Tarif social énergie, bonus pension, soins de santé : ce qui change ce 1er juillet

Macron, pari perdu | Il avait promis le soir de sa victoire de 2017 de faire en sorte qu’il n’y ait plus de raison de voter pour le Rassemblement national. Sept ans plus tard, force est de constater que son projet a été un incroyable fiasco. Ils ont été hier plus de 10 millions de Français à désirer au pouvoir Marine Le Pen, Jordan Bardella et leurs alliés (Eric Ciotti…). Marée noire. L’extrême-droite n’a jamais été aussi haute. A front renversé, au regard de la situation en 2017 et 2022, où les électeurs de gauche s’étaient rendus aux urnes pour soutenir " En Marche " face à Marine Le Pen, les macronistes devront certainement maintenant s’allier (se désister ou lier des accords) avec la gauche du Nouveau front populaire pour tâcher d’éviter au pays une majorité absolue estampillée Bardella. La stratégie présidentielle dite du " ni-ni " (soit de renvoyer dos à dos RN et LFI, de les considérer tous deux comme " extrêmes " et de prédire " le chaos " si on ne votait pas centriste) n’a donc absolument pas fonctionné. Macron voulait une " clarification ". Il est servi, tant il ressort de ce premier tour une situation politique plus clivée que jamais et un parti présidentiel dans la tourmente. La semaine s’annonce sera cruciale et périlleuse pour le futur de nos voisins, avec une porte du pouvoir plus qu’entrouverte pour les frontistes. Les partis aux valeurs républicaines n’ont à présent qu’une solution : laisser les rancunes de côté et faire bloc.
Kevin Dero |
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