Qui se cache derrière le mystérieux Omar Harfouch ? Homme d'affaires d'origine libanaise, acoquiné avec le pouvoir soviétique et, depuis peu, grand défenseur de l'Ukraine ? Ce serait oublier qu'il est aussi pianiste, capable de s'offrir un « Concerto pour la paix » au théâtre des Champs-Élysées, pour interpréter ses propres compositions, accompagné par l'orchestre symphonique de la ville de Béziers. Nos journalistes Aurélie Raya et Bartolomé Simon ont réussi à s'incruster pour suivre l'événement, qui réunissait tout le gotha, dont certaines célébrités payées pour participer et le maire de Béziers, Robert Ménard, grand ami du sulfureux millionnaire. C'est le début d'une enquête savoureuse sur les drôles de fréquentations de M. Harfouch, les origines de sa fortune et ses petits arrangements avec certains éléments de sa biographie. ►CONSENTEMENT. « Je reconnais les faits, mais pas l'intention. » Dans l'esprit des accusés de Mazan, le viol, c'est quand la victime dit non. Là, Gisèle Pélicot n'a rien dit. Et pour cause, son mari l'avait droguée jusqu'à la rendre parfaitement inconsciente. Pour tout consentement, les invités nocturnes de M. Pélicot ont dû se contenter des ronflements de madame. Émilie Trevert, notre envoyée spéciale dans le Vaucluse, nous fait le récit de ce défilé improbable d'hommes de tous âges et de toutes conditions qui ont en commun d'être entrés dans la chambre du couple non pas pour un viol, assurent-ils, mais pour un jeu sexuel. |