Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Les relations entre Bruxelles et Budapest sont décidément très tendues. Dernier fait en date : la Hongrie n’a pas donné suite aux questions de la Commission européenne concernant l’assouplissement des conditions d’entrée pour les ressortissants russes et biélorusses sur son sol. Or, le délai accordé pour répondre a expiré lundi 19 août. Récemment, la Hongrie a en effet modifié les conditions d’entrée des Russes et des Biélorusses dans le pays pour raisons professionnelles, en autorisant aux « travailleurs invités » un séjour de deux ans, renouvelable pour trois années supplémentaires. Alexandra Brzozowski raconte tous les détails. Cependant, quand bien même la délivrance de visas et de permis de séjour de longue durée relève de la compétence de chaque État membre de l’Union européenne, la décision hongroise n’est pas du goût de Bruxelles. La commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, Ylva Johansson, craint « la mise en péril de l’intégrité de notre espace commun sans contrôles aux frontières intérieures ». D’autres pays comme la République Tchèque, ont fait pression pour interdire aux diplomates russes de se déplacer dans l’espace Schengen et réduire, selon eux, un potentiel risque d’espionnage. Le contexte : La Hongrie occupe la présidence tournante de l’UE depuis le 1er juillet. Quelques jours plus tard, Viktor Orbán s’était rendu en Russie et en Chine en visites diplomatiques, au grand désarroi des États membres et de Bruxelles. Nous espérons que vous avez passé un bel été, merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez nous sur X ou à team@euractiv.fr. Sarah N'tsia Editrice de l'Expresso |