cité ces références scientifiques qui confirment qu’il ne faut pas se masquer, car cela ne protège pas des virus et des coronavirus :

   – Jingyi Xiao et autres (2020) « Mesures non pharmaceutiques en cas de pandémie de grippe dans des contextes autres que ceux des soins de santé – Mesures de protection personnelle et environnementale » : « Bien que des études mécanistes confirment l’effet potentiel de l’hygiène des mains ou des masques faciaux, les résultats de 14 essais contrôlés randomisés de ces mesures n’ont pas permis de conclure à un effet substantiel sur la transmission de la grippe confirmée en laboratoire. De même, nous avons trouvé des preuves limitées de l’efficacité d’une meilleure hygiène et d’un meilleur nettoyage de l’environnement ».

   – Denis G. Rancourt (2020) : « Les masques ne marchent pas : un examen de la science en rapport avec la politique sociale autour de la COVID-19 ».

   – Wittoria Offeddu et autres (2017) « Efficacité des masques et des respirateurs contre les infections respiratoires chez les travailleurs de la santé : Un examen systématique et méta-analyse » : « La preuve d’un effet protecteur des masques ou des respirateurs contre une infection respiratoire vérifiée (IRM) n’était pas statistiquement significative »

    – Faisal Bin-Reza et autres (2011) « L’utilisation de masques et de respirateurs pour prévenir la transmission de la grippe : une revue systématique des preuves scientifiques - Grippe et autres virus respiratoires » : « Une revue systématique a été entreprise pour aider à éclairer les directives sur la grippe pandémique au Royaume-Uni. La revue initiale a été réalisée en novembre 2009 et mise à jour en juin 2010 et janvier 2011. Les critères d'inclusion comprenaient des essais contrôlés randomisés et des études quasi expérimentales et observationnelles sur des humains et publiées en anglais avec un résultat de grippe confirmée en laboratoire ou cliniquement diagnostiquée et d'autres études sur les infections respiratoires virales. Il y avait 17 études éligibles. Six des huit essais contrôlés randomisés n'ont trouvé aucune différence significative entre les groupes témoin et d'intervention (masques avec ou sans hygiène des mains ; respirateurs N95 / P2) (…) Aucune des études n'a établi de relation concluante entre l'utilisation d'un masque / respirateur et la protection contre l'infection grippale (…) ».

   – B. J. Cowling et autres (2010) « Masques faciaux pour prévenir la transmission du virus de la grippe : une étude systématique » : « Aucune des études examinées n’a démontré un bénéfice du port d’un masque, que ce soit dans le cadre du travail de santé ou dans la communauté membres des ménages (H). Voir les tableaux récapitulatifs 1 et 2 ».

   – Joshua L. Jacobs et autres (2009) « Utilisation de masques chirurgicaux pour réduire l’incidence du rhume chez les professionnels de la santé (HCW) au Japon : Un essai contrôlé randomisé » : « Les travailleurs de la santé masqués N95 étaient significativement plus susceptible d’avoir des maux de tête. Il n’a pas été démontré que l’utilisation de masques faciaux chez les HCW présentait des avantages en termes de symptômes du rhume ou de prise de froid. »

*

*  *

   Quelques petits rappels, car il ne faut jamais oublier certains faits importants

   La grippe n’a pas disparu, elle est simplement comptabilisée en Occident dans les « Covid ». La grippe est associée aux virus Influenza qui sont de trois types nommés A, B et C (les virus de type A et B sont ceux qui sont impliqués dans les signes de la grippe saisonnière).

   Pour le virus de type A, il existe 144 sous-types référencés et plus de 350 virus seraient à l’origine des différents signes grippaux propres aux rhumes.

   Il faut ajouter 100 variétés de rhinovirus qui sont plus directement concernés par les rhinopharyngites et les rhumes, 67 virus picornaviridés et, à ce jour, 7 coronavirus (si l’on compte le Covid-19) aux pneumopathies habituelles.

   Il y a entre 1,7 et 40 millions de virus dans 1 mètre cube d’air, et entre 860 000 et 11 millions bactéries et 5, 2 millions de virus peuvent pénétrer par inhalation dans nos poumons lors d’un footing, contre « seulement » entre 17 000 et 400 000 en temps normal.

   Source : une très sérieuse étude menée par des Sud-Coréens et publiée dans le Journal of Virology.

   Au sujet des « virus » et des « coronavirus », qui sont devenus une des armes de la terreur qui nous est imposée, rappelons que la création spontanée d’organismes ou de matière organisés n’existe pas, qu’il ne peut pas apparaître, comme cela, de nouveau virus ou coronavirus.

   Rappel historique

   - Il y a 3,8 milliards d’années : apparition vraisemblable des bactéries et des virus sur terre.

   - Il y a 7 millions d’années :  apparition vraisemblable de l’homme sur terre (seulement 300 000 ans pour l’homo sapiens notre plus proche parent).

   La question à se poser régulièrement

   Si les virus et les bactéries étaient un obstacle à l’apparition et à l’évolution de l’homme sur terre, serions-nous là (sauf à considérer que nous sommes vraiment plus forts et que nous n’avons rien à craindre d’eux) ?

*

*  *

   Soutenir notre travail en faisant un don

   Pour ceux qui le peuvent, n’hésitez pas à faire un don défiscalisé (nous enverrons un reçu fiscal par retour à ceux qui le demanderont), ce qui nous permettra d’être plus à l’aise financièrement.

   Pour cela, cliquez sur : « Je soutiens financièrement la publication du livre en faisant un don »