| | | J'aurais Voulu Être un Artiste ! Alexandra Boucherifi a rencontré Lek et Sowat pour Arts Hebdo Médias, le Site d’information dédié à l’art contemporain. interview complet ICI Extraits choisis : "Comment avez-vous conçu l’affiche de l’UAF et quelles sont vos méthodes de travail en binôme ? Nous souhaitions faire quelque chose autour de la typographie. L’UAF étant une foire d’art urbain, nous avions envie de retourner à la racine de notre pratique, à savoir le graffiti et le culte qu’il voue à la lettre, à l’écriture. Ça nous paraissait d’autant plus intéressant que cette piste n’avait pas été explorée par la foire jusqu’à présent. Notre ami Tcheko nous a aidé à la réaliser. Pour ce qui est de nos méthodes de travail, celles-ci varient d’un projet à l’autre. Disons que l’un d’entre nous va avoir une intuition, une idée, une envie que l’on va ensuite approfondir par la discussion ou la réalisation d’esquisses. On dit souvent qu’on travaille comme des musiciens qui improvisent en studio. L’un de nous va initier une mélodie et l’autre va chercher un rythme pour l’enrichir, et inversement sur le projet suivant. Qu’allez-vous présenter lors de cette exposition et sur quoi portent vos recherches picturales actuelles ? Nous travaillons depuis des années sur un film intitulé Hope, qui a été tourné en marge de l’acte 59 des gilets jaunes. À l’époque, J’aurais voulu être un artiste, qui se trouvait sur un dispositif sécuritaire au pied du Centre Pompidou, s’est retrouvée en plein milieu d’affrontements entre les forces de l’ordre et certains manifestants. Le film revient sur ce moment particulier grâce à des vidéos trouvées sur les réseaux sociaux et nous le présenterons au public pour la première fois pendant l’UAF. Ce film nous a ensuite inspiré une série de toiles sur lesquelles nous travaillons depuis que la galerie Joël Knafo nous a proposé de participer à la foire. Il s’agit de typographies peintes à la main par-dessus des fonds calligraphiés qui sont ensuite volontairement abîmées, vieillies, poncées pour donner l’impression d’usure du temps,d’érosion, comme si nous avions ponctionné des bouts de rue pour les ramener sur le stand de la foire. Enfin, il y aura un livre d’artiste en série limitée, toujours en lien avec l’œuvre au centre, sur lequel nous travaillons actuellement avec Julien Martial, des Ateliers Martial. Vous êtes les premiers graffeurs à être entrés dans la collection du Centre Pompidou me semble-t-il avec Tracés Directs, comment est-ce arrivé et quel sentiment avez-vous d’être des précurseurs en la matière ? C’est grâce à Sophie Duplaix, conservatrice en chef au Centre Pompidou. C’est elle qui nous a présenté Jacques Villeglé en 2012, en nous invitant à participer à une conférence avec lui. Nous sommes restés en lien avec lui, jusqu’à lui proposer de venir discrètement nous rejoindre sur le tournage de Tracés Directs au Palais de Tokyo. Des années plus tard, nous avons exposé le film ainsi et le tableau noir sur lequel il a été filmé pendant la foire Drawing Now. Lorsque Sophie Duplaix nous a demandé ce que nous comptions faire de ces deux œuvres, nous lui avons répondu en plaisantant que nous comptions les offrir au Centre Pompidou, qu’elles seraient les premières issues du graffiti à entrer dans les collections. A notre grande surprise, elle nous a alors pris au mot et nous avons commencé à travailler ensemble sur le dossier de proposition. Nous étions évidemment ravis lorsque notre proposition a été acceptée. Heureux pour nous bien sûr, mais pas uniquement… Nous étions tout aussi contents pour Jacques Villeglé et les autres artistes du projet, ainsi que pour notre culture en général. Nous espérions que cette première acquisition ouvrirait les portes à d’autres artistes du mouvement. Pionniers, vous l’avez aussi été en intégrant la Villa Médicis, à Rome, au milieu des années 2010, racontez-moi un peu cette aventure… La suite de l'interview est à lire sur Arts Hebdo Médias Image d’ouverture : J’aurais Voulu être un artiste par Lek & Sowat, Centre Pompidou, Paris 2019. Photo Nicolas Gzeley |
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| | | NOUVELLE EDITION D'ART Lek & Sowat - "J'aurais voulu être un artiste" | | Format : 50x50cm Support : Canson 310g Edition : signée et numérotée en 50 exemplaires Prix de lancement jusqu'au 13 avril : 120,00 euros | | |
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| | | Lek & Sowat avec Tcheko signent l'affiche de l'Urban Art Fair 2023 ! Rendez-vous du 13 au 16 avril pour découvrir le Carreau du Temple aux couleurs de Lek & Sowat ! |
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| | | Galerie Joël Knafo - Litho.online 21 rue Véron - 75018 Paris Métros Abbesses - Blanche - Pigalle Ouverture sur rendez-vous Tél : +33 (0)7 81 58 06 07 galerie@joelknafo-art.com |
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