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Une cérémonie s’est tenue au Château de Prague, ce mardi matin, au lendemain de la Journée internationale dédiée à la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité. À cette occasion, le président tchèque a regretté que « l’humanité a plutôt mauvaise réputation pour ce qui est de tirer des leçons de l’histoire ». Selon Petr Pavel, elle a également « tendance à oublier les caractéristiques et les phénomènes qui ont conduit aux événements tragiques ».
Par ailleurs, le chef de l’État tchèque a mis en garde contre l’intolérance à l’égard des différents groupes et ethnies et contre le développement de la désinformation qui, toujours selon lui, approfondit les divisions au sein des sociétés.
De son côté, le président du Sénat, Miloš Vystrčil, a déclaré que si, d’un côté, le fait qu’une grande partie de l’Europe n’ait plus connu la guerre depuis quatre-vingts ans pouvait être considéré comme un succès, d’un autre côté, les conflits actuels affectaient de plus en plus l’Europe.
Les relations demeurent tendues entre Bratislava et Prague. Lundi, le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a ainsi reproché aux politiques tchèques de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Slovaquie.
Devant les journalistes, il a déclaré que les attaques contre sa personne qui sont diffusées en Tchéquie depuis quelque temps visaient principalement à salir l’ancien premier ministre Andrej Babiš. Le mouvement populiste ANO, dont ce dernier est le leader, est largement en tête des sondages à l’approche des élections législatives qui se tiendront en Tchéquie à l’automne.
« Personne ne fait rien parce que les attaques contre Robert Fico en République tchèque visent avant tout à salir Andrej Babiš. En République tchèque, vous créez l’image qu’Andrej Babiš sera comme Robert Fico », a expliqué Robert Fico, alors que celui-ci est la cible de nombreuses critiques de l’opposition et des médias et que quelque 100 000 personnes à travers le pays ont participé à des manifestations contre son gouvernement, vendredi dernier.
La Tchéquie a présenté, ce mardi, à Bruxelles, un plan visant à une intégration progressive de l’Ukraine et de la Moldavie dans le marché intérieur de l’Union européenne. Selon le ministre en charge des Affaires européennes, Martin Dvořák, ce plan est composé de propositions concrètes visant à approfondir la coopération, notamment dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications, de l’environnement et de l’agriculture. « Nous pensons qu’il s'agit d’une étape importante qui pourrait accélérer l’ensemble du processus », a-t-il expliqué.
Jusqu’à présent, la Tchéquie bénéficie du soutien de neuf autres pays membres (Estonie, Finlande, Allemagne, Roumanie, Lettonie, Roumanie, Slovénie, Suède et Danemark). Selon Prague, il s’agit d’un plan avantageux pour toutes les parties, « pour les pays candidats, qui auront un accès plus facile à nos marchés, et pour nous, parce que nous aurons une autre partie du marché qui sera librement accessible », a aussi déclaré Martin Dvořák.
L’Union européenne doit être prête à faire comprendre aux États-Unis qu’une guerre commerciale ne profitera à aucune des deux parties. C’est ce qu’a déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères à la sortie de la réunion des chefs de la diplomatie des Vingt-Sept qui s'est tenue à Bruxelles, lundi.
Pour l’UE, toujours selon Jan Lipavský, cela signifie qu'elle doit agir « à l’unisson » vis-à-vis des États-Unis. « Nous avons discuté de ce que la nouvelle administration américaine signifiait pour l’Europe, mais sans conclusion concrète », a-t-il également déclaré, tout en admettant qu’il était « clair » que le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche signifierait une pression accrue sur « l’Europe pour qu’elle dépense davantage dans le domaine de la défense ».
Le conseil municipal de Karlovy Vary, en Bohême de l’Ouest, a retiré, ce mardi, son titre de citoyen d’honneur de la ville à l’ancien chef de l’Église orthodoxe russe en Tchéquie, Nikolaï Lichtcheniouk. Celui-ci a officié par le passé à l’Église Saints-Pierre-et-Paul à Karlovy Vary, ville thermale très prisée des tourites russes jusque dans un passé relativement récent.
Arrivé en Tchéquie en tant que jeune pope au début des années 2000, Nikolaï Lichtcheniouk avait été expulsé du pays l’année dernière après que le ministère de l’Intérieur lui a retiré son permis de séjour. En raison de ses activités considérées comme hostiles, le prêtre russe, accusé notamment de soutenir des structures séparatistes dans les pays de l’Union européenne, était considéré comme une menace pour la sécurité de l’État.
« Lorsque la citoyenneté lui a été accordée, il était honoré pour sa contribution à la rénovation de l’église et nous ne pouvions pas être au courant de ses activités », a expliqué la maire de Karlovy Vary, Andrea Pfeffer Ferklová.
Afin d’améliorer le trafic ferroviaire à Prague et dans ses proches environs, une gare à deux étages devrait être construite sous la Gare centrale (Hlavním nádraží), ainsi que quatre autres gares sous la place Venceslas, la place Charles et dans les quartiers de Karlín et de Florenc, où se trouve actuellement la grande gare routière.
Le coût de l’ensemble de ce vaste projet de développement du nœud ferroviaire de Prague, qui comprend la réalisation de deux tunnels d’une longueur d’un peu plus de dix kilomètres qui se croiseront sous la Gare centrale, est estimé à 185 milliards de couronnes (7,5 milliards d’euros), a informé le ministre des Transports, Martin Kupka, ce mardi.
La réalisation des travaux, qui visent à résoudre le problème de la saturation des trains de banlieue et dont le début est envisagé en 2025, permettra de transférer le transport régional sous terre, tandis que les trains longue distance continueront, eux, de circuler en surface.
Le Sparta et le Slavia Prague disputeront, ces mercredi et jeudi, leur dernier match sur la scène européenne cette saison à l’occasion de la 8e et dernière journée de la Ligue des champions et de la Ligue Europa.
En Ligue des champions, le Sparta se déplacera en Allemagne pour y affronter le Bayer Leverkusen, club où évoluent le gardien et l’attaquant internationaux tchèques Matěj Kovář et Patrik Schick. 29e au classement, le double champion de Tchéquie en titre n’a plus aucune chance de qualification pour les play-offs après sa défaite concédée à domicile contre l’Inter Milan (0-1), la semaine dernière.
En Ligue Europa, c’est également avec le seul objectif de quitter la compétition sur une note positive que le Slavia accueillera les Suédois du FC Malmö, jeudi soir. Dans le même temps, le Viktoria Plzeň affrontera l’Athletic Bilbao. Après sa victoire convaincante contre les Belges d’Anderlecht (2-0) lors de la dernière journée, le club de Bohême de l’Ouest, 11e au classement et déjà assuré d’une qualification a minima pour les barrages, peut encore espérer terminer dans le Top 8 et ainsi obtenir un billet direct pour les 8es de finale en cas de nouveau succès en Espagne.
Après un mardi marqué comme les journées précédentes par des températures particulièrement douces pour cette période de l’année en Tchéquie, les nuages resteront très présents sur l’ensemble du territoire ce mercredi, jour de la fête des Zdislava. Quelques précipitations sont attendues notamment sur le front nord-ouest, qui se transformeront en chutes de neige à compter de 800 mètres d’altitude.
Les températures varieront entre 6 °C dans l’ouest de la Bohême et 10 °C dans le sud de la Moravie, un retour progressif d’un temps plus froid étant annoncé pour la seconde moitié de la semaine.
Les relations continuent de ne pas être bonnes entre les gouvernements tchèque et slovaque. Le Premier ministre slovaque Robert Fico vient de dénoncer les ingérences des politiciens tchèques dans les affaires intérieures de la Slovaquie.
On considère souvent notre époque comme violente, mais si l’on regarde dans notre passé pas si lointain, on se rend vite compte que la violence était souvent omniprésente et bien plus répandue, notamment dans les milieux urbains. L’époque de la fin de la monarchie austro-hongroise et la Première République tchécoslovaque ne fait pas exception : à Prague, de nombreux lieux du centre-ville aujourd’hui rempli de touristes admirant les bâtiments sont liés à des histoires de crimes ou de malversations. Marek Kovář, de l’organisation Prague City Tourism propose des visites ciblées sur les traces de ces histoires criminelles de la Belle Epoque et de l’entre-deux-guerres.
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